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"Madame le président": sanctionné, le député UMP nie toute provocation


"Madame LE président": la polémique qui agite l... par BFMTV

C'est une petite phrase qui lui coûte cher. Lundi soir dans l'hémicycle, le député Julien Aubert s'est obstiné à employer le masculin au lieu du féminin en s'adressant à la présidente de séance. Une effronterie qui va le prive d'une partie de son indemnité parlementaire. 

Lors du débat sur la transition énergétique, l'élu du Vaucluse a appelé la présidente de séance, la Sandrine Mazetier, «Madame LE président».

 

                            

Depuis son perchoir, celle-ci l'a d'abord rappelé à l'ordre, lui demandant de respecter la présidence et le règlement de l'Assemblée nationale en l'appelant «Madame LA présidente». 

«Au , il vaut mieux s'appeler Thévenoud qu'Aubert»

Mais le député de l'opposition lui a tenu tête répondant qu'il ne faisait que suivre «l'Académie française» en disant «Madame le président». Voilà qui lui vaut une inscription au procès-verbal et la privation pendant un mois, du quart de son indemnité parlementaire. L'élu UMP ne s'est pour autant pas démonté. S'adressant ensuite à la ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal, il l'a appelée «Madame LE ministre».



«Au Parlement, il vaut mieux s'appeler Thévenoud qu'Aubert», déplore, auprès du parisien.fr, le député UMP, relevant qu'on le prive de 1400€ d'indemnités alors que le député socialiste -débarqué du gouvernement pour cause de problèmes fiscaux- n'a pas été sanctionné. Selon lui, la sanction qui lui est infligée est «totalement disproportionnée» et vise à «intimider l'opposition».

«Mes collègues veulent se cotiser», ajoute-t-il, même s'il estime que «le sujet n'est pas financier». «Mon seul tort est d'avoir parlé français», se défend l'élu, dénonçant une volonté d'«imposer une vision politisée du langage avec une pression financière». «C'est la théorie du genre qui est derrière», avance-t-il encore. «C'est la novlangue.» Le député UMP, qui se défend de toute provocation, assure que «le groupe entend protester très bruyamment au moment de la reprise des débats», ce mardi après-midi.

Julien Aubert et Sandrine Mazetier ont déjà eu ce type de confrontation dans l'hémicycle. En janvier 2014, alors que le député du Vaucluse donnait déjà dans le «Madame le président», Sandrine Mazetier, qui présidait alors une séance, lui avait répondu avec humour : «Monsieur la députée. Vous étiez la dernière oratrice inscrite. La discussion générale est donc close.»

Le Parisien - 07 10 14

Commentaires

  • La théorie du genre dans toute son absurdité ! Il s'agit maintenant par la répression de la langue officielle, celle fixée par l'Académie, d'imposer l'idéologie féministe dans ce qu'elle a de plus hystérique ! A quoi joue cette inutile alors que le pays est en train de crever ?

  • Il y a quelques années les féministe lutaient contre la féminisation des noms de fonction. Par exemple elles rejetaient les noms pourtant déjà courant comme « docteresse » ou « mairesse » ou encore « inspectrice » car elles affirmaient que les femmes étaient des hommes comme les autres. Aujourd’hui changement de décor, il faut tout féminiser ; c’est que, entre temps les hommes sont devenus des femmes comme les autres !

  • Les gens de gauche sont en général médiocres d' intelligence et de sens moral, faignants, mais avides d' honneur et d' argent.
    Dans toutes les fonctions qu'ils occupent ils tentent de compenser leur incurie par des manoeuvres relevant de la démagogie la plus incroyable. Ils tentent de détruire tout ce qui est bon et beau
    Ce sont des êtres totalement amoraux .

  • Le gauchiste Bartelone est incapable de parler sans notes , contrairement à Aubert. Il n' arrive même pas à lire sans hésitation.
    Les deux petites frappes EELV, de Rugy et la pompeuse Pompili n'ont rien à faire dans une assemblée parlementaire, il n' y a qu' en France qu'on voit de tels énergumènes .
    J'espère qu'Aubert ira jusqu'au bout pour faire reconnaître son bon droit, car cette affaire n'est pas anodine.
    Ces socialopes immondes ne gèrent pas la France, ils se servent de leurs fonctions pour imposer une idéologie grotesque et criminelle. Ils devront être jugés. Ils devront aussi avouer quelles sont les organisations qui leur donnent des ordres.

  • marrant cette petite altercation, car la droite "traditionnelle" est soumise idéologiquement à la gauche depuis des lustres . .!!
    salutations.

  • Parmi ses attributes sexuelles, Sandrine a une vagine ;o)

  • et sa clitorise...

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