Chemin de fer à Kinshasa en 1930
Une équipe internationale, dirigée par les universités d’Oxford et Louvain et associant des chercheurs de l’IRD, l'Institut de recherche pour le développement (IRD), basée à Marseille, vient de publier une nouvelle étude dans la revue Science, qui révèle où, quand et comment la pandémie mondiale de sida est née.
Grâce à une analyse des données génétiques sur le virus de l'immunodéficience humaine (VIH), il a été déterminé que le fléau a éclaté en 1920 à Kinshasa, capitale de l’actuelle République démocratique du Congo. Le VIH, issu d'une transmission du virus de l'immunodéficience simienne (VIS) qui infecte naturellement les grands singes du sud du Cameroun, a été transmis à l'homme par le chimpanzé.
Cette contamination est attribuée à des parties de chasse, lors desquelles un homme aurait pu être mordu par un singe infecté ou se serait blessé lors de son dépeçage, ou à la consommation de viande de brousse.
Entre 1920 et 1950, le développement des chemins de fer a fait de Kinshasa l'une des villes les mieux desservies d'Afrique, favorisant ainsi la propagation du virus et le développement de foyers secondaires. L'augmentation de la prostitution dans les années 60 ainsi que l'utilisation de seringues non stérilisées auraient achevé de transformer cette épidémie en pandémie.
La Provence
Commentaires
Il me semble que cette étude édulcore la réalité. En fait, dés les années 1978-1980, cette question avait été étudiée aux USA, car 7 cas de cette maladie venait d’y être découverts : L’administration sanitaire américaine enquêta et constata que tous les 7 étaient des Haïtiens, homosexuels, héroïnomanes. C’est pourquoi cette maladie fut appelée la maladie des « 3H », qui au bout d’un an devint des « 4H » car l’hémophilie apparu comme nouveau facteur de transmission. Ce n’est que plus tard quand Luc Montagné découvrit le virus responsable qu’on l’appela sida.
Evidemment la question s’est immédiatement posée : pourquoi des Haïtiens ? LA réponse fut assez facilement trouvée : après l’indépendance du Congo belge en 1960, Haïti cherchait à établir des liens avec un pays parlant le français, mais pas un pays lié à la France que les Haïtiens détestent. L’ex-congo belge offrait une belle occasion. Mais les congolais qui ne savaient pas quoi faire de ces Haïtiens, les envoyèrent dans la forêt équatoriale où eux mêmes n’y allaient pratiquement jamais, et encore avec beaucoup de précautions. C’est ainsi que ces Haïtiens se retrouvèrent dans des contrées encore à l’état sauvage, non informés des divers dangers dont ceux liés aux maladies inconnues. Les tribus de ces forêts mangeaient le crâne des singes, d’où le développement de la maladie quand ces Haïtiens retournèrent à Haïti et la répandirent en raison de leur homosexualité et des piqûres de drogue.
Le sida était donc plus ou moins endémique dans ces contrées reculées des forêts mais n’en sortait pratiquement pas . A l’époque on trouva même trace d’un marin portugais qui au XVIIème siècle mourut au Portugal sans doute de cette maladie après avoir exploré la forêt congolaise. Cette étude ne fait que confirmer ce que l’on savait déjà, sans doute d’une manière plus précise, mais en omettant l’homosexualité comme facteur de transmission : comme quoi la vérité scientifique s’incline devant le politiquement correct!