L’église Saint-Hilaire de Berry-au-Bac (Aisne) a reçu la “visite” de vandales particulièrement pervers. Ils n’étaient pas venus uniquement dans l’intention de voler mais aussi de saccager, de vandaliser, de souiller et de profaner. Car à leurs méfaits, ils ont ajouté la profanation sacrilège en s’en prenant aux tabernacles de l’église. Je comprends le « cri du cœur » du maire de la commune, mais tant que la loi ne sera pas impitoyable et dissuasive, de tels abominations continueront à s’opérer.
Marie-Christine Hallier, maire de Berry-au-Bac, a l’impression que le sort s’acharne sur sa commune. Il y a d’abord eu le “Monument des chars” dont les plaques de bronze ont été pillées au mois de juillet ; puis de multiples cambriolages chez des particuliers ces derniers mois ; la salle des fêtes qui a été visitée il y a deux semaines ; et maintenant, l’église. « Cela commence à bien faire. Mes administrés ne sont plus tranquilles, la psychose s’installe dans notre village qui, jusqu’alors, était paisible. Ce sera quoi la prochaine fois ? » s’interroge l’élue après le saccage de l’édifice religieux, probablement survenu dans la nuit de samedi [20 décembre] à dimanche. Un ou plusieurs individus se sont introduits dans l’église en cassant la grille qui protégeait un vitrail, puis le vitrail lui-même. Une fois à l’intérieur, ils ont fait main basse sur trois statues, dont deux avaient une valeur historique certaine. « L’une, représentant une Vierge, date du XVIIIe siècle et l’autre, à l’effigie de sainte Marthe à la Tarasque, du début du XVIe siècle. Cette dernière avait déjà été volée il y a une vingtaine d’années puis a été retrouvée chez un antiquaire en Belgique. C’est pour cette raison qu’elle était fixée sur son socle grâce à des vis ainsi que deux cadenas. Ils ont été coupés », détaille Marie-Christine Hallier. D’autres statues ont été jetées au sol [et brisées]. Les trois tabernacles ont également été fouillés, mais ils ne contenaient aucun objet. Pour l’élue, cela ne fait aucun doute : « Ces personnes savaient exactement ce qu’elles cherchaient. Je pense qu’elles étaient missionnées par des collectionneurs, sinon je ne vois pas pourquoi elles auraient procédé de la sorte. » Non contents d’avoir dérobé ces statues dans un lieu de culte, les cambrioleurs se sont emparés d’un extincteur et l’ont entièrement vidé dans l’édifice, dispersant jusque dans les moindres recoins une fine couche de poussière blanche. Ils sont ensuite sortis par la porte principale, qu’ils ont au préalable cassée. Le maire a déposé plainte pour le cambriolage et le saccage de l’église, espérant que ce sera la dernière fois.« Arrêtez de vous en prendre au patrimoine de notre village », lance-t-elle, comme un cri du cœur.
Source : L’Union (24 décembre)
L'OBSERVATOIRE DE LA CHRISTIANOPHOBIE
Imaginons qu'il s'agisse d'une mosquée ou d'une synagogue: le premier ministre se serait déplacé et les médias ne parleraient que de cet acte ignoble de racisme ou d'antisémitisme!
Commentaires
Gaelle : cela ne risque guère d,arriver pour les lieux des deux autres , mais si cela se produirait : Valls , Cazeneuve et toute la cohorte des pleureuses habituelles entamerait leurs cris d,indignation , sur le retour des années . . . .!!
le maire espère que cela sera la dernière fois , le pauvre il est bien naïf . . .!!
salutations
Nos tristes comiques, dans leur empressement, seraient arrivés, qui en slip, qui en pyjama,avec même leur brosse à dents ( non rincées) pour être les premiesr à sonner
l'Hallali, si par bonheur une mochequée ou une synagogue , avait été à peine taguée.