Publié le 02.08.2014, 13h15 | Mise à jour : 21h30
«Il exprime des regrets et a pleuré». Quelques heures après son interpellation, le tueur présumé d'Hugo Villerez, un homme de 34 ans tué mardi au cours du braquage d'un bureau de tabac à Dolomieu (Isère), a reconnu les faits, a annoncé samedi le procureur de Grenoble. <btn_noimpr>
Au cours de sa garde à vue, qui a été prolongée samedi soir, le jeune braqueur a également conduit les enquêteurs à l'endroit ou il avait abandonné le fusil qui a tué le trentenaire.
L'assassin présumé, âgé de 19 ans, a été appréhendé samedi à l'aube à son domicile situé à Morestel, une commune voisine de Dolomieu. Deux autres suspects résidant également dans les «environs» ont aussi été interpellés. Le ministère de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve a salué l'efficacité des gendarmes qui sont parvenus à arrêter trois suspects «en moins de 96 heures».
Le tireur a complètement paniqué
Hugo Villerez, habitant du village, a été tué en voulant s'interposer lors du braquage au cours duquel 200 euros et six cartouches de cigarettes ont été dérobés.
Selon Jean-Yves Coquillat, procureur de la République à Grenoble, le suspect principal, qui a exprimé des regrets et a pleuré, a dit avoir complètement paniqué. «Au cours des faits, Hugo s'est semble-t-il exprimé. Sur ce point, il y a plusieurs versions», a souligné le magistrat.
Le tueur présumé d'Hugo aurait expliqué qu'il avait intimé l'ordre à sa victime de s'arrêter alors qu'il avançait vers lui. Mais le trentenaire aurait semble-t-il continué d'avancer vers le malfaiteur, poussant celui-ci à descendre l'escalier du commerce à reculons. Une fois sur le bitume, le voyant toujours s'approcher, il aurait eu peur et tiré. «C'est pour l'heure le suspect le plus coopératif», a précisé un enquêteur.
Les malfaiteurs cagoulés ont ensuite pris la fuite à bord d'une Peugeot 206 noire volée, avant de l'abandonner à quelques kilomètres de là. Le véhicule, qui a été retrouvé, a été acheminé à Grenoble pour être expertisé.
Les suspects connus de la justice
Le tueur présumé possède deux condamnations à son casier judiciaire et faisait l'objet d'un sursis avec mise à l'épreuve pour des faits commis lorsqu'il était mineur. Âgé de 22 ans, son complice présumé lors du braquage affiche déjà douze condamnations et nie pour l'heure sa présence sur les lieux des faits. Les deux braqueurs risquent la réclusion criminelle à perpétuité. «Le troisième individu, âgé de 31 ans, est celui qui a fourni les cartouches, mais très probablement aussi l'arme du crime. Il nie cependant avoir fourni l'arme», a précisé M. Coquillat.
Pour le procureur, les trois suspects qui résident dans les «environs» ne sont «pas des habitués des braquages», mais de «jeunes délinquants». Ils ont agi avec une «grande détermination, mais aussi une grande précipitation et une absence totale de préparation». Une information judiciaire devrait être ouverte par le parquet lundi pour «vols à main armée et meurtre ayant accompagné un autre crime».
Funérailles de la victime lundi
Décrit par ceux qui le connaissaient comme un jeune homme «simple et sympa», ayant «horreur de l'injustice et de la compassion pour les autres», Hugo Villerez, qui se trouvait dans le tabac-presse en compagnie de trois autres clients au moment du hold-up, est mort dans les bras de sa mère qui l'attendait dans une voiture à côté du bar-tabac. Ses funérailles se tiendront lundi à Dolomieu.
En hommage à la victime, plus d'un millier de personnes se sont rassemblées jeudi sur la place centrale du village, près des lieux du drame.
L'assassin présumé, âgé de 19 ans, a été appréhendé samedi à l'aube à son domicile situé à Morestel, une commune voisine de Dolomieu. Deux autres suspects résidant également dans les «environs» ont aussi été interpellés. Le ministère de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve a salué l'efficacité des gendarmes qui sont parvenus à arrêter trois suspects «en moins de 96 heures».
Le tireur a complètement paniqué
Hugo Villerez, habitant du village, a été tué en voulant s'interposer lors du braquage au cours duquel 200 euros et six cartouches de cigarettes ont été dérobés.
