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Quand Nicolas Sarkozy prétend avoir créé le G20

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Lors d'une conférence donnée le 14 octobre à Séoul, l'ancien chef de l'Etat a assuré avoir créé le G20. Ce dernier a pourtant été fondé en 1999, à une époque où il était «simple» député des Hauts-de-Seine et maire de Neuilly...

Pa.D. | 21 Déc. 2014, 19h21 | MAJ : 21 Déc. 2014, 20h33

 
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Depuis son départ de l'Elysée, en 2012, Nicolas Sarkozy donne des conférences dans le monde entier, grâce auxquelles il a engrangé quelque 2 millions d'euros.

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A ce tarif, l'ancien président de la République se permet apparemment de prendre quelques libertés avec l'histoire. Mediapart a publié samedi une retranscription intégrale d'une conférence donnée par Nicolas Sarkozy au World Knowledge Forum, à Séoul (Corée du Sud), le 14 octobre 2014.

L'ex-chef de l'Etat s'est ainsi attribué la création du G20. «Quand j’ai créé le G20, M. Ban Ki-moon (ndlr : le secrétaire général de l'ONU) m’a demandé : Pourquoi crées-tu une organisation concurrente aux Nations unies ? » Et je lui avais dit que ce n’était pas une concurrence, mais que les Nations unies, avec la règle de l’unanimité, ne pouvaient plus arbitrer les grandes questions du monde», explique Sarkozy à un auditoire composé de personnalités du monde politique et économique.

Or le G20, groupe composé de 19 pays et de l'Union européenne, a été fondé en 1999. Il est né d'une volonté internationale d'apporter des réponses coordonnées aux crises financières qui avaient alors secoué plusieurs pays émergents à la fin des années 1990. Son instigateur s'appelle notamment Paul Martin, alors ministre des Finances du Canada. A l'époque, Nicolas Sarkozy n'était lui que député des Hauts-de-Seine et maire de Neuilly.

Un petit conseil au n°1 de l'ONU

A sa décharge, l'ancien locataire de l'Elysée a œuvré en 2008 à transformer le G20. Sous son impulsion et celle de Gordon Brown, alors Premier ministre anglais, le groupe a décidé de réunir à la fois les chefs d'Etat et de gouvernements. L'objectif, rappelle le site du ministère des Affaires étrangères français, était de se mettre «d’accord sur un plan d’action exceptionnel pour éviter l’effondrement du système financier et de l’économie mondiale».

Nicolas Sarkozy enchaîne sur un conseil donné au patron de l'ONU. «Et j’avais dit à Ban Ki-moon, que j’apprécie beaucoup et que j’admire, que ce n’est pas moi qui détruisais les Nations unies, que les Nations unies se détruisaient toutes seules. Parce que quand on ne décide pas, parce qu’on ne peut plus décider, la question de la légitimité d’une institution se trouve posée.»

Plus loin dans son intervention, le désormais président de l'UMP révèle son rapport aux intellectuels quand il était à l'Elysée. «Je vais vous raconter une anecdote, je me suis dit il y a des économistes fantastiques et arrive la crise de 2008, je vais réunir les dix meilleurs économistes du monde et je vais savoir quoi faire. Ben, je les ai réunis, deux fois, pas trois… deux. C’était formidable. Je savais tout sur les crises d’il y a un siècle. Ils savaient tout parfaitement expliquer pourquoi ça s’était passé. Mais quand je leur disais : Et demain matin ? Qu’est- ce qui va se passer ? (…) Quand vous êtes chef de l’État et qu’il y a une crise, faut prendre des décisions, faut être rapide. Bon, peut-être que parfois, quand on est trop intelligent, c’est un problème.»

Le Parisien

Commentaires

  • un conseiller de feu Roosevelt lui disait : mentez , mentez , les gens sont si bêtes qu,ils ne comprennent jamais rien . . .!!
    une affaire qui marche . . et qui marchera encore . .!!
    salutations.

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