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  • Réélue présidente de son parti, Marine Le Pen croit en son avenir présidentiel dès 2017.

     

     

     

     

     
     

    Comme la célébration de la victoire du marinisme, le XVe congrès du Front national, qui s'est tenu samedi et dimanche à Lyon, a validé la stratégie de la présidente réélue (seule candidate) avec 100 % des suffrages et affiché clairement le cap vers la présidentielle.

    Un lion (ou une lionne) enlacé dans la flamme frontiste, une vague puissante, des paysages magnifiques… Dans son discours de clôture amorcé par ces images, Marine Le Pen a dessiné une nouvelle fois le tableau noir de la France. Pour mieux s'afficher comme l'alternative, elle a lancé: «Messieurs Sarkozy et Hollande, vous avez tout raté!» Puis, tournée vers cette «magistrature suprême» qu'elle voit comme le moyen de reconstruire le pays, elle a enfin promis, sous les applaudissements d'une salle pleine, de libérer le «peuple de France». «Les seuls qui devraient être encore autorisés à parler de République française, c'est nous!» a-t-elle proclamé.

    La composition des nouvelles équipes dirigeantes du Front national révèle l'émergence de figures récentes. Dans un parti qui a toujours fonctionné selon des logiques internes, basées notamment sur l'ancienneté, ces ascensions nouvelles ne sont pas anodines. Le marinisme, devenu ainsi un axe stratégique de développement, montre que le mouvement a mesuré la capacité d'attraction de Marine Le Pen dans la société française.

    «Sarkozy, c'est la lose. Hollande, c'est l'échec économique. Et Marine, au contraire, dégage une empathie naturelle. Tout peut arriver»

    Steeve Briois, maire FN d'Hénin-Beaumont

    Théo, un jeune militant de Lorraine et fils de socialiste engagé, n'aurait jamais compté parmi les 83.000 adhérents si Jean-Marie Le Pen était encore président. Aussi, trois sujets le séduisent dans le FN d'aujourd'hui: l'État stratège, la critique de l'Union européenne et l'approche sociale. Contrairement à Steeve Briois, qui croit «dur comme fer» à une victoire à la présidentielle, Théo ne voit pas comment le FN pourrait combler son retard sur le plan des moyens humains. Steeve Briois, héros d'Hénin-Beaumont considéré comme le modèle à suivre en matière d'implantation locale, prédit pourtant des révolutions. «Nous perçons les plafonds de verre. Sarkozy, c'est la lose. Hollande, c'est l'échec économique. Et Marine, au contraire, dégage une empathie naturelle. Tout peut arriver.»

    Acclamée aux cris de «Marine à l'Élysée!» la présidente n'a pas l'intention d'éteindre la foi des supporteurs. Elle se dit «touchée» par leur confiance, leur promet de décrocher cette présidence avec les «territoires» et les «fédérations». Jean-Marie Le Pen l'encourage tout en revêtant son costume de gardien du temple. Il clame trois fois le mot «audace», insiste sur l'urgence de l'élection de sa fille à la tête du pays et prévient: «Nous approchons de l'heure de vérité et vous devez savoir qu'entre le désastre et la France, il n'y a plus que le Front national et les patriotes.»

    Partenaires européens

    Ces mots, le vice-président Florian Philippot aurait presque pu les prononcer lui-même. Arrivé en quatrième position à l'élection au comité central, 11 points derrière Marion Maréchal-Le Pen, il aurait sans doute aimé un score supérieur mais son ascension rapide, et la validation de la ligne mariniste, confirme son rôle stratégique. Parmi les premiers noms de ce comité central apparaissent aussi Louis Aliot, Steeve Briois, Bruno Gollnisch, David Rachline, Wallerand de Saint-Just, Stéphane Ravier, Marie-Christine Arnautu et Nicolas Bay, le nouveau secrétaire général.

