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Moscou au coeur de la nouvelle enquête sur l'assassinat au polonium d'un ex-espion russe

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Portrait d'Alexandre Litvinenko © Reuters

 

Source: Belga
jeudi 31 juillet 2014 à 16h00

Le rôle de l'État russe dans la mort de l'opposant russe Alexandre Litvinenko est "d'une importance centrale dans mon investigation", a affirmé jeudi, à l'ouverture de l'"enquête publique" le magistrat instructeur avant d'ajourner l'audience au 5 septembre.

 

"En prenant en compte les seuls éléments du gouvernement, et dans la mesure où ils sont pertinents, se pose de prime abord la question de la culpabilité de l'État russe dans la mort de M. Litvinenko", a déclaré jeudi le magistrat chargé de cette enquête, Robert Owen. Après avoir suspendu officiellement l'enquête judiciaire qui était en cours, le magistrat a ouvert l'"enquête publique" devant la Royal Court of Justice de Londres. "Le plus important dans cette enquête est qu'elle va me permettre d'étudier à huis clos des preuves et de mener également à huis clos des auditions", a-t-il ajouté.

Reconnaissant qu'il est "inévitable qu'au moins une partie de son rapport final soit maintenu secret", Robert Owen a tenu à préciser qu'il avait "l'intention de rendre publiques ses conclusions finales sur la question de la responsabilité de l'État russe". Il a ensuite ajourné l'audience jusqu'au 5 septembre, date à laquelle auront lieu des auditions de procédure avant de véritablement entrer dans le vif du sujet en janvier 2015.

 L'ambassadeur de Russie à Londres, Alexander Yakovenko, avait indiqué que Moscou n'accepterait pas les conclusions de cette enquête si des preuves étaient présentées à huis clos. "C'est un jour très spécial", a déclaré jeudi Marina Litvinenko. "C'est important parce que les questions de savoir pourquoi et qui a tué mon mari n'ont pas obtenu de réponse", a-t-elle ajouté devant le tribunal.

Alexandre Litvinenko, 43 ans, un transfuge du FSB (services de renseignement russes) réfugié au Royaume-Uni, avait bu un thé en novembre 2006 avec Andreï Lougovoï, un agent secret russe, et l'homme d'affaires Dmitri Kovtoun, dans un hôtel londonien. Il avait succombé peu après à un empoisonnement au polonium.

Le Vif.be

Commentaires

  • C'est une classique histoire d'espionnage, dont les Russes n'ont pas l'exclusivité, ce qui explique sans doute le "secret" et le "huis clos". Ce sont les risques de ce métier, et généralement on n'entend jamais parler de ces accidents du travail.
    Wikipedia nous livre quelques informations intéressantes sur ce Litvinenko, acoquiné avec les Tchétchènes, les milieux djihadistes et l'oligarque J.. Berezovsky, tous réfugiés à Londres. Selon son père, il se serait même converti à l'islam peu avant sa mort.
    Il n'est pas exclu non plus que ce personnage plus que trouble ait été assassiné par le M16 (services secrets anglais).
    Mais, par les temps qui courent, tout ce qui sert au Camp du Bien pour diaboliser Moscou et Poutine est bon à exploiter !
    Ne soyons pas dupes !

  • Et sur l’assassinat de Yasser Arafat, on n’en parle plus ?

  • Polonium : encore la Pologne ?

  • effectivement , cette affaire est aussi trouble que le personnage, d,ailleurs les services Russes ont sûrement d,autres moyens pour liquider un opposant . .!!
    salutations.

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