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  • Obama régularise les clandestins : vers l’explosion des USA ? par Guillaume Faye

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    25/11/2014 – WASHINGTON (via le blogue de Guillaume Faye)
    Passant par dessus l’avis du Congrès et utilisant la procédure du ”décret exécutif”, le président Obama vient de régulariser 5 millions de clandestins ”latinos”, originaires du Mexique et d’Amérique latine ; sur un total estimé (ou sous-estimé) de 11 millions de sans-papiers présents aux États-Unis. C’est la plus grande régularisation de toute l’histoire du pays, celles de Clinton et de Reagan ayant été beaucoup plus limitées. Un journal new-yorkais parle d’« obamnestie ».

    La vague hispanique

    Après sa déroute aux élections législatives de mi-mandat le 4 novembre face aux Républicains hostiles à la régularisation des sans-papiers, Obama a décidé de passer en force. John Boehner, le chef de la majorité républicaine à la Chambre des représentants l’a accusé d’agir « en roi ou en empereur ». Joe Arpaio, un shérif du comté de Maricopa (Arizona) qui lutte depuis longtemps contre l’arrivée incessante des illégaux depuis le Mexique a lancé une procédure en justice contre le président. Les gouverneurs du Texas, Rick Perry, et du Wisconsin, Scott Walker, menacent de l’imiter.

    Le Congrès pourrait aussi refuser les crédits que nécessiteront cette régularisation en provoquant un shutdown (”verrouillage”) budgétaire. Les partisans de cette régularisation de grande ampleur avancent un argument sophistique auquel il fallait penser : cela fera 5 millions de contribuables en plus, puisqu’ils ne travailleront plus au noir !

    Cela fait longtemps que les États-Unis font face à une véritable invasion migratoire venue d’Amérique latine. Pourtant, ils essayent de se protéger beaucoup plus efficacement que l’Europe de Schengen par la construction d’un mur et l’organisation de patrouilles de nombreux garde-frontières, le long du Rio Grande. La population blanche du Midwest est de plus en plus inquiète de cette vague hispanique qui bouleverse l’équilibre démographique, racial et culturel de la région.

    Autant dire que la décision d’Obama apparaît comme une aggravation de la menace et une catastrophe. L’élue républicaine du Minnesota, Michelle Bachman a déclaré : « tout ce que nous allons récolter, ce sont des électeurs illettrés », en créant un scandale dans la sphère du politiquement correct, même dans son parti.

    En effet, cette régularisation va avoir un effet d’attraction sur les millions d’autres candidats qui, au Mexique et en Amérique latine (voire venus d’ailleurs dans le monde !) ne rêvent que d’entrer illégalement aux Etats-Unis. Maintenant, ils peuvent espérer pénétrer d’abord et être régularisés ensuite, un jour.

     

    D’autant que, comme en Europe, les expulsions de clandestins, bien que plus sérieuses, ne touchent qu’une minorité. De plus, cette obamnestie risque évidemment d’avoir un effet en Europe et notamment en France où l’on pratique déjà des régularisations à petit flux continu et où l’on va être tenté par une opération massive de régularisation des fameux sans-papiers, tant choyés par l’oligarchie.

    L’idéologie d’Obama

    Que cherche Obama ? Passons sur les cuisines électorales internes : on prétend qu’il vise à diviser un peu plus le GOP (“Great Old Party”, le Parti républicain) déjà partagé sur l’immigration entre les opposants et ceux qui recherchent un électorat latino de tempérament conservateur, et aussi déstabilisé par le mouvement des Tea Party. Mais Obama ne se représentera pas, donc l’électoralisme ne l’intéresse pas. Sa démarche est peut-être idéologique. Mr. Obama n’est pas d’abord un politicien. Il a des idées derrière la tête, c’est un militant.

    En effet, le premier président noir de l’histoire n’a jamais caché sa sympathie pour un modèle qui ne serait plus une ”Amérique blanche” mais un pays totalement multiracial et multiculturel. Historiquement, le melting pot (”creuset”) américain n’a jamais signifié la multiracialité mais la fusion dans une même nation d’immigrants de diverses origines européennes ; les Etats-Unis se pensant comme une nouvelle Europe, c’est-à-dire comme un pays tout de même globalement homogène d’un point de vue ethnoculturel(1).

