Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

La France, pays judéo-chrétien ou helléno-chrétien ?

 VNpz70Z.jpg

Sainte Chapelle (Paris)

9h22

Pour Florian Toumit, journaliste, la France n’est pas un pays judéo-chrétien mais un pays helléno-chrétien.

La France, née du baptême de Clovis en 496, a treize siècles de royauté catholique en elle qu’il serait bon de regarder pour lui redonner ses lettres de noblesse helléno-chrétienne.

Au lieu de « L’Identité malheureuse » d’Alain Finkielkraut ou du « Suicide français » d’Éric Zemmour (qui ne sont pas chrétiens), nous parlons ici de destruction par des élites traîtresses de cet héritage helléno-chrétien que nous devons retrouver si nous voulons nous relever.

 
 

[...] On se remémore la phrase désormais célèbre de Claude Guéant : «Toutes les civilisations ne se valent pas». Une civilisation qui noie la France sous l’immigration massive, l’art contemporain, la culture littéraire et musicale de marché et non plus populaires (de Louis-Ferdinand Céline à Georges Brassens en passant par Michel Audiard) mérite, en effet, de crever.

La France chrétienne, elle, n’avait rien détruit mais naquit dans l’eau baptismale. La société actuelle, issue des principes révolutionnaires de 1789, ne fait que détruire pour exister dans le mimétisme du capitalisme financier prédateur de destruction qui a pris le capitalisme entrepreneurial.

Dans cette fuite en avant, d’homme nouveau non chrétien, la famille est un dernier verrou à faire sauter pour effacer ce qu’il reste de la France catholique. [...]

bvoltaire

FDS

Commentaires

  • Analyse très superficielle parce qu'elle fait l'impasse sur l'essentiel , le support anthropologique de notre civilisation .
    Il y a pourtant un titre de la prestigieuse collection " L'Evolution de l'Humanité " qui oriente dans la bonne direction :
    Eugène Pittard : Les races et l'histoire .
    L'auteur reconnaît dans la race la continuité d'un type physique . Ce groupement naturel se défait constamment .
    Le problème à poser : quelle est la nature de l'aristocratie qui oriente la destinée du groupe ? .
    Nos grands clercs évitent ce genre de questionnement . Allez savoir pourquoi ...
    - Finecrotte et Zemmour ! Autant reconnaître que " les carottes sont cuites " , ce que fit Louis-Ferdinand .
    L'auteur de " Mea culpa " n'avait pas compris que l'espoir viendrait de l'Est .
    - pour ceux qui désirent autre chose que du Zemmour , ceux qui ne redoutent pas fr voir malmenées des idées toutes faites , consulter et diffuser
    Kerry Bolton : Stalin .
    L'auteur est pourvu d'un doctorat en théologie mais il est de ces esprits libres que Nietzsche prisait .
    Aucun éditeur français ne se risquera à faire traduire l'une quelconque de ses oeuvres .
    Et tous invoquent le combat libérateur de notre Voltaire .
    Les fumiers !

  • pas de souci : la France est en train de crever . . .!!
    salutations.

  • Judéo-christianisme ou Helléno-christianisme ? L'article est un peu court historiquement sur cette affirmation !
    Il faudrait revenir à la genèse du christianisme…et du judaïsme, lui-même imprégné d’influences païennes orientales, ainsi qu’à la nature profonde des innombrables paganismes (pluriel !) qui ont structuré le religieux et la conception du monde des (Indo) Européens depuis plusieurs millénaires avant l’arrivée du christianisme, et qui n’ont pas disparu, résumés par le mot « hellénisme ».
    Mais nul mieux qu’un « païen helléniste » pour expliquer cela ! Voici une définition du judéo-christianisme par Guillaume Faye (in Pourquoi nous combattons-2001). Elle ne devrait pas choquer certains catholiques traditionalistes :

    JUDEO-CHRISTIANISME
    Ensemble de la conception du monde propre au judaïsme et au christianisme, mais à laquelle ce dernier a conféré sa forme majeure, agissant d’abord en tant que religion puis, à partir des temps modernes, d’idéologie.
    L’implantation du judéo-christianisme a constitué un apport allogène, une acculturation, dans une Europe panthéiste et polythéiste. D’où une schizophrénie culturelle et mentale constante : d’un côté, une conscience christianomorphe égalitaire et universaliste ; de l’autre, une conscience païenne, particulariste. La mentalité scientifique s’est développée contre l’esprit judéo-chrétien, dans la lignée du paganisme, mais en revanche, les idéologies politiques (égalitaires, cosmopolites, progressistes, individualistes) ont plutôt suivi le sillage de la mentalité judéo-chrétienne. Les postulats marxistes, par exemple, qui innervent toujours la gauche (même après la fin du marxisme historique) sont une laïcisation directe des doctrines judéo-chrétiennes de salut. De même, l’hégémonie américaine et son interventionnisme « humanitaire », comme son modèle marchand de société, se réclament directement du judéo-christianisme, dans sa version protestante. Il est important de noter que le judaïsme (qui a échappé au schisme paulinien du christianisme) n’a jamais été universaliste ni cosmopolite, puisque l’impératif communautaire du « peuple élu » a toujours prévalu sur toute autre considération spirituelle.

    Le catholicisme traditionnel, élaboré au Moyen-âge, marque pourtant une acclimatation, une certaine « paganisation » du judéo-christianisme ; il fait partie, en ce sens, et intégralement, des traditions européennes, mais ne saurait en détenir le monopole.
    En effet, dans les arts, la culture, la philosophie, les mentalités et les rites populaires, le paganisme est partout resté présent et vivant. De même, il ne faut surtout pas comparer la christianisation de l’Europe avec l’implantation actuelle de l’islam. Le christianisme a été élaboré par les Européens eux-mêmes à partir de sources étrangères, tandis que l’islam – qui doit être considéré comme une menace plus grande encore que l’américanisation – s’impose en bloc, sans aucune acclimatation possible, comme une conception du monde et de la société radicalement contraire et hostile au mental et aux traditions des Européens.

