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Mon pays m'a fait mal

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Robert Brasillach  (1909 - mort fusillé le 6 février 1945)

Procès et exécution

En septembre 1944, sa mère et son beau-frère, Maurice Bardèche, ayant été arrêtés pour faire pression sur lui, il se constitue prisonnier auprès de la Préfecture de police de Paris. Il est emprisonné à la prison de Fresnes (actuel Val-de-Marne) et poursuivi pour intelligence avec l'ennemi. Son procès, qui s'ouvre le 19 janvier 1945 devant la cour d'assises de la Seine, dure 6 heures. Il est condamné à mort le jour même après une délibération de vingt minutes. Sa défense avait été assurée par Me Jacques Isorni, lequel fut également, quelques mois plus tard, avocat du maréchal Pétain.

Dans les jours qui suivirent, une pétition d'artistes et intellectuels renommés, parmi lesquels Paul Valéry, Paul Claudel, François Mauriac, Daniel-Rops, Albert Camus, Marcel Aymé, Jean Paulhan, Roland Dorgelès, Jean Cocteau, Colette, Arthur Honegger, Maurice de Vlaminck, Jean Anouilh, André Barsacq, Jean-Louis Barrault, Thierry Maulnieretc.[5], demanda au général de Gaulle, chef du gouvernement provisoire, la grâce du condamné. Le général choisit de ne pas commuer la peine prononcée, ce qui entraîna l'exécution de la sentence, le 6 février suivant, lorsque Brasillach fut fusillé au fort de Montrouge.

Bien des biographes s'interrogent sur les raisons ayant poussé le général de Gaulle à laisser exécuter Robert Brasillach. Selon les témoignages successifs de Louis Vallon et de Louis Jouvet, qui l'interrogèrent sur le sujet[6], de Gaulle aurait vu dans le dossier de Brasillach la couverture d'un magazine le montrant sous l'uniforme allemand. Il y aurait eu une confusion avec Jacques Doriot[7]. Lacouture, qui rapporte cette rumeur, ne croit pas à cette interprétation. Il penche pour l'hypothèse d'une concession faite aux communistes pour pouvoir être plus ferme sur d'autres points.

« [...] Le général de Gaulle a écouté Mauriac, et a refusé la grâce. Quoi qu’il en pensât, de Gaulle ne pouvait s’opposer à toutes les exigences des communistes qui constituaient un tiers du pouvoir, sinon davantage. Ils exigeaient la tête de Brasillach, qui avait conduit bien des leurs au poteau. Je pense que de Gaulle a fait la part du feu. [...] » (Wikipédia)

 

ZENTROPA

 

 

Commentaires

  • De Gaulle n' était qu' un vulgaire opportuniste qui a livré la France à l' incurie et barbarie communistes.
    Nous en payons le prix depuis des décennies et encore aujourd'hui.

  • Le Général a confirmé la peine pour valider le mythe d'une Résistance gaulliste et pour ne pas indisposer le PCF .
    De la sale politique tout cela. Le Général savait à quoi s'en tenir sur la Résistance .
    Que dire des communistes ?
    Vous le savez . Ils exécutaient les ordres venus de Moscou ...tout comme le clan de Jean Monnet larbinait pour Washington .
    Le poète Robert Brasillach lui paya au prix fort , alors que de nombreux collaborateurs étaient recyclés dans les variantes du gaullisme et même du communisme .
    Il en subsiste de belles pages de l'oeuvre de Robert Brasillach . Les textes essentiels de Maurice Bardèche , un éveilleur irremplaçable , n'auraient pas vu mle jour sans cet assassinat politique minable .
    Brasillach ne fut pas le seul écrivain assassiné à la Libération : le regretté Paul Chack , la lecture favorite du fils du Général .. .
    Le pire ce fut alors l'invasion dans les lettres et les arts de personnages de 36° ordre couverts des oripeaux de la Résistance . Tartre et Larengon .
    Cette plèbe règne sans partage depuis . Regardez-les bien ; ils sont horribles .
    -l'écrivain alors communiste Roger Vailland donna un excellent conseil à son ancien condisciple de khâgne . Vous connaissez la suite .

  • d,autre part , Brasillach n,a jamais envoyé qui ce soit au poteau et n,avait commandé un peloton d,exécution . . .!!
    salutations.

  • Un autre exemple de la malfaisance de De Gaulle dénoncé ces jours-ci par un tribunal : suite à une décision de De Gaulle EDF verse chaque année depuis la « libération » plus de 500 millions d’euros à la CGT !

  • La véritable raison de l'exécution de Brasillach , c'est que le poète avait commis l'irréparable : désigner les assassins des officiers polonais découverts dans des charniers à Kattyn .
    Il n'était pas le seul à les savoir mais les autres ( Churchill ) furent assez sages pour se taire .
    Un poète fait bien d'éviter la politique .
    - Le célébré Louis Aragon , poète et romancier talentueux , savait tout , vraiment tout . Il avait tout compris . N'a-t-il pas déclaré à son ami Claude Chabrol ?:
    " Imagine le pire . Tu seras encore bien en-dessous de la réalité ".
    Qu'aurait-il été sans le Parti ?.Un petit médecin de quartier . Des écrivains de sa valeur , il n'y en plus .
    Sa génération en a produit beaucoup .

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