    Dimanche à Lyon, Marine Le Pen, qui cherche toujours à constituer un groupe au Parlement de Strasbourg, s'est aussi affichée avec des partenaires européens. Si Geert Wilders, leader nationaliste néerlandais, est la figure la plus emblématique, d'autres sont présents. FPÖ autrichien, Ligue du Nord italienne (et son tee-shirt «basta euro»), VMRO bulgare, Vlaams Belang flamand, OK Strana tchèque…

    Le politologue Pascal Perrineau analyse, depuis Lyon, la présence du Russe Andreï Issaïev, vice-président de la Douma et membre de Russie unie, le parti de Vladimir Poutine: «Le Front national flirte à nouveau avec le scandale car cela voudrait dire que, s'il prétend au pouvoir, il n'y aurait pas seulement une sortie de l'Union européenne mais un changement radical des alliances multiséculaires de la France. Il y a peut-être là une forme de maladresse dans sa stratégie de respectabilisation.» Pour Ludovic de Danne, le conseiller aux affaires européennes de Marine Le Pen, il est simplement temps de défendre une conception multipolaire contre une vision américaine.

    LE FIGARO 

  • Congrès du FN à Lyon : Les casseurs d’extrême gauche ont tenu leurs promesses

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    30/11/2014 – LYON (NOVOpress)
    Pour protester contre la tenue du congrès du Front national à Lyon, des mouvements antiracistes, des partis de gauche et des syndicats avaient organisé une manifestation samedi à Lyon. En dépit d’une haute surveillance policière, ce rassemblement, parti de la place Jean-Macé, a dégénéré quand 200 à 300 casseurs se sont joints aux 2.000 à 5.000 personnes qui constituaient le cortège.

    Environ 200 personnes, avec les visages masqués, s’en sont pris à des vitrines de banques et à des panneaux d’affichage publicitaire.
    Ils étaient munis de piochons ou de marteaux, certains portant lunettes et gants.

    On dénombrerait quatorze interpellations et onze policiers blessés. La Direction départementale de sécurité publique a fait disperser la manif avant son terme.


     


  • La liste complète des membres du Bureau politique et du Comité central du Front national

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    30/11/2014 – LYON (NOVOpress)
    À l’occasion de son congrès qui s’est tenu à Lyon les 29 et 30 novembre, le Front national s’est doté d’un nouveau bureau politique ainsi que d’un nouveau Comité central. Voici la liste complète des membres de ces deux instances :


    La composition du bureau politique du Front National (par ordre alphabétique)

    Louis Aliot, Vice-Président chargé de la formation et des élus ;
    Marie-Christine Arnautu, Vice-Présidente chargée de l’administration interne ;
    Nicolas Bay, Secrétaire général ;
    Bruno Bilde ;
    Dominique Bilde-Pierron ;
    Christophe Boudot ;
    Marie-Christine Boutonnet ;
    Steeve Briois, Vice-président aux exécutifs locaux et à l’encadrement ;
    Aymeric Chauprade ;
    Ludovic de Danne ;
    Eric Domard ;
    Jean-Michel Dubois ;
    Gaëtan Dussaussaye ;
    Huguette Fatna ;
    Edouard Ferrand ;
    Pascal Gannat ;
    Bruno Gollnisch ;
    Michel Guiniot ;
    Jean-François Jalkh, Vice-président chargé des affaires juridiques ;
    Alain Jamet ;
    France Jamet ;
    Jean-Marie de Lacoste-Lareymondie ;
    Valérie Laupies ;
    Gilles Lebreton ;
    Jean-Marie Le Pen, Président d’honneur ;
    Marine Le Pen, Présidente ;
    Sandrine Leroy ;
    Philippe Loiseau ;
    Marion Maréchal-Le Pen ;
    Joëlle Melin ;
    Bernard Monot ;
    Sophie Montel ;
    Gilles Pennelle ;
    Florian Philippot, Vice-président chargé de la stratégie, de la communication ;
    Nathalie Pigeot ;
    David Rachline ;
    Stéphane Ravier ;
    Wallerand de Saint-Just, Trésorier national ;
    Catherine Salagnac ;
    Bruno Subtil ;
    Jean-Richard Sulzer ;
    Thibaut de la Tocnaye ;
    Alain Vizier.


