Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

La France en première ligne en Irak

PHOa8743d70-39cf-11e4-82e9-981a21cf099a-805x453.jpg

François Hollande se rend vendredi à Bagdad pour marquer l'engagement français dans la guerre contre l'État islamique.

 
 

François Hollande sera vendredi en Irak pour une visite éclair visant à apporter le soutien de la France au gouvernement fraîchement formé à Bagdad et à préciser sa stratégie à l'encontre des djihadistes de l'État islamique (EI). Un mouvement que Barack Obama s'est promis, lors d'une allocution solennelle depuis la Maison-Blanche, de «détruire» grâce à une «stratégie antiterroriste globale et soutenue».

Pour d'évidentes raisons de sécurité, le programme du voyage est resté secret jusqu'au dernier moment. Outre Bagdad, le chef de l'État pourrait se rendre à Erbil, la capitale du Kurdistan irakien. Il sera accompagné de Laurent Fabius et de Jean-Yves Le Drian. Le chef de la diplomatie s'était rendu dès le 10 août au Kurdistan irakien, pour y superviser une livraison d'aide humanitaire française aux réfugiés qui fuyaient la progression fulgurante des djihadistes.

À Bagdad, François Hollande devrait rencontrer le président irakien, Fouad Massoum, et le premier ministre, Haïdar al-Abadi, dont le gouvernement de rassemblement a été approuvé lundi par le Parlement irakien. Plusieurs portefeuilles clés, dont ceux de la Défense et de l'Intérieur, restent toutefois à pourvoir.

Lundi prochain, François Hollande retrouvera son homologue irakien à Paris pour une conférence sur «la paix et la sécurité» en Irak qu'ils coprésideront autour de trois objectifs: affirmer le soutien de la communauté internationale au nouveau gouvernement irakien, coordonner la lutte contre l'EI et engager les efforts humanitaires et de reconstruction de l'Irak.

Sa visite en Irak sera l'occasion pour le chef de l'État de fixer la stratégie de la France à l'égard de l'EI, au sein de la coalition internationale annoncée en marge du sommet de l'Otan, la semaine dernière. Sur le plan militaire, l'engagement français «est en cours de planification», indiquait-on à l'état-major des armées où l'on se refusait à commenter l'information d'Europe 1, évoquant un prochain déploiement sur le terrain de 250 soldats des Forces spéciales.

Mercredi, la France avait annoncé, par la voix de Laurent Fabius, qu'elle participerait «si nécessaire à une action militaire aérienne» en Irak. Dès la fin de la semaine dernière, au pays de Galles, François Hollande avait indiqué que Paris était disposé à concourir, «dans le respect du droit international», à la coalition internationale que Washington s'efforce de réunir contre l'EI.

«La détermination des égorgeurs de Daesh (acronyme de l'État islamique en arabe) est forte, la nôtre doit l'être plus encore», a encore souligné le chef de la diplomatie française mercredi devant l'Assemblée nationale.

Les États-Unis ont exclu de déployer des troupes au sol pour lutter contre les djihadistes. Barack Obama a néanmoins annoncé l'envoi en Irak de 475 conseillers militaires supplémentaires - une initiative saluée par Bagdad. Cela portera à 1600 le nombre de militaires américains présents dans le pays. Depuis le 8 août, les États-Unis ont effectué plus de cent frappes contre l'EI en Irak. La Grande-Bretagne semblait réticente à mener des frappes en Syrie, mais David Cameron a toutefois précisé que «rien n'est exclu». Pour sa part, la Russie s'est fermement opposée à des frappes en Syrie. Sans aval de l'ONU, celles-ci constitueraient une «violation grossière» du droit international, a estimé jeudi le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères.

LE FIGARO

Commentaires

  • Et pendant ce temps,les "djihadistes" se forment en France !
    Quelle crapuleuse mascarade au service des US !
    La position russe est juste car BHL veut toujours se payer Assad mais son confrère Kouchner a inventé le "droit d'ingérence" ...!

  • esperont qu'il choisira malaisia airline????????

  • Au moins Chirac n'y a pas participe!
    La seule bonne chose a son actif...mais pas la moindre!
    Les pauvres soldats francais ne meritent pas de risquer leur vie en Irak, la France n'est pas responsable de ce foutoir.
    Obama devait amener la paix dans ce pays, que de promesses bafouees.
    Mais aussi que de soldats morts pour rien! Dire que ce n'est pas termine!
    Saddam Hussein etait le seul capable de controler ces tribus sauvages..

  • Les guerres du mali et de centre-afrique ne lui suffisent plus, bien que nos armées soient enlisées et qu’elles nous coûtent les yeux de la tête et … le sang des Français ! Il lui faut une autre guerre pour détourner l’attention du peuple. D’ailleurs l’UMP, l’UDI, le Centre se sont déjà ralliés au formage ! Un autre aspect de la collusion UMP-PS, ou comme le dit Marine : l’UMPS !

  • On se surprend a rever qu'une roquette egaree va nous en debarrasser!

  • la France ferait bien mieux d,être en première ligne concernant : le chômage , la fiscalité , l,immigration, l,insécurité . . .!!
    salutations.

  • En fait, le Flanby continue le travail du nain de Salonique - ils doivent être de la même lignée ;o)

  • Salonique peut s'écrire d'une autre manière...

  • Vidéo (s) à voir :

    Hervé Ryssen, Faites les vous mêmes, vos guerres !

  • Tout ce que nous voyons ci-dessus est bel et bon .
    Ne pas oublier que l'Etat islamique est une création US destinée à maintenir la région entière en état de guerre prolongée afin de la ruiner , de valider des interventions humanitaires et de réserver l'essentiel des richesses au camp du Bien .
    Accessoirement les humanistes de Washington pourraient manipuler les masses de sectateurs de la vraie religion contre tout gouvernement européen qui tenterait d'échapper à leur emprise .
    Voilà la Liberté telle qu'ils l'entendent . Certains commencent à comprendre qui , jusqu'alors prenaient les Ricains pour des libérateurs .

  • @Gaëlle : de quelle manière ?
    Non, ne dites rien ;o)

Les commentaires sont fermés.