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Affaire Charlie Hebdo : Le blasphème et le sacrilège n’apportent jamais la paix

 in Politique / by / on 8 janvier 2015 at 15 h 06 min /

 

charlie hebdo-c'est-cela

A l’annonce d’un décès, les gens ont souvent tendance à parer le défunt de toutes les vertus. C’est encore plus vrai dans le cas d’une mort violente. Le phénomène est donc connu. Mais il prend une proportion quasiment socialement forcée après l’attentat commis contre la rédaction de Charlie Hebdo. Quiconque ne participe pas au concert louangeur est immédiatement perçu comme un monstre sans cœur par une société formatée par le matraquage médiatique univoque.

Pourtant, il faut oser le dire et l’écrire, Charlie Hebdo était un journal ordurier. Cette publication se plaisait à dépasser toutes les limites de l’outrance et à choquer pour le plaisir de choquer, mais toujours de la façon la plus odieuse possible.

Charlie Hebdo affectionnait particulièrement d’offenser les croyants par les blasphèmes et les sacrilèges les plus ignobles, avec une obsession manifeste pour la sodomie. Charlie Hebdo ne faisait pas dans le registre humoristique. Charlie Hebdo cherchait à repousser sans cesse les limites de la tolérance de notre société pour le blasphème poussé au paroxysme de l’abject.

Bien entendu, cela n’excuse ni ne justifie le geste des auteurs de l’attentat meurtrier. Mais cela signifie que tout cela était prévisible. Parce que, dans la grande misère de notre temps, Dieu est la seule consolation de beaucoup d’entre nous, L’offenser avec salacité et perversion entraîne de façon épidermique répugnance et colère.

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Encore une fois, répétons-le, cela ne diminue pas l’horreur du geste commis par les terroristes. Mais la nature même des auteurs de cet attentat était prévisible. Il était évident, il faut oser l’avouer, qu’un jour ou l’autre, des islamistes franchiraient le pas. Nos politiciens ne peuvent pas encourager et armer des djihadistes en Syrie pour un calcul à courte vue de renverser Bachar el-Assad et feindre de s’étonner ensuite que ce même islamisme nous revienne avec violence sur notre propre sol.

Revenons-en à Charlie Hebdo. Partout, on nous proclame que ce journal est devenu l’incarnation immortelle de la « liberté d’expression », étendard « sacré » de notre « démocratie ». Ne nous y trompons pas. Si les auteurs de l’attentat avaient visé les bureaux du journal Minute, ou du Front National, il n’y aurait pas eu la même unanimité d’indignation, soyez-en certains.

Ici ou là, parmi ceux qui en appellent à « l’union sacrée » autour des « valeurs républicaines », on s’aventure déjà à pointer d’un doigt accusateur, soit Alain Soral, soit Eric Zemmour, voire les deux à la fois, comme responsables d’un climat délétère.

Mais la responsabilité incombe avant tout à une clique de politiciens et journalistes. Qui ont plongé la France dans un multiculturalisme ingérable, à coups de vagues d’immigration incontrôlées et ininterrompues. Qui ont cherché à détruire le respect pour le sacré hormis quand il s’agit des substitutions de sacré imposées par les lobbies au pouvoir. Qui ont imaginé pouvoir manipuler un djihadisme à l’autre bout du monde et s’aperçoivent qu’on ne joue pas avec des explosifs sans le risque qu’ils vous sautent un jour au visage…

Ni ceux qui s’évertuent à nous présenter Charlie Hebdo et ses plus ignobles blasphèmes comme le modèle de la liberté d’expression et de la liberté de la presse, ni ceux qui s’obstinent à vouloir faire de leur laïcisme républicain la religion universelle de demain, ne peuvent prétendre apporter la paix.

Médias-Presse-Info

Commentaires

  • terriblement juste , mais l,enfumage et l,émotionnel tiennent lieu de réflexion pour nombre de naïfs et autres gogols . .!!
    salutations.

