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La République est-elle une valeur française ?

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Avez-vous remarqué que nos politiciens ne parlent plus de "démocratie" mais de "République" ? C’est que la « démocratie » a pris du plomb dans l’aile.
Écrivain, journaliste
 
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Avez-vous remarqué que nos politiciens ne parlent plus de « démocratie » mais de « République » ?

C’est que la « démocratie » a pris du plomb dans l’aile ces derniers temps : pressions, répressions à l’encontre de ceux qui n’ont pas participé à la grande parade des Charlie, à l’encontre de nos journalistes rebelles, de nos familles qui ont défilé par millions, elles aussi, et même, en 2005, à l’encontre du peuple français tout entier qui s’est exprimé « démocratiquement » lors d’un fameux référendum sur l’Europe. C’est que la démocratie va chercher ses racines dans des temps trop lointains pour des Français déculturés : la Grèce antique, à l’époque où le peuple pouvait gouverner par lui-même. Tiens, comme en Suisse : quel mauvais exemple, ces Suisses, pour des Français ou Européens qui voudraient les imiter ! Ou encore ce beau pays qu’est l’Islande, qui n’hésite pas à mettre ses banksters en prison !

Ah, la République, c’est mieux ! Nos socialistes se revendiquent descendants directs des Robespierre, Saint-Just ou Marat, ces idéologues fanatiques dont l’utopie révolutionnaire a conduit la France et le monde dans une aventure sanglante. C’est que ces gens sont à l’origine des droits de l’homme, et les créatures des intellos qui ont fait passer la France de l’ombre aux Lumières !

Certes, la République, « État qui se proclame démocrate », était vertueuse dans l’Antiquité romaine. Mais la République française, elle, est-elle une valeur transcendante de la France, de celles qui fondent une nation, qui lui créent une fierté et une raison de la proclamer ? Non. De par le fait même de ses origines, et du peu d’empressement des politiciens qui ont eu ensuite à la gérer, à en faire un modèle de vertu. La France n’est pas née en 1789, et sa réputation de raffinement, de savoir-vivre et de savoir-faire ne lui viennent pas de la Révolution mais des siècles d’histoire qui façonnent l’identité d’un peuple et son attachement à un sol ; les Français qui se sont identifiés à Charlie-Hebdo, symbole de la vulgarité et de l’abjection scatologique, y ont-ils pensé ?
Non, ils ont cru participer à l’indignation générale contre la barbarie de ces terroristes islamistes, fanatiques sectaires plus que religieux, coupeurs de têtes, destructeurs de patrimoine (bouddhas de Bâmiyân), et même du leur (mausolées de Tombouctou, bibliothèque de Mossoul), génocidaires de chrétiens ou de yazidis.

En même temps, ils n’y ont pas pensé non plus, nos Charlie, mais ces socialistes « républicains » qui les ont invités à défiler trouvent leur modèle chez des barbares sectaires, terroristes eux aussi (la Terreur révolutionnaire), coupeurs de têtes eux aussi (des dizaines de milliers de Français guillotinés), destructeurs de leur propre patrimoine eux aussi (châteaux, églises, œuvres d’art du patrimoine français détruits), génocidaires eux aussi, du peuple vendéen, parce que chrétien et fidèle au roi. Non, décidément, cette République-là n’est pas un modèle.

 
BOULEVARD VOLTAIRE
 
NdB: Un excellent article de notre ami Pierre-Emi!e Blairon !

Commentaires

  • Excellent article,en effet !
    Ici,chez Gaëlle,il y a longtemps que certains la nomment :
    "la raie publique" !!!

  • Oui, cela fait déjà un certain temps qu’ils ont remplacé dans leur bouche le mot « démocratie » par le mot « république » ! Ca tombe très bien parce que leur parti politique c’est bien la « raie publique » !

  • Excellent article, sur un sujet au coeur de l'actualité, les soi-disant "valeurs républicaines", en fait, ce sont les valeurs du mondialisme, de la maçonnerie, de la haine de la France historique et de son peuple de souche. Ce sont les valeurs de "Terra Nova" le think tank socialiste qui organise le grand remplacement. C’est au nom de ces « valeurs » qu’on persécute les patriotes et les dissidents en 2015.
    Ces « valeurs » sont des anti-valeurs, des valeurs ennemies qu’il faut combattre.
    A noter la disparition du mot « France » dans les discours de l’UMPS au profit du mot « république ». C’est lourd de sens !