    Or, nous assistons à un basculement capital : pour des raisons démographiques et migratoires, les États–Unis sont en train, au cours de ce début du XXI<supème siècle, de voir les ”Blancs” (terme légal outre-Atlantique) passer en dessous de la barre des 50%. Il se pourrait qu’Obama cherche tout simplement à accélérer le mouvement. Il suit ses convictions : ”déseuropéaniser” l’Amérique. En faire le creuset du monde entier. Lui-même étant d’origine mêlée, keynianne et anglo-saxonne, il projette sur ses conceptions politiques sa situation et sa psychologie personnelles. Une Amérique majoritairement ”blanche”, d’origine ethnique européenne, ne lui semble pas acceptable. En ce sens, il est en phase parfaite avec l’idéologie dominante dans tout l’Occident, de Saint-Germain-des-Prés à Yale. L’Amérique profonde de la low middle class (milieux populaires) ne partage pas cette vision des choses.

    L’hypothèse de l’éclatement des États-Unis

    Mais les mêmes lois produisant partout dans le monde les mêmes effets et les pays multiraciaux et multiculturels ayant tendance à verser dans l’instabilité, la division et le conflit endémiques (comme le remarquait déjà Aristote), le risque existe pour les Etats-Unis de connaître de grave troubles voire des partitions au cours de ce siècle. Les rêves de fusion et de métissage pacifiques n’existent que dans le cerveau des utopistes cosmopolites. Surtout en Amérique, espace continental aux dimensions immenses, où les métissages ne se pratiquent pas. Et où toutes les séparations sont possibles.

    Ce qui peut donc se produire aux Etats-Unis où la cohabitation entre populations d’origines différentes risque d’échouer, de tourner au vinaigre, au conflit, c’est un éclatement et une partition territoriale. Déjà, dans tous les États du sud, de la Californie à la Floride, la population hispanique est en train de devenir majoritaire. Au Mexique, il y a même des mouvements nationalistes qui militent pour une récupération de ces États perdus au XIX<supème siècle.

    L’hypothèse suivante est donc possible : après des troubles de haute ou de basse intensité, des États à majorité hispanique font sécession, ce qui ampute les É–U d’une partie du territoire fédéral. Dans la foulée, il est possible que se créent des enclaves afro-américaines semi-indépendantes. Des mégalopoles cosmopolites comme New-York ou Los Angeles pourront même accéder à un statut spécial.

    Ce sera évidemment la fin de la superpuissance américaine qui n’aura été qu’une comète dans l’histoire – trois siècles. Ceux qui balayent cette hypothèse devraient se rappeler la fin de l’Empire romain millénaire : les installations ”contrôlées” de Barbares ont fini aux Ve et VIe siècles par déboucher sur le démantèlement, le dépeçage de la romanité au profit de royaumes indépendants(2). Partout, l’histoire se répète au fil des siècles, sous des lumières différentes mais avec la même logique, implacable.

    Bien sûr, la doctrine officielle est que les É-U vont paisiblement devenir une nation multi-ethnique, à la fois anglo-saxonne, hispanique et tout ce qu’on veut d’autre, tout en conservant son dynamisme. Un modèle pour l’Europe, en somme. C’est une hypothèse possible mais je ne parierai pas un dollar sur elle. Il y aura certainement des Européens qui pourront se réjouir de ce possible éclatement ethnique de l’Amérique. Qu’ils fassent bien attention : ce spectre menace aussi l’Europe et il y sera beaucoup plus grave qu’aux É–U. Eux, risquent une sécession d’États ”hispanisés” et nous, en première ligne, nous affrontons déjà bien pis et plus urgent : une installation expansive, dans tous nos territoires, de populations fondamentalement hostiles, une hostilité ancrée dans l’histoire. Il est facile de comprendre de qui je parle. Notre destin est à la fois différent et commun. Mais la perspective de la victoire n’est pas exclue.

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    Notes :
    (1) La thèse de l’identité européenne des É-U, consubstantielle à sa nature, est défendue par le think tank American Renaissance, présidé par Jared Taylor.
    (2) Cf. Michel De Jaeghere, Les derniers jours, la fin de l’empire romain d’Occident, Les Belles Lettres. Paris, 2014.

  • Les Femen dans la cathédrale de Strasbourg : provocation et connivences !

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    Avec une grande assistance des médias de connivence et avec la non réactivité des autorités évidemment informées, un spécimen de la secte des « femhaines » s’est provocatoirement exhibé une fois encore dans un lieu de culte catholique, cette fois dans une des plus belles cathédrales de la chrétienté soi-disant pour protester contre la venue de François au Parlement Européen. 

