La chaîne hôtelière Toyoko Inn débarque en Europe par LaProvence
Le président de la Communauté urbaine MPM Guy Teissier a eu beau faire remarquer à ses hôtes japonais qu'on avait déjà trouvé beaucoup de choses dans le sous-sol de Marseille mais jamais encore un dragon malfaisant, le lancement hier de la construction du futur hôtel Toyoko Inn s'est déroulée dans la plus pure tradition nippone. Une cérémonie organisée selon le rite shinto qui veut que l'on apaise la terre avant de donner le moindre coup de pioche et que l'on la délivre des mauvaises influences en purifiant non seulement le sol mais également les quatre points cardinaux. Revêtus d'une surveste et portant des gants blancs, le maître d'ouvrage et le maître d'oeuvre, les architectes, les diplomates et les élus locaux ont alors sacrifié à la tradition, maniant la faucille, la houe et la bêche sur les directives d'un authentique prêtre shinto ayant fait spécialement le déplacement depuis le fameux sanctuaire d'Izumo, au Nord-Est du Japon, pour superviser la cérémonie.
Puis ayant revêtu le costume traditionnel (bleu pour les hommes et rose pour les femmes), l'ensemble des personnalités était convié à effectuer le geste du Kagami Biraki qui consiste à briser en trois énergiques coups de maillet un tonneau rempli de saké puis à en partager le contenu.
L'occasion pour Norimasa Nishida, président fondateur du groupe hôtelier qui compte 248 établissements dans le monde, d'annoncer son intention de construire 50 hôtels du même type en France, laissant sous-entendre à son auditoire qu'au moins un second pourrait voir le jour dans la cité phocéenne. À son côté, le Consul général du Japon, Masaaki Sato, saluait "la transformation radicale de la ville" qu'il dit avoir constatée depuis sa nomination à ce poste il y a deux ans, avant d'exprimer sa conviction que "la cité phocéenne ne s'arrêtera pas en si bon chemin".
Représentant le sénateur-maire de Marseille, le premier adjoint Dominique Tian se félicitait pour sa part que le groupe Toyoko Inn ait choisi également d'implanter son siège social pour la France et l'Europe dans la cité phocéenne, tout en investissant plus de 10 millions d'euros sur la Zac Saint-Charles, avec à la clef, la création immédiate d'une quarantaine d'emplois.
Quant au président d'Euroméditerranée, Bernard Morel, il soulignait à quel point le triple choix de la France, de Marseille et de cette Zac par le groupe nippon constituait "un signe fort de l'attractivité du site, désormais reconnu au niveau international". Rappelant les origines du groupe Toyoko Inn (son nom est la contraction de celui des villes de Tokyo et Yokohama), ce fin connaisseur de la culture japonaise insistait notamment sur les relations étroites qu'entretiennent la 2e ville de l'Hexagone et la 2e ville du Japon.
Lignes épurées
Hôtel de catégorie "2 étoiles" comportant 231 chambres réparties sur 8 étages (dont un parking de 58 places en sous-sol), le futur Toyoko Inn devrait être livré en mai 2016. Conçues par le cabinet marseillais Tangram Architectes, ses lignes épurées intègrent des fenêtres rappelant les enseignes verticales japonaises. Leur disposition selon un rythme aléatoire ne permet pas à un observateur extérieur de savoir où commence ni où finit chaque étage.
La Provence - 09 12 14
Commentaires
mieux que de voir s,ériger une mosquée . .!!
salutations.
Une remarque , une seule car elle dit tout :
" Le Japon moderne est laid " .
C'est du Mishima . Son ami Kawabata ne pensait rien d' autre .
Ce qu'ils dirent du Japon , certains le pensèrent en Chine . Le Dr. Sun Yatsen( Song Zhong-Shan ) par exemple , un f.m. lié aux sociétés secrètes racialistes du Japon .
Un politicien raté mais d'une étonnante lucidité .