    Ecoutez les excellentes argumentations de Marine et de Florian Philippot sur le blog !

  • Et puis il faudrait leur appeler que la république représente à peine 150 ans de l’histoire de France, alors que celle-ci en comporte plus de 2070 ! Et hélas, les pages les plus sanglantes, les plus sombres, les plus honteuses de notre histoire coïncident justement avec les différentes républiques que nous avons connues !

  • Depuis 1789, la France , hélas, a produit, et continue de produire, les idéologues et les régimes les plus absurdes et criminels qui ont contaminé le monde.
    Et ce fait est présenté comme un titre de gloire.
    Cette gloriole permet de payer de mots le peuple français qui , se pensant investi d' une mission divine , donne quitus à ses dirigeants de leur incompétence et de leur malhonnêteté et évite de se remettre en question.

  • Effet annexe de la Révolution de 1789 : la destruction de biens, de patrimoine, et en particulier d'un nombre absolument incalculable d'oeuvres d'art merveilleuses, pour la plupart produits du savoir-faire des artistes et artisans du génie FRANCAIS.
    Les "meneurs" (puisque 10% conduisent 90% de tous les troupeaux), que l'on aurait pu croire un peu plus éclairés, n'ont pas compris qu'il fallait interdire ces destructions et appliquer la loi anti-pillage en vigueur sous tous les commandements militaires ayant quelque sens de l'honneur. Meme si ces biens étaient confisqués, leur valeur appartenait pour beaucoup au travail du petit peuple, (patrie-moine), ils devaient au minimum etre mis sous scellés comme "biens de la patrie" pour le legs muséographique.
    L'exemple en "petit" des chateaux de Louis II de Bavière est édifiant à cet égard. Ce dernier fut démis (et probablement assassiné) certes pour sa déficience mentale, mais surtout pour l'extravagance financiere de ses reves dispendieux. Toutefois, un calcul rapide de la rentabilité des 2 millions de touristes visitant chaque année ces chateaux depuis 40 ans au moins, nous renseigne sur ce fabuleux "retour sur investissement". Les folies d autrefois sont devenues la mane financière de toute une région et pour combien de siècles ? Il est probable que nul à l'époque n'ait été aussi visionnaire.
    Autre remarque : la France est, sauf erreur, le pays du monde comptant de loin, la plus haute densité de chateaux et chatelets sur son territoire. A quel prix pour le peuple ? on peut certes trouver là une partie de l'explication de la violence de cette Révolution.

  • République et démocratie ne sont pas termes convertibles . La République romaine , défendue en vain par Cicéron et quelques autres , était aristocratique d'esprit .
    Notre Charles Maurras , le grand radoteur , concevait une monarchie chapeautant un ensemble de républiques et composant la France .
    Il remarquait au passage qu'en France la République est l'affaire d'une secte . Le peuple est absent au rendez-vous des politiciens . Il ne sert que de faire-valoir .
    Pour consoler les nostalgiques du grand détraqué dont Genève nous fit cadeau , ajoutons que J-J lui-même a déclaré la démocratie impossible dans un Etat moderne . Il est vrai que dans un de ses rares moments de lucidité il reconnut que son " Contrat Social " était une oeuvre ratée .
    Nos politiciens , aujourd'hui comme jadis , sont des chiens couchants . Le peuple souverain , tous savent que c'est une blague.
    Le socialiste Holland , après avoir promis de lutter contre la finance internationale pour se faire élire , s'empresse d'aller rassurer ceux qu'il a désignés comme des ennemis . La finance internationale utilise plus volontiers la Gauche que la Droite pour réaliser ses projets . Introduire le chaos , opposer les communautés les unes aux autres , la recette était connue des Anciens . Le peuple, souverain illusoire , désigne pour adversaires ceux que des trompeurs patentés ont été lui chercher .
    La République est la grande absente du débat public . Ce n'est pas un hasard . La secte républicaine est la dernière à se soucier de cet idéal d'un autre temps .
    - un seul homme politique remarquable fut produit par notre République démocratique . Vous le connaissez et vous l'admirez : il s'agit du très regretté Joseph Caillaux . Un grand " radical "et un véritable pacifiste .
    A-t-on idée au moment où les affairistes avaient trouvé un filon inouï pour s'enrichir ?

  • Gaelle : j,ai lu l,ouvrage : la roue et le sablier de cet écrivain , fort intéressant , je le conseille aussi . .!!
    salutations.

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