    La composition du Comité central du Front National

    1. Marion Maréchal-Le Pen ;
    2. Louis Aliot ;
    3. Steeve Briois ;
    4. Florian Philippot ;
    5. Bruno Gollnisch ;
    6. David Rachline ;
    7. Wallerand de Saint-Just ;
    8. Stéphane Ravier ;
    9. Marine-Christine Arnautu ;
    10. Nicolas Bay ;
    11. Bruno Bilde ;
    12. Julia Abraham ;
    13. Valérie Laupies ;
    14. Joëlle Mélin ;
    15. Julien Sanchez ;
    16. Jean-François Jalkh ;
    17. Huguette Fatna ;
    18. Philippe Sanchez ;
    19. Thibaud de la Tocnaye ;
    20. Marie-Christine Boutonnet ;
    21. Franck Briffaut ;
    22. Mireille d’Ornano ;
    23. Sylvie Godyn ;
    24. Mylène Troszczynski ;
    24. Fabien Engelmann ;
    26. Bernard Monot ;
    27. Sophie Montel ;
    28. Jean-Yves Waquet ;
    29. Dominique Bilde ;
    30. Didier Chabaillé ;
    31. Alain Jamet ;
    32. Philippe Loiseau ;
    33. Marie-Christine Aubert ;
    34. Mireille Chevet-Pinatel ;
    35. Sabine de Villeroché ;
    36. Frédéric Boccaletti ;
    37. Etienne Bousquet-Cassagne ;
    38. Michel Guiniot ;
    39. Hortense Roquebert-Gas ;
    40. Audrey Guibert ;
    41. Julia Plane-Vouzellaud ;
    42. Muriel Coativy ;
    43. Amaury Navaranne ;
    44. Alain Vizier ;
    45. Mathilde Palix-Androuet ;
    46. Ludovic De Danne ;
    47. Agnès Marion ;
    48. Pierre Cheynet ;
    49. Hervé Toulzac ;
    50. Gérald Gérin ;
    51. Guillaume Vouzellaud ;
    52. Charles Perrot ;
    53. Lydia Schénardi ;
    54. Christelle Dehaye ;
    55. Yoann Gillet
    56. Elizabeth Lalanne de haut ;
    57. Marie d’Herbais ;
    58. Jean-Claude Philipot ;
    59. Françoise Grolet ;
    60. Frédéric Pichon ;
    61. Louis-Armand de Bejarry ;
    62. Agnès Henry ;
    63. Jacques Colombier ;
    64. Marie-Claude Aucouturier ;
    65. Jofrey Bollée ;
    66. Jean-Richard Sulzer ;
    67. Tony Cardi ;
    68. Olivier Monteil ;
    69. André Canuzac ;
    70. Michel Thooris ;
    71. Eric Domard ;
    72. Julien Langard ;
    73. Christophe Boudot ;
    74. Armelle de Pierrefeu ;
    75. Erwan Le Gouellec ;
    76. Sophie Souchère ;
    77. Bruno Subtil ;
    78. Sophie Robert ;
    79. Guillaume L’Huillier ;
    80. Jean-Michel Cadenas ;
    81. Alexandre Piel ;
    82. Catherine Salagnac ;
    83. Blanche Chaussat ;
    84. François Bonnieux ;
    85. Alain Breuil ;
    86. Bernard Marandat ;
    87. Jean-Marc de Lacoste-Lareymondie ;
    88. Cyril Nauth
    89. Eric Audebert ;
    90. Martine Clement-Launay ;
    91. Thibaut Monnier ;
    92. Dominique Martin ;
    93. Jean-Baptiste Vendeville ;
    94. Gonzague Malherbe ;
    95. Raymond Blanc ;
    96. Nicole Hugon ;
    97. Nathalie Pigeot ;
    98. Louis de Condé ;
    99. Brigitte Neveux ;
    100. Laurent Guiniot ;
    Jean-Michel Dubois ;
    Edouard Ferrand ;
    Gilles Pennelles ;
    Philippe Emery ;
    Thierry Gourlot ;
    Gaëtan Dussaussay ;
    Jean-Paul Piloz ;
    Pascal Gannat ;
    Sandrine Leroy ;
    Isabelle Cochard ;
    Philippe Chevrier
    Antoine Mellies ;
    Bruno Lemaire ;
    Catherine Griset ;
    Hervé de Lepineau ;
    Marc-Etienne Lansade ;
    Aymeric Chauprade ;
    Julien Rochedy ;
    Christopher Szcurek ;
    Ludovic Pajot