  • Des dessins mal fagotés saupoudrés d' humour gauchiste dont on connaît la grozze vinesse !
    Non , la mort de ces gauchistes de CH ne sera pas une grande perte pour le monde humoristique de la caricature , de plus ils avaient déjà un pied dans la tombe tant financière que physique!
    Bye, bye vous ne nous manquerez pas : vous étiez nos ennemis au même titre que les mahométans et la bande UMPS !

  • Excellent résumé, seul le Christianisme est copieusement insulté dans ce torchon, le Christ ne peut accepter qu'on insulte sa Mère de façon aussi abominable.
    Voltaire n' a pas osé pousser aussi loin, et pourtant il est mort en hurlant de rage et de désespoir, souffrant terriblement de la soif ( il réclamait un étang de glace) à laquelle ses "zamis" ne répondaient pas, le regardant crever, il avala le contenu de son vase de nuit et mourut peu après.
    La mort de l'impie est connue, exemple dans Job :

    Job 36
    …12 S'ils n'écoutent pas, ils périssent par le glaive, Ils expirent dans leur aveuglement. 13 Les impies se livrent à la colère, Ils ne crient pas à Dieu quand il les enchaîne; 14 Ils perdent la vie dans leur jeunesse, Ils meurent comme les débauchés.

  • Voltaire n'est pas mort ainsi. C'est une légende...
    Il souffrait d'un cancer de la prostate. Il est mort à 83 ans. Son médecin lui donnait de l'opium pour calmer ses douleurs.
    Il y a des enfants innocents qui meurent de cancer, de maladies "orphelines" qu'on ne sait pas encore soigner.

  • excellente réflexion !! on dit :"qui séme le vent RECOLTE LA TEMPETE"......OU.."qui se sert de l épée , mourra par l épée " ....!!! ? Arretez de déconner les pleurnichards !! , on ne peut pas se COMPLAIRE TOUJOURS DANS LA......MERDE......GAUTHIER MICHEM MARSEILLE 9

  • @Gaelle

    Voltaire est bien mort ainsi, nous avons le témoignage de son médecin Tronchin qui ne voulu plus le soigner : " Je que je vois est si horrible que je ne veux plus le soigner".
    D'autre part il clamait sa terreur : " Je sens une main qui me traine vers le tribunal de Dieu, je suis maudit de Dieu et des Hommes...."
    Il invoquait Jésus, puis blasphémait, il comprit pourquoi ses zamis le regardaient crever, il était Franc-Maçon , loge des 9 soeurs.
    Pour avoir des renseignements de poids, il faut lire Barruel, les franc-maçons ont vainement tenté de le discréditer, peu fiers de la mort de leur héros.
    Prostate ou pas, sa mort fut celle d'un désespéré , une personne dit un jour à Saint Jean Bosco : " Voltaire est en Enfer ", Dom Bosco répondit : " Vous n'avez pas le droit de dire cela, nul ne sait ce qui se passe au moment de la mort ". En effet Voltaire avait réclamer un prêtre, mais ses ''' Frères ''' veillaient.

  • Non, c'est faux. S'il délirait, c'était sous l'effet de l'opium. D'autre part, il avait des gens à son service qui lui apportaient à boire.
    L'infâme pour lui, ce n'était la religion catholique, mais le judaïsme, il était très antisémite. Ses textes ont dû être expurgés pour être édités dans La Pléiade.

    Et puis je trouve que toujours parler de l'agonie d'un vieillard très malade est bien peu charitable. Ce n'est pas chrétien de votre part. Nul ne sait dans quelles conditions il mourra. Et vous n'êtes pas Dieu pour le juger.
    Pourquoi vous acharner ainsi sur Voltaire? Attaquez ses écrits, mais pas l'homme, c'était une créature de Dieu comme vous et moi, qui avait droit à la miséricorde divine.

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