Selon Jean-Yves Coquillat, procureur de la République à Grenoble, le suspect principal, qui a exprimé des regrets et a pleuré, a dit avoir complètement paniqué. «Au cours des faits, Hugo s'est semble-t-il exprimé. Sur ce point, il y a plusieurs versions», a souligné le magistrat.
Le tueur présumé d'Hugo aurait expliqué qu'il avait intimé l'ordre à sa victime de s'arrêter alors qu'il avançait vers lui. Mais le trentenaire aurait semble-t-il continué d'avancer vers le malfaiteur, poussant celui-ci à descendre l'escalier du commerce à reculons. Une fois sur le bitume, le voyant toujours s'approcher, il aurait eu peur et tiré. «C'est pour l'heure le suspect le plus coopératif», a précisé un enquêteur.
Les malfaiteurs cagoulés ont ensuite pris la fuite à bord d'une Peugeot 206 noire volée, avant de l'abandonner à quelques kilomètres de là. Le véhicule, qui a été retrouvé, a été acheminé à Grenoble pour être expertisé.
Les suspects connus de la justice
Le tueur présumé possède deux condamnations à son casier judiciaire et faisait l'objet d'un sursis avec mise à l'épreuve pour des faits commis lorsqu'il était mineur. Âgé de 22 ans, son complice présumé lors du braquage affiche déjà douze condamnations et nie pour l'heure sa présence sur les lieux des faits. Les deux braqueurs risquent la réclusion criminelle à perpétuité. «Le troisième individu, âgé de 31 ans, est celui qui a fourni les cartouches, mais très probablement aussi l'arme du crime. Il nie cependant avoir fourni l'arme», a précisé M. Coquillat.
Pour le procureur, les trois suspects qui résident dans les «environs» ne sont «pas des habitués des braquages», mais de «jeunes délinquants». Ils ont agi avec une «grande détermination, mais aussi une grande précipitation et une absence totale de préparation». Une information judiciaire devrait être ouverte par le parquet lundi pour «vols à main armée et meurtre ayant accompagné un autre crime».
Funérailles de la victime lundi
Décrit par ceux qui le connaissaient comme un jeune homme «simple et sympa», ayant «horreur de l'injustice et de la compassion pour les autres», Hugo Villerez, qui se trouvait dans le tabac-presse en compagnie de trois autres clients au moment du hold-up, est mort dans les bras de sa mère qui l'attendait dans une voiture à côté du bar-tabac. Ses funérailles se tiendront lundi à Dolomieu.
En hommage à la victime, plus d'un millier de personnes se sont rassemblées jeudi sur la place centrale du village, près des lieux du drame.
Le Parisien
NdB: On est effaré par les paroles du procureur... La prochaine fois, les "jeunes délinquants se prépareront mieux" avant d'aller commettre un braquage !
Commentaires
Ce procureur est un "procureur-taubira" qui devrait être renvoyé de la magistrature pour irresponsabilité et jugement partisan. Il a déjà commencé à excuser ce criminel qui a "pleuré" et "exprimé des regrets" ! Oui, ces propos sont effarants ! …et dire qu'il risque la perpète, c'est à hurler de rire !!! Il devrait ouvrir des cours particuliers de braquage pour ses protégés (encore des "Suédois" ?)
pas habitués au braquage , effectivement ils manquaient de professionnalisme , sinon au lieu de tirer sur Hugo , il lui aurait donné un coup de crosse , donc excusable pour la justice Taubirienne . .!!
faire face à un individu armé, dans ces conditions ce n,était pas très judicieux . . .!!
car il laisse des proches dans la douleur .
salutations.
Ce "procureur" semble être complètement complice de ces trois pourritures dont l'identité est savamment dissimulée afin de na pas "faire le lit de l'extrême droite" (comme disent les gauchiasses) !
Tôt ou tard nous connaîtrons l'identité et donc l'ethnie des trois malfrats.
Déjà on apprend sur FDesouche que le tueur (19 ans) est d'origine étrangère, mais l'article ne précise pas laquelle.
C'est curieux, mais on se demande parfois si certains procureurs ne sont pas séduits sexuellement par le présumé coupable... et pourquoi pas?
On nous explique déjà à la télé qu’en fait le tueur ‘présumé’ a eu peur quand la victime s’est avancée sans doute pour s’interposer ! Autrement dit on nous fait déjà comprendre que le tueur en question est la vraie victime. Cela va mettre en joie la taubira qui va sans aucun doute le décorer.