Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Accueil hostile en Tunisie: BHL donne sa version !

A peine rentré de Tunisie, où l'attendait un comité d'accueil hostile, Bernard-Henri Lévy a tenu à donner sa version des faits. Il ne s'est pas passé «grand chose» à l'aéroport de Tunis Carthage, affirme le philosophe ce dimanche sur le site Internet du Point.

   

Arrivé dans la nuit de vendredi à samedi dans la capitale tunisienne, où il devait rencontrer des personnalités libyennes, l'intellectuel français avait eu la surprise d'être attendu par des manifestants hostiles à sa venue. Des dizaines de Tunisiens scandaient «BHL dégage» et «Non aux intérêts sionistes en Tunisie», le contraignant à sortir de l'aéroport par une porte dérobée.

Il s'agissait «d'islamistes ou peut-être d'exilés kadhafistes», affirme ce dimanche Bernard-Henri Lévy, qui préfère y voir un non-événement. «L'événement, s'il y en a un», note-t-il «c'est ce qui a suivi. Et c'est ce vent de haine et de folie qui s'est mis à souffler dans les rédactions, sur la Toile, sur les réseaux sociaux. En quelques heures, j'étais devenu, dans le meilleur des cas, je veux dire dans les journaux convenables, un "intellectuel juif", ou un "agent sioniste", venu semer le désordre et déstabiliser, à moi tout seul, la jeune tunisienne».

Et l'écrivain dément avoir eu l'intention de rencontrer, comme l'assurait Rue 89, «le Libyen Abdelhakim Belhadj et l'islamiste tunisien Rached Ghannouchi" - c'est-à-dire, si je peux me permettre, ce qu'il y a de moins fréquentable sur les scènes libyenne d'un côté, tunisienne de l'autre». Il dément également avoir été expulsé du pays, comme le rapportait une partie de la presse tunisienne samedi.  «Vous imaginez un citoyen français expulsé comme ça, sans raison, par un pays ami et, de surcroît, démocratique ? Et où en serions nous si les autorités tunisiennes [...] cédaient à la pression, je ne dis même pas de la rue, mais de quelques poignées de fanatiques drogués à l'antisémitisme le plus enragé ? Non. Tout cela est grotesque. Je suis parti quand ma réunion libyenne s'est terminée. Et les autorités tunisiennes, pour ce que j'en ai vu et su, se sont comportées de façon parfaitement normale».

Le Parisien - 02 11 14

Commentaires

  • Voila un bel entartage! Ce n'est pas glorieux!
    BHL devrait se retirer de la scene, personne n'en veut plus. Il a fichu la poisse en Irak et en Libye.. qu'allait-il faire en Tunisie? N'en a t-il pas encore fait assez ? A la niche!

  • Les Tunisiens ont compris que là où le nauséabond BHL passe, le sionisme le plus mortel est à l'oeuvre, comme en Libye et en Syrie. Cela lui va bien d'éructer à longueur d'interview le mot "haine" !

  • Les Tunisiens sont moins bêtes que les Français !

  • Lui qui compte sur les arabo-musulmans pour détruire les peuples européens et la civilisation européenne.....on comprend qu'il soit fou furieux.

Les commentaires sont fermés.