Publié le 15.11.2014, 14h05 | Mise à jour : 15h13
Le président russe Vladimir Poutine, acculé par une partie des dirigeants du G20, à cesser d'alimenter le conflit séparatiste à l'est de l'Ukraine, va quitter Brisbane plus tôt que prévu.
Le tigre de Moscou recule d'un pas, ça ne signifie pas qu'il cède. Le président russe Vladimir Poutine va quitter plus tôt que prévu dimanche le sommet du G20 à Brisbane, a indiqué samedi une source au sein de la délégation russe. Fâché de devoir faire front contre les pays occidentaux qui lui reprochent presque unanimement l'attitude de la Russie vis-à-vis du conflit séparatiste en Ukraine.
«Le programme pour la deuxième journée a changé. Il a été raccourci», a confirmé une source au sein de la délégation russe sous couvert d'anonymat, à propos de dimanche. Le président russe participera aux réunions du sommet, conclura sa présence lors d'une conférence de presse anticipée avant de s'envoler loin de Brisbane.
L'homme fort du Kremlin n'était de toute façon pas le bienvenu en Australie. Près d'un millier de personnes, qui défilaient dans les rues de Brisbane pour que les chefs d'Etat abordent les questions du climat et du virus Ebola, ont également visé le chef de l'Etat russe, des pancartes affichant : «Poutine, ôte tes mains de l'Ukraine».
La veille, le Premier ministre Tony Abbott,qui a pourtant ouvert le sommet ce samedi en appelant les dirigeants des vingt premières puissances de la planète à faire preuve de cordialité et de chaleur, avait reproché à Poutine de se comporter «en soviétique», estimant qu'il courait après «la gloire perdue du tsarisme». Il a aussi qualifié de crime la destruction du vol MH17 de la Malaysia Airlines au-dessus de l'Ukraine. Parmi les 298 passagers victimes, 38 étaient Australiens, victime, sans doute par erreur, d'un tir de missile que la Russie avait fourni aux séparatistes de l'est ukrainien.
Les quotidiens de l'île-continent avaient mis à la Une, ce samedi matin, des messages électroniques directement adressés à Poutine. «M. Poutine, il y a un mot que le peuple australien veut entendre : pardon» a titré le Courier Mail.
Selon des informations de la presse canadienne, le Premier ministre Stephen Harper a même attaqué frontalement Vladimir Poutine lors de leur première rencontre samedi matin: «J'imagine que je vais vous serrer la main, mais je n'ai qu'une seule chose à vous dire: vous devez sortir d'Ukraine», lui aurait-il dit.
De son côté le président des Etats-Unis Barack Obama s'était dit décidé «à s'opposer à l'agression russe contre l'Ukraine, qui représente une menace pour le monde», tandis que les Européens envisageaient, par la voix d'Angela Merkel, d'alourdir les sanctions contre la Russie, en visant les comptes en banque de personnalités russes influentes.
Quant à François Hollande, sur qui Poutine comptait faire pression pour obtenir la livraison de deux navires de guerre Mistral, il a pu, sans que le dossier soit évoqué entre les deux hommes pendant un entretien bilatéral à huis clos, appeler en préambule le président russe à résoudre «les turbulences» qui opposent les deux pays, notamment sur le sujet ukrainien.
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«Le programme pour la deuxième journée a changé. Il a été raccourci», a confirmé une source au sein de la délégation russe sous couvert d'anonymat, à propos de dimanche. Le président russe participera aux réunions du sommet, conclura sa présence lors d'une conférence de presse anticipée avant de s'envoler loin de Brisbane.
L'homme fort du Kremlin n'était de toute façon pas le bienvenu en Australie. Près d'un millier de personnes, qui défilaient dans les rues de Brisbane pour que les chefs d'Etat abordent les questions du climat et du virus Ebola, ont également visé le chef de l'Etat russe, des pancartes affichant : «Poutine, ôte tes mains de l'Ukraine».
La veille, le Premier ministre Tony Abbott,qui a pourtant ouvert le sommet ce samedi en appelant les dirigeants des vingt premières puissances de la planète à faire preuve de cordialité et de chaleur, avait reproché à Poutine de se comporter «en soviétique», estimant qu'il courait après «la gloire perdue du tsarisme». Il a aussi qualifié de crime la destruction du vol MH17 de la Malaysia Airlines au-dessus de l'Ukraine. Parmi les 298 passagers victimes, 38 étaient Australiens, victime, sans doute par erreur, d'un tir de missile que la Russie avait fourni aux séparatistes de l'est ukrainien.
Les quotidiens de l'île-continent avaient mis à la Une, ce samedi matin, des messages électroniques directement adressés à Poutine. «M. Poutine, il y a un mot que le peuple australien veut entendre : pardon» a titré le Courier Mail.
Selon des informations de la presse canadienne, le Premier ministre Stephen Harper a même attaqué frontalement Vladimir Poutine lors de leur première rencontre samedi matin: «J'imagine que je vais vous serrer la main, mais je n'ai qu'une seule chose à vous dire: vous devez sortir d'Ukraine», lui aurait-il dit.
De son côté le président des Etats-Unis Barack Obama s'était dit décidé «à s'opposer à l'agression russe contre l'Ukraine, qui représente une menace pour le monde», tandis que les Européens envisageaient, par la voix d'Angela Merkel, d'alourdir les sanctions contre la Russie, en visant les comptes en banque de personnalités russes influentes.
Quant à François Hollande, sur qui Poutine comptait faire pression pour obtenir la livraison de deux navires de guerre Mistral, il a pu, sans que le dossier soit évoqué entre les deux hommes pendant un entretien bilatéral à huis clos, appeler en préambule le président russe à résoudre «les turbulences» qui opposent les deux pays, notamment sur le sujet ukrainien.
LeParisien.fr
Commentaires
La propagande occidentale serait-elle bien faite ?
La question mérite d'être posée . J'admire ces fieffés menteurs qui transforment d'authentiques criminels en victimes . Qui a payé les pantins de la place Maïdan ? Qui a organisé l'insurrection contre le Président légitime de l'Ukraine ? Qui a abattu l'avion malaysien et pourquoi ?
Qui cherche à entraîner le monde dans une nouvelle guerre ? .
Tout cela relève de la farce et l'on n'admirera jamais assez le sang-froid de Poutine .
Le KGB produisait des hommes d'une autre trempe que les ignares dont la seule étude fut la lecture du " Monde " .
L'Occident ! Alignez ceux qui l'incarnent et osez prétendre que leur spectacle ne produit pas en vous un besoin irrépressible de dégueuler !
C'est le front uni des thalassocraties anglo saxonnes contre le grand Empire continental cerné militairement et économiquement de toutes parts. Les grandes lois de la géopolitique sont incontournables ! Le rideau de fer est à nouveau tombé autour de la Russie, l'Ukraine n'étant qu'un prétexte. Si ce n'avait été l'Ukraine, les maîtres de l'Empire du Bien auraient trouvé autre chose (ils avaient déjà essayé la Géorgie). Quant à la pauvre France, à la remorque de l'oncle Sam…c'est pitoyable ! Quelle honte !
par chance pour la Russie , Poutine n,est pas vraiment un faible ou un mou comme le sieur Hollande . .!!
salutations.