    Il est triste aussi que la hiérarchie catholique, qui a nécessairement été avertie de la préparation de pareille provocation, n’ait pas exigé des autorités civiles, avec la fermeté nécessaire, la protection de ce lieu sacré, cette incomparable cathédrale de Strasbourg  sur le chemin de laquelle tant d’hommes se sacrifièrent pour sa libération il y aura bientôt 70 ans.

    Aujourd’hui, confondant humilité et soumission, non-violence et platitude, les tièdes réactions de l’Église de France devant l’incurie gouvernementale ne sont plus proportionnées aux incessantes injures et incitations à la haine contre les chrétiens et aux offenses contre des lieux sacrés que même les plus incroyants admirent et respectent. 

    Le président de l’AGRIF charge ce jour même ses avocats d’instruire sans délai la plainte qui s’impose contre l’injure faite aux chrétiens à Strasbourg.


    Plus que jamais, adhérez et soutenez la seule organisation combattive de défense des chrétiens devant l'opinion et devant les tribunaux ! 
     
    Bernard Antony
    Président de l'AGRIF
     
      
    *** 
     
    Contact presse :
    AGRIF  
    01 40 46 96 31 
  • Interrogé sur l'extrême droite, Zemmour menace de quitter le plateau d'Audrey Crespo-Mara

  • Irak - L' EI diffuse la vidéo d'un camp d'entraînement jihadiste pour entfants

    http://www.leparisien.fr/international/irak-daech-diffuse-la-video-d-un-camp-d-entrainement-jihadiste-pour-enfants-24-11-2014-4318975.php

  • Un site gay-friendly propose des vêtements pour bébés incitant les adultes à les violer…

     

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    « Retired XXL Porn Star » ou « Fuck me like a Porn Star », ce sont les messages que CafePress, un site Internet australien, propose d’inscrire sur des vêtements pour bébé. C’était avant que l’association Collective Shout tire la sonnette d’alarme et dénonce une banalisation voire une incitation aux abus sexuels sur les enfants. Comme par hasard, le site est gay-friendly. Le mug avec, dessus, le message « Non veut dire oui, oui veut dire anal », outre le fait qu’il parodie le slogan anti-viol « Non, c’est non », est assez clair. La polémique a eu pour effet de forcer CafePress de retirer ses articles les plus choquants de la vente.

    NDF

  • Une Femen torse nu dans la cathédrale de Strasbourg

     

    Devant la presse :

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    Comme elles n'ont pas été condamnées pour leur violente incursion dans Notre-Dame de Paris, elles auraient tort de se gêner.

    Addendum : l'AGRIF a décidé de porter plainte.

    Addendum 1 : A noter que le droit pénal local d'Alsace-Moselle, où le Concordat est encore en vigueur, condamne fermement ce genre d'acte dans son article 166 :

    "Celui qui aura causé un scandale en blasphémant publiquement contre Dieu par des propos outrageants, ou aura publiquement outragé un des cultes chrétiens ou une communauté religieuse établie sur le territoire de la Confédération et reconnus comme corporation, ou les institutions ou cérémonies de ces cultes ou qui, dans une église ou un autre lieu consacré à des assemblées religieuses, aura commis des actes injurieux et scandaleux, sera puni d’un emprisonnement de trois ans au plus."

    En 2006, le ministre de l'Intérieur avait confirmé ces dispositions locales.

    Addendum 2 : Réaction de l'abbé Grosjean sur le Figaro :

    "la profanation d'un lieu de culte n'est jamais anodine. Qu'on ne peut ni ne doit s'y habituer. Qu'à l'heure où des familles vivent dans l'angoisse l'attente du retour d'un fils ou d'un père otage, on ne peut admettre que d'autres jouent sur ce registre, et fassent ainsi l'apologie de la violence. C'est odieux. Alors on se dit qu'une fois encore, il ne faut pas se taire. Nous avons le droit, nous aussi catholiques, tout comme nos frères d'autres religions, au respect de nos lieux de culte, de ce que nous sommes, de ce qui est sacré pour nous. La laïcité, ce n'est pas de nous faire taire, ou de faire taire le Pape. La laïcité, c'est d'abord le respect. Il est urgent que l'État prenne les moyens de garantir à tous ce respect là."

    Michel Janva

    Le Salon Beige