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Sarkozy en meeting à Paris : «A-t-on jamais vu la France dans cet état?»

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   Pauline Théveniaud | Publié le 07.11.2014, 19h42 | Mise à jour : 20h31                                    

 

                                

Porte de Versailles (Paris), ce vendredi. Nicolas Sarkozy a tenu son grand meeting parisien devant plusieurs milliers de personnes. | LP/Olivier Corsan

                    
A l', il veut «tout changer du sol au plafond». Mais ce vendredi soir, n'est pas resté cloîtré entre les murs de la rue de Vaugirard. A l'occasion de son grand meeting parisien de la porte de Versailles, l'ancien chef de l'Etat a tenté de s'élever bien au-delà de la simple course à la présidence de l'UMP.

Donner du souffle à une campagne dont on dit qu'elle patine. Prendre de la hauteur, alors que la guerre des chefs fait déjà rage à coups de petites phrases. Pour l'occasion, son ex-conseiller spécial avait repris la plume. En ressort un discours aux accents gaulliens, truffé de références historiques et... emprunt d'une certaine dramaturgie.

«A-t-on jamais vu la France dans cet état? Avons-nous jamais connu une telle colère? A-t-on jamais ressenti une telle perte de crédit de la politique? A-t-on jamais ressenti un tel climat de défiance, de suspicion, de renoncement?» entame Sarkozy. Il lui est impossible, jure-t-il, de «rester les bras croisés devant le spectacle affligeant de notre pays qui sombre». Il trouverait «irresponsable», de ne pas entendre «la colère qui monte».

Et 2017? «Chaque chose en son temps»

Le voilà donc de retour. Pour «construire quelque chose de neuf». «Il faut courageusement tout remettre à plat pour être capable de nous réinventer», comme... «le général de Gaulle appeler au rassemblement de tous les Français», lance-t-il. Va donc pour un parti «dans lequel tous les Français sans exception pourront se reconnaître», sans «tendances, courants, chapelles» et dont «la vertu cardinale devra être le refus du mensonge». Oui, il y aura bien des primaires, évacue-t-il. Et d'ailleurs des votes «pour trancher nos débats».

Mais déjà, Nicolas Sarkozy s'éloigne de la rue de Vaugirard. Il préfère parler de la République, la «grande question politique d'aujourd'hui». Cette République «indivisible» qu'il oppose longuement au modèle démocrate «divisible», lui. Au passage, il fustige les corps intermédiaires, la politique familiale, éducative et culturel du gouvernement, parle de l'Europe.

Mais pas question de se prononcer sur sa candidature à la présidentielle de 2017. «Chaque chose en son temps», tempère-t-il, avant de... promettre à des militants conquis : «Ensemble, nous allons dessiner les voies par lesquelles la France retrouvera sa grandeur.»

LeParisien.fr

NdB: Sarkozy a plus que sa part dans l'état de décomposition de la France ! Que ce nuisible retourne d'où il vient!  Bateleur de souk !

Commentaires

  • Le plus pitoyable c’est Le Parisien qui nous livre là un article bourré de fautes, dont « emprunt » au lieu de « empreint ». Et ce sont ces journaleux qui veulent nous donner des leçons ! Enfin passons. Sarkozy a donc payé plusieurs milliers d’intermittents du spectacle pour qu’ils lui fassent sa claque. A combien revient un tel meeting ?

  • A croire qu'il y a il y a une préférence nationale pour la médiocrité ! Car ce sont bien les Français qui élisent leurs présidents, pas les Chinois ou les Allemands. Les Français (je parle de la masse des électeurs UMPS, de leurs alliés et complices) sont un peuple médiocre qui aime les médiocres, qui élit régulièrement des médiocres, l'un chassant l'autre. Ils se choisissent des incompétents et des nuisibles qui ont juré leur propre perte !
    Sakozy a juré d'imposer "par la contrainte si nécessaire" (SIC) le métissage à la France. Il est l'ennemi absolu de la France et des Français de souche. Pire que le triste avorton de Hollande, et c'est peu dire !

  • Il est en effet grandement responsable de la perte de confiance des francais envers leurs politiques
    Il tente de nous rejouer le scenari de l'homme providentiel qui va tout mettre a plat et dans le bon sens
    Le meme discours qu'en 2007, auquel j'ai cru ( a ma grande honte ) comme beaucoup de francais
    avant de constater avec effarement la dimension de l'imposture
    On ne m'y reprendra plus
    Casse toi, pov con!

  • Tous ces bateleurs nous trompent . Ils savent que c'est en entendant de belles paroles vides que nous sommes contents . La démocratie fait les démagogues . Platon , So phocle , Euripide , Aristophane et d'autres n'ont jamais raté une occasion de le dire .
    C'est vrai encore de nos jours , mais les choses sont plus complexes : ce que les ignorants , le populo , considèrent comme des résultats catastrophiques est exactement ce que voulaient les politiciens . Plus encore qu'incompétents , ce sont des criminels . Ceux qui financent ces hommes de peu savent qu'il n'est aucune sale besogne qu'ils ne soient disposés à accomplir sans état d'âme . .
    La démocratie n'est pas seulement le règne illégitime de la plèbe , c'est le renforcement du pouvoir ploutocratique . Les catastrophes soigneusement préparées servent à effrayer ceux que l'on prévoit d'assujettir .
    Les politiciens criminels n'ont jamais à rendre de comptes pour leurs forfaits . Loin de là . Ils sont récompensés et conviés à en commettre d'autres .
    Holland , Sarko , Chirac . Regardez-les ! Moi , je préfère Mesrine .

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