Une femme de 76 ans a été agressée et violée chez elle à Ivry-sur-Seine par des voyous à qui elle reprochait de faire du bruit dans son immeuble. Un suspect en fuite vient d'être interpellé.
LUCILE MÉTOUT, FABIENNE HUGER ET THIBAULT RAISSE | Publié le 27.09.2014, 07h33
Une vie brisée, laminée. Pour cette retraitée de 76 ans, qui vit depuis des années à Ivry (Val-de-Marne) en proche banlieue parisienne, il y aura avant... et après le 7 août. Ce jour-là, quatre hommes cagoulés se sont introduits chez elle, l'un d'eux l'a violée pendant que les trois autres mettaient son domicile à sac.
L'auteur présumé de ce viol a été interpellé la semaine dernière et placé en détention provisoire.
Installée de longue date dans l'immeuble, cette dame coule une retraite paisible avec son compagnon, un peu plus jeune qu'elle et toujours en activité. Il part travailler chaque matin, laissant son amie vaquer à ses occupations. Depuis quelques mois, les incivilités se multiplient dans le bâtiment. De l'agitation, des injures, l'occupation des halls et des frictions avec les résidants. « Les jeunes désoeuvrés se réunissent là, indique un riverain. Ils sont souvent bruyants, dans un état second. » « Entre les cris, la drogue et les tensions, c'est devenu une zone de non-droit, lâche une locataire excédée. Je vis ici depuis vingt-trois ans, je n'avais jamais vu ça. »
A deux pas d'un attroupement souvent sous sa fenêtre, la retraitée appelle parfois au calme, tentant un début de dialogue. La bande reste sourde à ses doléances. Pis, les agressions verbales fusent, des insultes « anti-Blancs » selon les témoignages. La septuagénaire est intimidée, menacée de représailles si elle reste à sa fenêtre. On lui promet même les pires sévices. Une virulence qui l'incitera à déposer une main courante.
Au petit matin du 7 août, tout bascule. Le compagnon de la retraitée vient de quitter le domicile quand la malheureuse se retrouve face à quatre hommes cagoulés. Ils sont entrés dans l'appartement du premier étage par une fenêtre ouverte. L'un d'eux se rue sur elle et la viole, ses comparses fouillent les pièces. La victime est finalement abandonnée au terme d'un long calvaire.
Dans le voisinage, on se dit catastrophé, écœuré. « C'est abominable, souffle une voisine. Depuis ce jour d'août, les volets de la dame sont constamment fermés. Vous imaginez ? En plus, je suis sûre d'avoir déjà croisé ses agresseurs. Ce sont des jeunes du coin. »
La police judiciaire n'a pas tardé à découvrir l'identité du violeur présumé. C'est moins évident pour les complices. L'enquête a été longue et difficile. Le principal suspect avait déserté son adresse habituelle et passait d'un hôtel à un autre, entre les Hauts-de-Seine et le Val-de-Marne. Quand les enquêteurs pensaient enfin le localiser, ils apprenaient sur place qu'il venait tout juste de quitter les lieux. Jusqu'en fin de semaine dernière. L'hôtel du Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne) où il a été interpellé sera sa dernière étape. Ses trois complices sont toujours recherchés
Installée de longue date dans l'immeuble, cette dame coule une retraite paisible avec son compagnon, un peu plus jeune qu'elle et toujours en activité. Il part travailler chaque matin, laissant son amie vaquer à ses occupations. Depuis quelques mois, les incivilités se multiplient dans le bâtiment. De l'agitation, des injures, l'occupation des halls et des frictions avec les résidants. « Les jeunes désoeuvrés se réunissent là, indique un riverain. Ils sont souvent bruyants, dans un état second. » « Entre les cris, la drogue et les tensions, c'est devenu une zone de non-droit, lâche une locataire excédée. Je vis ici depuis vingt-trois ans, je n'avais jamais vu ça. »
A deux pas d'un attroupement souvent sous sa fenêtre, la retraitée appelle parfois au calme, tentant un début de dialogue. La bande reste sourde à ses doléances. Pis, les agressions verbales fusent, des insultes « anti-Blancs » selon les témoignages. La septuagénaire est intimidée, menacée de représailles si elle reste à sa fenêtre. On lui promet même les pires sévices. Une virulence qui l'incitera à déposer une main courante.
Au petit matin du 7 août, tout bascule. Le compagnon de la retraitée vient de quitter le domicile quand la malheureuse se retrouve face à quatre hommes cagoulés. Ils sont entrés dans l'appartement du premier étage par une fenêtre ouverte. L'un d'eux se rue sur elle et la viole, ses comparses fouillent les pièces. La victime est finalement abandonnée au terme d'un long calvaire.
Dans le voisinage, on se dit catastrophé, écœuré. « C'est abominable, souffle une voisine. Depuis ce jour d'août, les volets de la dame sont constamment fermés. Vous imaginez ? En plus, je suis sûre d'avoir déjà croisé ses agresseurs. Ce sont des jeunes du coin. »
La police judiciaire n'a pas tardé à découvrir l'identité du violeur présumé. C'est moins évident pour les complices. L'enquête a été longue et difficile. Le principal suspect avait déserté son adresse habituelle et passait d'un hôtel à un autre, entre les Hauts-de-Seine et le Val-de-Marne. Quand les enquêteurs pensaient enfin le localiser, ils apprenaient sur place qu'il venait tout juste de quitter les lieux. Jusqu'en fin de semaine dernière. L'hôtel du Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne) où il a été interpellé sera sa dernière étape. Ses trois complices sont toujours recherchés
Le Parisien
Commentaires
Les banlieues rouges deviennent marrons, le mot "gauchiasse" prend tout son sens !
Ce racisme là n’émeut personne : ni au gouvernement et surtout pas le fromage de l’élysée, Valls et la Taubira, ni à l’UMPS, en particulier le nain hongrois et Juppé, ni dans les assos prétendues anti-racistes, mais haineuses de la France et des Français !
Notons que la police prend garde d’arrêter tous les agresseurs : ainsi elle assure l’impunité à celui qu’elle a osé arrêter, puisqu’il pourra toujours dire : « c’est pas moi, c’est l’autre » et le tour est joué !
dans ces communes de la ceinture rouge Parisienne ,résident de nombreuses communautés non-souchiennes , donc la vie est parfois rude , mais pas "d,amalgame " . . .!!faudrait pas chagriner les tenants de la société plurielle . .!!
salutations.