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Dégradation à Notre-Dame de Paris: les Femen relaxées, le Parquet fait appel

 

 

10 sept. 2014, 10h05 | MAJ : 19h12

  

 

 
       
Faute de preuve, elles n'ont pas été condamnées. Neuf membres du groupe féministe Femen, qui étaient poursuivies pour avoir dégradé une cloche de Notre-Dame de Paris, ont été relaxées mercredi par le tribunal correctionnel de .

 

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 Trois surveillants de la cathédrale ont quant à eux été condamnés à des amendes de 300 euros, 500 euros et 1.000 euros avec sursis pour des violences commises sur trois militantes lors de leur expulsion de l'édifice.

Le parquet a, dans l'après midi, fait appel. Il avait requis une amende de 1.500 euros contre chacune des neuf jeunes femmes et contre les trois membres du service d'ordre des amendes contraventionnelles de 250, 300 et 500 euros avec sursis. Le tribunal a estimé qu'il n'y avait pas suffisamment d'éléments pour imputer les dégradations sur la cloche aux Femen. Un jugement qui a provoqué la colère de , présidente d'honneur du Parti Chrétien Démocrate, sur Twitter : «Femen relaxées, service d'ordre condamné avec sursis ! Droit au blasphème ! Honte et provocation ! France bafouée».



VIDEO. Christine Boutin en colère après la relaxe des Femen



«Pope no more»

Le 12 février 2013, les Femen avaient fêté à leur manière le renoncement du Pape Benoît XVI. Incognito dans le flot des touristes, elles étaient entrées dans l'édifice avant de tomber le manteau pour se jucher sur le socle de trois cloches, exposées provisoirement dans la nef à l'occasion du jubilé des 850 ans de Notre-Dame de Paris.

Exhibant leurs seins comme à chacune de leur actions, les Femen avaient crié «Pope no more» («Plus de pape»), en faisant tinter les cloches avec des morceaux de bois.

La police avait constaté sur procès-verbal des éclats de plus d'un centimètre sur le dessus de la cloche Marcel (baptisée du nom de Saint-Marcel), recouvert de feuilles d'or. Lors du procès, les Femen ont contesté être à l'origine du dommage, arguant qu'elles avaient pris soin de recouvrir leurs bâtons de feutrine.

Pas suffisamment, selon l'avocat du recteur de Notre-Dame, Me Laurent Delvolvé, pour qui la protection était mal attachée, si bien que la cloche a été frappée à «bâton nu».

D'autres procès à venir

En ce jour où allait être adopté à l'Assemblée nationale le projet de loi sur le mariage homosexuel, les militantes avaient aussi scandé sur le parvis «In gay we trust» («Nous croyons en l'homosexualité», parodie de la devise américaine «In God we trust») ou encore «Dégage homophobe», après avoir été expulsées manu militari de la cathédrale par le service d'ordre.

Il s'agit du premier procès des Femen consécutif à l'une de leurs actions. Un autre doit suivre le 15 octobre. L'une des militantes, qui avait participé à l'action de Notre-Dame, et qui a depuis quitté le mouvement, sera jugée pour «exhibition sexuelle». A l'église de la Madeleine, elle avait mimé fin décembre 2013 un avortement avec des morceaux de foie de veau censés représenter un foetus, pour dénoncer la perspective de restrictions du droit à l'avortement en Espagne.
 
La Parisienne

Commentaires

  • Il est clair que les Femerdes sont protégées par la république maçonnique maquerelle.

  • Je n'ose penser aux sanctions auxquelles auraient été condamnées ces malheureuses si elles s'étaient attaquées à une synagogue ou à une mosquée

  • Bergé,leur mecéne doit rigoler.....

  • Les journalistes appellent ces dégénérées des "militantes féministes". Ce sont les mêmes que ces Pussy Riot payées par le milliardaire juif Soros pour semer le désordre en Russie. Au moins Poutine avait su donner la réponse qui convenait !
    En France, c'est le monde à l'envers (la définition même de la décadence !) : ce sont les surveillants de la cathédrale qui sont condamnés !

  • une cure de rééducation dans l,état islamique devrait les remettre sur le bon chemin . . .!!
    salutations.

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