  • Julie Gayet, exigeant une escorte aux forces de l’ordre : « Je suis la fiancée du Président ! »

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    Valeurs Actuelles nous rapporte une anecdote hallucinante :

    « La scène se passe juste avant le week-end de la Toussaint, à la sortie de l’aéroport Charles-de-Gaulle. C’est-à-dire une dizaine de jours après la scène de la fameuse photo parue dans Voici montrant Julie Gayet et le chef de l’État attablés dans le jardin du palais de l’Élysée. L’actrice revient du 27e Festival international du film de Tokyo où elle était présente en compagnie d’Omar Sy et de Gilles Lellouche. Elle sort incognito de l’aéroport où l’attend… une voiture de l’Élysée. Au moment où elle ouvre la porte arrière de la berline, elle s’aperçoit que des paparazzis sont en train de la “shooter”. Elle referme la porte, hèle un taxi aussi banal que possible, mais Julie Gayet est très irritée par ce qui vient de se passer. Et alors que son taxi s’apprête à rejoindre l’autoroute du Nord vers Paris, elle voit des motards sur la bande d’arrêt d’urgence. L’actrice fait aussitôt stopper le taxi au même niveau et se dirige vers les deux gendarmes afin de leur demander d’escorter le taxi pour éviter que les paparazzis la prennent en chasse. Les gendarmes, qui sont là pour d’autres raisons, refusent d’obtempérer. Ce qui exaspère Julie Gayet, qui sort alors le grand jeu : « Je suis la fiancée du président », répète-t- elle à plusieurs reprises aux motards qui raconteront ensuite la scène à leur hiérarchie. Mais qui ne bougeront pas, sauf pour tenter de calmer celle qui leur paraît alors un peu trop énervée, au point de les menacer d’en référer en haut lieu. Ce jour-là, c’est la première fois que l’actrice se présente en tant que “première dame”. »

    NDF

  • L'évêque syriaque orthodoxe de Mossoul éclate en sanglots, submergé par le chagrin...

    Le 3 novembre dernier, la Zentralrat Orientalischer Christen in Deutschland e.V. (ZOCD) – une association chrétienne qui regroupe et s’occupe des quelque 200 000 chrétiens orientaux vivant en Allemagne – a mis en ligne la vidéo d’un entretien que lui avait accordée le 28 octobre précédent à Erbil (Kurdistan irakien) où il était réfugié depuis trois mois, Mgr Nicodème Daoud Sharaf, évêque syriaque orthodoxe de Mossoul chassé de chez lui avec ses fidèles quand la ville tomba aux mains de l’État Islamique.

    À la toute fin de l’entretien, l’évêque évoque la grande fête de l’apôtre saint Simon le Cananéen qui évangélisa la Mésopotamie, rappelant que pendant quinze siècles, et sans interruption malgré les différentes invasions, on a ponctuellement fêté saint Simon à Mossoul et dans toutes les églises de la plaine de Ninive. Submergé par l’émotion, l’évêque arrête son commentaire et éclate en sanglots : cette année, pour la première fois, saint Simon n’a pas été fêté à Mossoul… Puis l’évêque se reprend et nous donne une formidable leçon de foi et d’espérance. Bouleversant.

    Observatoire de la christianophobie

  • Marion Maréchal-Le Pen au Congrès du FN tweete sur l'immigration cause du déclin français

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  • Comment bronzer tranquille...

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    ... sans être ennuyé par les islamistes !

    (merci à Dirk)

  • EXCELLENT POÈME TRANSMIS PAR NOS "COUSINS"DU QUÉBEC



    Comme une bénédiction, le pouvoir présidentiel
    Aiguise bien souvent, l’appétit sexuel.
    L’Élysée, ce palais, est une cage dorée,
    Et pour s’en échapper, il a voulu ruser. 

    Voilà que, titillé par une envie pressante,
    Grassouillet est allé retrouver son amante.
    Hélas ! Un photographe par le scoop alléché,
    Du haut de son balcon, a pris quelques clichés. 