    Le christianisme de Vatican II, retour aux sources bibliques du christianisme primitif, constitue une rupture du compromis sacral pagano-chrétien. Il inaugure aussi un transfert vers le profane des dogmes religieux du christianisme, une politisation de ses principes spirituels et provoque, de ce fait, un effondrement de la pratique religieuse catholique. En effet, ayant délaissé la langue sacrée, le latin, (alors que jamais l’islam n’a délaissé l’arabe classique), ayant succombé aux sirènes de la « modernité », le néo-christianisme né au Concile de Vatican II, (mais qui est aussi un paléo-christianisme, un retour aux sources ultra-égalitaires de l’Eglise primitive), abandonnant cette sacralité qui provenait d’une énergie ancestrale, souterraine et inconsciente, retombe dans l’athéisme pur et simple, comme le montrent les œuvres des théologiens catholiques modernes.
    Les églises contemporaines ressemblent à des bureaux de poste et n’ont plus rien à voir avec les cathédrales. Le discours des prélats officiels est le même que celui des syndicalistes. En oubliant sa sacralité païenne, en évacuant le culte des Saints et de la Vierge-Marie, le néo-christianisme de Vatican II a détruit sa dimension religieuse et s’est affirmé comme une idéologie objectivement contraire au destin des peuples européens. La comparaison est tentante avec le christianisme primitif, qui s’imposait comme une contestation du patriotisme romain , avant l’ aggiornamento du IVe siècle.
    A preuve : la tolérance « œcuménique » de l’Eglise officielle envers l’offensive de l’islam, l’alignement systématique des prélats sur les positions néo-trotskistes, leurs encouragements constants à l’ethno-masochisme et, d’une manière générale, leur ajustement presque parfait sur la classe intello-médiatique politiquement correcte, tous rassemblés autour du dogme hypocrite de la religion des droits de l’homme. A l’est, l’Eglise orthodoxe n’écoute pas, heureusement, les mêmes sirènes. L’Eglise catholique officielle est en train de se suicider ; mais elle n’entraînera pas dans sa mort l’âme véritable des peuples européens.
    Pourquoi ? Parce que – et on le voit bien avec la défection massive dont elle fait l’objet – l’Eglise post-conciliaire s’est coupée de la sacralité populaire et des véritables pulsions inconscientes des peuples européens. Les opérations de « marketing » (comme les Journées mondiales de la jeunesse) n’y changeront rien. L’Eglise se condamne à n’être qu’une secte parmi d’autres, balayée par le vent chaud de l’islam.

    Que doivent faire alors ceux qui ont l’esprit de résistance ?
    La réponse est la suivante : un compromis historique est évidemment possible entre ceux qui se disent authentiquement païens et ceux qui, catholiques ou orthodoxes, continuent de pratiquer le christianisme européen traditionnel. Car aucune résistance aux offensives actuelles ne peut être opérée sans le secours de ce que nous appellerons, faute de mieux, l’ « âme païenne », celle des deux divinités associées, Apollon et Dionysos. Pierre VIAL pouvait par exemple écrire : « L’Europe a vécu, vaille que vaille, pendant 2000 ans avec le christianisme, et cela, il ne faut jamais l’oublier, il ne faut jamais le gommer. Cela fait partie d’un héritage, notre héritage, et il faut l’assumer comme toutes les autres parties de l’héritage, celles qui plaisent et celles qui plaisent moins. » (in Une Terre, un Peuple).
    Autrement dit, un authentique païen s’opposera toujours à ce qu’une église soit transformée en mosquée, à ce qu’un minaret supplante un clocher. Alors qu’un prélat de l’Eglise officielle sera d’accord…
    Ce qui fut prouvé.

  • Merci Dirk pour cette exégèse. Mais que pense Gaelle de la thèse paienne qui y est "intégrée" ?

  • Je crois que fondamentalement, notre civilisation et notre culture sont avant tout gréco-latines !

  • @ Décée: je pense qu'il n'y a pas de contradiction profonde entre le paganisme et le christianisme du Nouveau Testament, des origines.
    Jésus aimait les païens, les infréquentables aux yeux des Pharisiens.

    Pour moi, le paganisme se prolonge naturellement par le christianisme.

    Mais on ne peut pas débattre de tout cela dans un commentaire.

    La sonde Rosetta (pierre de Rosette) est au départ un acte de foi. Et pas seulement dans la science.

  • @ merci de votre commentaire, je m'étais trompée donc ...

  • l,essentiel étant qu,un païen et un chrétien oubliant leur différence font front sur l,offensive de l,islam sur notre pays et l,europe .
    salutations.

  • @Décée, ce n'est pas tout à fait une exégèse…qui demanderait des pages, mais le point de vue d'un païen, c'est à dire le contraire absolu d'un athée. Relis la citation de Pierre VIAL à la fin (pourtant un "dur" du paganisme), qui a compris l'essentiel.
    Un authentique païen (selon G.Faye) sera toujours plus proche d'un catho tradi s'étant dépouillé du fatras "judéo" de sa religion que de n'importe quel autre citoyen athée matérialiste
    et déraciné. Le judéo-christianisme se trouve chez les cathos de gauche essentiellement, mais surtout, il est largement dilué dans toute la société : il est l'essence même des calamiteux et suicidaires "Droits de l'Homme" ainsi que de l'idéologie égalitaire ! La ND a surabondamment traité de cette problématique.

Les commentaires sont fermés.