L'éditeur britannique Oxford University Press conseille à ses auteurs de tenir compte d'autres cultures et de ne pas mentionner de cochons dans leurs livres.
L'appel de la maison d'édition d'éviter les mots liés aux cochons afin de ne pas offenser les musulmans et les juifs a été l'objet d'un débat sur la liberté d'expression dans l'émission de radio de la BBC Radio 4 Today. Les intervenants ont mentionné une lettre de l'éditeur demandant de ne pas utiliser les mots "cochon", "viande de porc" et "lard".
Selon un porte-parole d' Oxford University Press, qui fait partie de l'université d'Oxford, les livres concernés sont destinés à l'étranger. "Le matériel éducatif publié au Royaume-Uni se vend dans 150 pays et c'est pourquoi nous devons tenir compte de toute une série de sensibilités et de différences culturelles".
"Du politiquement correct insensé"
La décision de la maison d'édition a suscité un flot de voix critiques qui estiment qu'elle pratique "un politiquement correct insensé" et qui exigent que la liberté d'expression soit maintenue. Elles mettent également en doute que les musulmans et les juifs soient effectivement offensés par la mention d'animaux de la ferme dans un livre pour enfants.
Le monde compte environ 1,5 milliard de musulmans. La majorité des 49 pays à majorité musulmane possèdent une population jeune, ce qui selon le quotidien britannique The Independant en fait un marché important de matériel éducatif.
Oxford University Press, qui publie près de 6.000 nouveaux livres par an dans plus de 150 pays, est le plus grand éditeur universitaire du monde.
Le Vif be
Commentaires
La charia est en train de triompher, grâce à la lâcheté des Européens, dans le cas présent, sous un prétexte commercial !
Les catholiques traditionnalistes viennent de demander de ne pas utiliser le mot "poisson" et ils menacent de prendre d'assaut l'ambassade de France à Kaboul.
Non, pardon! Je me suis trompé, je n'ai pas pris mon comprimé de Padamalgam 5mg
De l’inversion des valeurs ! Voilà où on en est ! Oxford devrait donner l’exemple : au lieu de censurer ses propres auteurs, cette université devrait répandre ces ouvrages pour montrer ce qu’est notre culture, notre civilisation ! Est-ce que nous, nous exigeons des indiens de ne pas parler de leurs multiples vies, de leurs castes ou de leurs vaches sacrées ? En fait Oxford, par lâcheté, agit ni plus ni moins que comme un traitre !
De toute façon depuis que Catherine Ashton est aux affaires étrangères de l'union européenne on ne peut utiliser le mot "boudin" alors que beaucoup de musulmans pratiquent, eux, le "saucissonnage" ;o)
cette maison d,édition a peur de voir ses ventes s,effondrer à l,international, et aussi dans le pays .
de compromis en reculades ,pour arriver ensuite à la dhimmitude absolue . .!!
salutations.