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Un peu de répit pour la dame de 93 ans expulsée de Cagnes

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Son infirmier vient la voir tous les jours

L’huissier s’est présenté à la porte de cette Cagnoise cette semaine pour lui dire de quitter les lieux. Une nouvelle fois, la préfecture lui a accordé un délai pour qu’elle puisse se retourner dignement.

Quelques tableaux au mur. Les napperons brodés de nos grands-mères sur chaque petite table. Et les volets mi-clos pour empêcher la chaleur de trop envahir la pièce...

Rosa-Charlotte, 93 ans, est assise sur le petit fauteuil de cuir, collé à la fenêtre du salon. Encore alerte et lucide, la petite dame fragile a les yeux rouges de retenir ses larmes.

Jeudi matin, vers 8h30, c'est un huissier de justice qui a tapé à sa porte. Avec le concours de la force publique, il lui a demandé de prendre quelques effets dans une valise et de quitter les lieux.

Quitter cet appartement des hauteurs de Cagnes, qu'elle occupe depuis 1998. Rosa-Charlotte a toujours payé son loyer sans problème, et n'a jamais eu aucun souci avec le propriétaire... L'ancien propriétaire.

Un dossier bien suivi

Mais depuis début 2011, la vieille dame a un contentieux sur le montant du loyer, avec la dame qui a racheté l'appartement qu'elle occupe ainsi que celui de l'étage du dessus.

Avant, Rosa-Charlotte payait 840 euros pour ce petit coin de calme où elle comptait bien finir, heureuse, le reste de ses jours. Depuis, elle doit débourser 1144 euros. Soit une augmentation de 274 euros par mois. Et c'est bien trop pour sa petite retraite. Prise à la gorge, elle s'acquittera de son "ancien" loyer, mais pas du nouveau.

Un an et demi et une procédure judiciaire après, un jugement lui ordonne de payer la somme de 4845 euros, soit les 18 mois de "suppléments de loyers" qu'elle n'a pas payés.

Le juge lui accorde, vu son âge et les circonstances, de pouvoir verser cette somme en 24 mensualités de 200 euros. Rosa Charlotte l'assure de sa voix à peine chevrotante: "J'ai toujours tenu mes engagements".

Mais cela n'a pas suffi. La machine judiciaire est en route. La propriétaire ne lâche rien, envoie un courrier à la CAF pour non-paiement de loyers. L'allocation logement est coupée à la vieille dame.

Une vieille dame qui ne supporte plus le climat "entretenu par la propriétaire".

"Elle est tout le temps en train de m'appeler, dès que le téléphone sonne j'ai le cœur qui s'emballe. Pareil, dès que l'on sonnait à la porte", dit-elle la main sur la poitrine.

Face à cette situation, la sous-préfecture a décidé de laisser encore quelques jours à la locataire pour se retourner dignement.

"'C'est un dossier que l'on suit avec beaucoup d'attention", a plaidé Hervé Demay, secrétaire général de la sous-préfecture de Grasse.

"La condamnation est devenue définitive et la propriétaire a sollicité le concours de la force de l'ordre en juillet 2013. C'était il y a plus d'un an", explique-t-il encore. Ce que la sous-préfecture n'a "pas accordé immédiatement, compte tenu de la situation délicate".

Mais depuis septembre 2012, la propriétaire a engagé la responsabilité financière de l'Etat car le concours de la force publique n'avait pas été accordé.

Et là encore, "nous ne l'avons fait qu'en mai dernier avec mise à exécution en juillet, soit un an après la demande de la propriétaire", insiste Hervé Demay qui ajoute: "Je comprends l'émotion, nous avons pris le temps, mais il est de notre devoir de faire maintenant respecter le droit. Chacun a des droits à faire valoir. Nous allons être amenés à exécuter la mesure".

Alors, jeudi matin, l'huissier a dû rebrousser chemin. Contraint à un "petit délai" supplémentaire.

Rosa-Charlotte a « quelques jours » pour retrouver un logement. Son fils, qui n'est pas toujours à Cagnes, s'en occupe.

Au côté de la vieille dame, Patricia Troncin, élue municipale cagnoise. C'est une amie de la famille. Elle suit le dossier avec bienveillance.

Tout comme le directeur du CCAS, Alain Tonini qui multiplie les coups de fil et les actions.

La municipalité a également en mains le dossier et s'inquiète pour qu'une situation décente soit trouvée.

NICE-MATIN - 20 juillet 2014

Un harcèlement ignoble!

 

Commentaires

  • Comment ces pourris peuvent ils infliger ça à cette dame âgée alors que des racailles analphabètes sont logées gratuitement aux frais des gaulois ?
    Quelle abjection que cette raie publique !
    Que les sans-dents bougent enfin !

  • pas de ménagements , évidemment c,est une souchienne !!
    donc pas de cris et autres hurlements des assocs si promptes à réagir quand il s,agit des "invités" . .!!
    salutations.

  • De la dégueulasserie à l'état pur, et pendant ce temps là, on laisse entrer en France toute une foule d'indésirables , logés, payés, bichonnés, mais pour ceux là , la justice, la police et autres "machins" ont les yeux de Chimène.
    Les envahisseurs ont tous les droits, les Français doivent d'écraser.
    ORDO AB CHAO, comme toujours, c'est une forme de terreur voulue pour impressionner le Peuple de France.
    Il se réveille et rien de pourra l'arrêter.

  • Hélas, cette pauvre dame n’est qu’une FDS : alors pour elle, il n’y a personne le Préfet applique la loi dans toute sa rogeur, les politicards s’en lavent les mains, le Dal est aux abonnés absents : il n’y a ni appartement à réquisitionner, ni chambre d’hôtel à mettre à sa disposition. Nous vivons des moments honteux qui révèlent que notre société est entièrement tournée contre la France et les Français : tous ceux qui nous dirigent et ont des responsabilités, comme les Préfets et les hauts fonctionnaires, ne vivent que de la haine de la France et des Français ! Il faudra plus tard s’en souvenir, et traiter les Préfets comme il se doit !

  • Alors qu'ON trouve immédiatement des hôtels, des appartements pour les clandestins, qui ne paient rien, qui résident illégalement sur le territoire français, qui ne parlent même pas français... Quelle HONTE pour la France, cette expulsion d'une Française de 93 ans, à qui on envoie des huissiers, la police, qu'on tourmente pour la faire mourir de chagrin! Pourriture de république!

  • Le préfet ne s'est pas précipité pour exécuter la décision de justice . Le propriétaire n'est pas tenu de pratiquer la charité chrétienne surtout s'il a besoin du montant intégral du loyer pour vivre, de toutes façons cela ne regarde que lui.
    Par contre, s'il s'avère que les enfants de cette dame ne pouvaient prendre en charge le supplément de loyer , il y avait lieu là à mettre en place une aide sociale exceptionnelle réglée par les services de la mairie, afin de permettre à cette dame de finir sa vie dans la maison où elle voulait la finir. Mais l'objet de la véritable aide sociale ayant été dévoyé au bénéfice d'une immigration de peuplement stérile et nuisible, évidemment les caisses sont vides pour des situations pourtant dramatiques.
    Nous sommes en barbarie .

  • Nota bene : la honte retombe sur le défaut de saisie des services sociaux par le Préfet, et non sur la propriétaire du logement qui ne peut augmenter le loyer que selon les règles de "l'encadrement". Il est inadmissible que la situation traine ainsi en longueur, en particulier pour la vieille dame.

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