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«Ségrégé», un mot très rare employé par Hollande... Passionnant !

Vincent Mongaillard | 05 Févr. 2015, 19h26 | MAJ : 05 Févr. 2015, 19h38

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                                                     Le président français François Hollande, le 5 février 2015 à Paris Alain Jocard

Décidément, les mots employés par le pouvoir pour décrire le cloisonnement des banlieues font causer en ce moment. Après le substantif «apartheid» avancé le 20 janvier par Manuel Valls, c’est au tour du participe passé «ségrégé» souligné ce jeudi par François Hollande d’alimenter les discussions sur les réseaux sociaux.

 

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Le président a martelé que la République «a le devoir de faire que chacun de ses enfants» n’ait pas «le sentiment qu’il est ségrégé...». Sur les quartiers pauvres, il fait un peu le même constat que son Premier ministre sans avoir recours à une notion polémique mais un mot voulant dire «séparé, mis à part» qui étonne par sa rareté.

Un verbe disparu entre le XVIIIe et le milieu du XXe siècle

«Il vient du verbe ségréger qui est apparu au XIVe siècle et qui signifiait alors séparer un office religieux d’un autre puis séparer une matière d’une autre», décrypte Edouard Trouillez, lexicographe aux dictionnaires Le Robert. Il a ensuite disparu entre le XVIIIe siècle et le milieu du XXe avant de ressusciter vers 1950 via le verbe anglais «to segregate» et le nom «ségrégation» illustrant la séparation «raciale» entre les Blancs et les Noirs aux Etats-Unis.

Il a alors donné naissance à l’orthographe «ségréguer» qui est aujourd’hui davantage utilisée que «ségréger». Mais François Hollande n’a pas commis une faute en n’ayant pas recours à la prononciation en «gu». Bien au contraire. «La forme ségréger est historiquement plus correcte», estime le lexicographe qui, dans ses «dicos», a retenu les deux orthographes.

Le Parisien

Commentaires

  • Il a utilisé ce mot pour nous faire croire qu’il connaît le français ! A d’autres ! C’est son conseiller en communication qui le lui a soufflé !

  • C'est bien la seule chose rare de son show,enfin de son discours,enfin de sa conférence de presse !
    Mais vu le contexte,on file la métaphore de l'apartheid !
    Quel malfaisant !

  • Qu'on le ségrège! ce malfaisant!

  • Les attentats islamistes qui auraient dû mettre en évidence la justesse des positions du FN sur l' immigration sont l' occasion de le diaboliser au point que la responsabilité de ces attentats lui est attribuée de manière subliminale.
    L' idéologie de gauche n' a pas de limites dans le déni de la réalité et le mensonge.
    L' UMP qui calque sa position sur celle du PS est bien un parti de gauche. Effroyable imposture, qui donne du crédit à la thèse complotiste des " faux partis ".

  • tonton Hollande va donner la fessée à l,UMP , car ce parti n,est pas gentil , il aurait du dire à ses électeurs de voter PS pour dimanche prochain . .!!
    salutations.

  • Inspiration suite au discours de notre excellent président, à qui le f...ge de gu... a totalement échappé :

    "Dis-moi gros gras grand grain grain d'orge,
    Quand te dégrogragrangraindorgeriseras-tu ?
    Je me dégrogragrangraindorgeriserai
    Quand tous les gros gras grands grains d'orge
    Se ... dégrogragran ... non, se désegrègeront !"

    Enfin le bonheur de conjuguer correctement ce verbe rare !
    Au bord de l'abîme, apprenons au moins des mots oubliés, restons proches des vraies préoccupations des Français !

  • Bravo, Décée !

    La France est en train de ses désagréger, mais que lui chaut!
    C'est un homme heureux, comme tous les imbéciles. Car il faut le reconnaître, c'est un imbécile!

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