Débordés, les agents affrontent la colère de familles sans école affectée
Photo D.TA.
"C'est pour le terrorisme, c'est ça ?" La présence de quatre policiers municipaux dans le hall intrigue les familles qui entrent régulièrement au 38, rue Fauchier (2e). Elles sont venues inscrire leur enfant à l'école, demander une aide pour payer la cantine (de 15 000 à 18 000 "dossiers roses" seraient en attente). Ce vendredi matin, tout est calme : ni foule, ni éclats. On ne lit que de la fatigue sur les visages des agents et des parents qui ont tenté de réunir les justificatifs demandés vaille que vaille. "Mais l'autre jour, c'était autre chose : des mères se battaient, un agent a tenté de s'interposer et s'est pris un coup." Celui-ci est désormais en arrêt de travail ; il n'est pas le seul : depuis 2013, et la généralisation des inscriptions scolaires par la Ville, ce petit service d'une dizaine de fonctionnaires municipaux (deux postes de plus pour "une charge de boulot multipliée par 9") est en "tension maximale".
La semaine dernière, les bureaux ont été fermés "en urgence", en raison de "graves menaces, de mort, en fait" dont a été victime l'un des agents. Un père furieux avait promis qu'il "reviendrait avec une bombe". L'agression de trop pour ce service "en souffrance". Saisie, la médecine du travail a constaté la situation sur place. Un psychologue, en lien avec la direction des ressources humaines de la mairie, a commencé à entendre les membres de l'équipe. "Jusqu'ici, on avait mis un couvercle sur notre service, confie l'un d'eux. Personne ne voulait voir ce qu'on vivait. Là, ça bouge enfin."
Jusqu'à 400 personnes entassées dans le hall d'accueil
Ce vendredi est calme mais ces dernières semaines, jusqu'à 400 personnes ont pu s'entasser en une seule journée dans le minuscule hall d'accueil. Leïla, son enfant sur les genoux, s'en souvient : "Il y avait des gens assis par terre, des enfants qui hurlaient. Entre deux numéros, on attendait une heure." Dans le brouhaha, derrière l'hygiaphone, on "ne s'entend plus, il faut parfois passer de l'autre côté pour parler aux gens", reconnaît le service.
Tison de la tension, des écoles saturées. À la rentrée, jusqu'à 500 enfants étaient encore sans affectation, le centre-ville, la Capelette, le 15e arrondissement saturant particulièrement. Un mois plus tard, ils sont encore près de 300 sur le carreau. "Des enfants de 3 ans, mais aussi de 7, de 10 ans, c'est catastrophique", souffle-t-on dans le service, "en première ligne" face à la colère " légitime" des familles. "C'est un droit, non, l'école ?" murmure un papa. Des "bugs" ont aussi envenimé la situation : ainsi, des enfants qui avaient reçu une affectation alors que l'école était pleine ont été renvoyés chez eux. Des familles, fraîchement arrivées en France, perdent pied dans la jungle administrative marseillaise. D'autres encore se voient proposer une école loin de leur domicile, ou un éclatement de la fratrie. Samia, trois enfants, n'y arrive plus : "Je suis sans cesse en retard pour aller les chercher, je supplie pour un rattachement familial." Parfois, ça "pète. Il n'y a pas de respect, l'autre jour un petit de cinq ans a craché sur un agent ! livre un délégué syndical. Les agents craquent. Ce qu'ils vivent, le mot est fort bien sûr, mais c'est une forme de terrorisme aussi."
Danièle Casanova, adjointe UMP aux Ecoles : "Les agents font leur travail, on doit les protéger"
"Depuis deux ans, on a dû se conformer à la loi et procéder nous-mêmes aux inscriptions : jusqu'ici, nous ne gérions que les 1er, 2e et 3e, les directeurs d'écoles faisaient le reste, rappelle Danielle Casanova, l'adjointe à l'éducation. Nos agents font un travail extraordinaire et difficile, elles subissent des attaques dont on doit les protéger."C'est à sa "demande" que des policiers ont été affectés à la surveillance de Fauchier. "C'est vrai que les locaux sans inadaptés, nous allons pour cela déménager l'accueil." Pour le reste, l'élue concède des couacs : "Il est arrivé que nous affections un enfant et que l'école le refuse finalement : l'école n'était pas pleine, mais la classe demandée, si. Mais ça, nous ne pouvions pas le savoir !"
Selon l'adjointe aux écoles, "le retour tardif (de leur pays d'origine, NDLR) de certaines familles perturbe aussi le comptage des enfants. On croit qu'on a casé tout le monde et soudain, on déborde ! Jeudi, l'inspecteur d'académie nous a ainsi ouvert trois classes supplémentaires, à Peyssonel, Révolution et Leverrier pour faire face." Au-delà, Danielle Casanova en convient finalement, "il manque, c'est vrai, des écoles dans le centre-ville ou le 15e. Leur construction n'a pas été aussi rapide que celle des immeubles, des arrivées.!" La Ville mise sur l'ouverture de Michelet, l'extension de Korsec et d'une nouvelle école bd Flammarion pour répondre à la demande. "On agrandit aussi l'école de Saint-Louis gare et on a réservé un terrain pour créer une nouvelle école (à Valnaturéal, NDLR). À Château-Gombert, on cherche un terrain."
LA PROVENCE
NdB: A Marseille, ville martyre, les vagues d'immigrés se succèdent sans relâche! Et si l'enfant n'est pas inscrit dans une école, pas d'allocs familiales!
Quand les Français ne pourront plus payer, qu'est-ce qu'on fera?
Commentaires
Le Mouvement Pour la Remigration fondé par Laurent Ozon.
http://www.meridien-zero.com/archive/2014/09/25/emission-n-202-pour-la-remigration-5455154.html
Le grand remplacement n'est pas une lubie d' "extrémistes islamophobes d'extrême-droite" ! Il est une réalité vécue par le peuple de souche au quotidien ! Partout le ras le bol monte, de Marseille à Calais et Roubaix ! Le "vivre ensemble" bêlé par la caste du matin au soir est une utopie qui finira tragiquement !
Ils rentrent quand bon leur semble du bled, exigent des aides pour payer la cantine alors qu'ils ont déjà tout gratuit.
Explosion de la démographie africaine. Les infrastructures ne suivent évidemment pas pour la simple raison que la France n'a nul besoin de ces populations car sinon elles suivraient.
Corruption, jemenfoutisme, idéologie, c'est ça l' UMPS.
quand les Français ne pourront plus payer !! cela serait peut-être bien que cette situation arrive rapidement . . .!!
salutations.