    Ainsi, on a pu voir pépère emmitouflé,
    A l’arrière d’un scooter, négligemment casqué.
    La France est médusée, les Français sont perplexes,
    Il est donc lui aussi un abonné du sexe ? 

    On avait échappé aux frasques de D.S.K.
    Voila que l’Élysée nous offre un autre cas ....
    Il n’a pas, on le voit, l’allure d’un Apollon,
    Mais l’efficacité d’un fougueux étalon. 

    Tous ses vibrants discours n’étaient que du bidon,
    La posture du dindon cachait un Cupidon.
    Entre deux « commissions » il s’en allait baiser,
    Le monde, pendant ce temps, nous ridiculisait. 
    De Tulle jusqu’à Paris, de Paris jusqu’à Tulle
    Elles se sont succédées pour que Monsieur copule.

    Maîtresses d’un instant, elles ne perdent pas au change,
    Favorites pour un temps, ensuite elles engrangent. 
    Ségolène, à la banque, est bien sûr à l’abri,
    Il a casé Anne à la mairie de Paris.

    Finie la vie en rose avec sa Valérie,
    Il faudra lui trouver un juteux petit nid. 
    Un carmel, un couvent, une belle abbaye ?
    Afin d’éliminer une encombrante furie.
    Il est parti à Rome, prendre l’avis d’un sage,
    Et pour aussi, bien sûr, redorer son image.

    (merci à Dirk)

     

  • Le pape François ose prier dans la Mosquée bleue d'Istanbul

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    Au second jour de sa visite en Turquie, le pape François est allé plus loin que son prédécesseur Benoît XVI en priant ouvertement dans la mosquée bleue aux côtés du grand mufti.

     

    De notre envoyé spécial à Istanbul.

    Le pape François a explicitement prié, samedi matin, dans la mosquée bleue d'Istanbul aux côtés du grand muphti. C'est une première. Au même endroit, en 2006, Benoît XVI s'était simplement recueilli. Plutôt discrètement du reste. Au point de soulever une polémique. Certains estimant que le pape allemand avait alors «prié» dans la mosquée. D'autres non parce qu'un chrétien, à fortiori le pape, ne pouvait pas, avançaient-ils, prier ainsi dans un lieu de culte musulman. Prudent, le Vatican avait tranché pour le «recueillement» de Benoit XVI.

    C'est sans doute pour éviter l'ambiguïté mais surtout par conviction profonde - François inscrit le «dialogue» avec les autres, et les autres religions, comme une priorité de son pontificat - que le successeur de Benoît XVI, dans la même mosquée, a donc croisé très visiblement les doigts, incliné longuement la tête en fermant profondément les yeux, deux à trois minutes, pour prier à l'évidence . Et pour… signifier qu'il priait. Et ce en direction du mihrab, cette niche cernée de deux colonnes, qui indique la qibla, donc la direction de la ka'ba de la Mecque.

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    Un geste fort en forme de message qui s'inscrit dans la ligne de ce voyage qui se veut une main tendue à l'islam pour combattre le «fondamentalisme», comme François l'a expliqué, vendredi, à Ankara, au premier jour de sa visite. Elle s'achèvera dimanche, où le pape assistera à la divine liturgie orthodoxe avec le Patriarche Bartholomé.

    Quelques instants après cette prière spectaculaire, samedi matin, le Père Federico Lombardi, porte parole du Vatican, s'est empressé de préciser qu'il s'agissait, en fait, d'une «adoration silencieuse». Le Pape, selon Lombardi, ayant d'ailleurs confié à son hôte musulman, «nous devons adorer Dieu».

    Cette étape à la mosquée, où aucun discours n'était prévu, devait être l'un des moments forts de son déplacement de trois jours en Turquie. Il le fut mais restera comme un geste fort du pape François. Car il aura osé là ce qu'aucun de ses prédécesseurs n'a jamais fait: prier ouvertement dans une mosquée à côté d'un dignitaire musulman.

    Après la grande mosquée de Jérusalem en mai dernier, François visitait pour la seconde fois une mosquée en tant que Pape. Pour Benoît XVI ce fut à Istanbul en 2006. Mais c'est Jean-Paul II qui en 2001 à Damas qui entra pour la première fois comme pape dans la magnifique mosquée des Omeyades.

    LE FIGARO