18/02/2015 – PARIS (NOVOpress)
« Islamo-fascisme ». C’est le dernier grossier amalgame de M. Padamalgam. C’est « l’Almanach Wehrmacht », selon l’amusante formule de Nicolas Gauthier sur BD Voltaire. Voilà le niveau de réflexion politique du chef de notre gouvernement sur la menace qui poursuit son avancée et ses carnages en France, en Europe. Pendant que cette grande conscience nous sert sa philosophie de bazar (« fascisme », « apartheid ») avec une rare lâcheté doublée d’une angoissante incompétence, il n’agit pas.
Le tour de passe-passe qui met dans le même sac ceux que l’on désigne généralement sous le nom de « fascistes » (à savoir en gros : nous) et les égorgeurs islamistes, est particulièrement vicelard. Il est voulu. Le socialiste Jean-Marie Le Guen n’a-t-il pas accusé les rangs de la Manif pour tous d’abriter des fondamentalistes islamistes et d’avoir marché ensemble « contre les lois de progrès et de laïcité » du gouvernement socialiste ? Tout ça c’est la même engeance extrémiste et obscurantiste : LMPT, Minute, Présent, le FN, Pegida… Et bientôt, demain, on laissera tomber « islamo-fascistes » pour ne plus dire que « les fascistes ». Comme ça ce sera encore plus clair. La bête immonde, toujours la même à combattre. S’accrocher coûte que coûte à ce terme comme des demeurés. Ça les rassure dans ce qui a toujours été leur lutte et leur idéologie : tous les immigrés et les musulmans sont assimilables, des chances pour la France. Sauf quand ils ont été gangrenés par la doctrine fasciste…
Et des élus de tous bords font leur cette expression, comme le député UMP Christian Estrosi ou le Vert Noël Mamère, qui dénonce « un courant islamo-fasciste, même s’il reste très minoritaire dans l’islam » (pas comme dans la religion catholique !).
Le politologue Jean-Yves Camus a relevé le « peu de validité » scientifique de l’expression du Premier ministre. Ajoutant :
« Ce qui me gêne dans cette expression, c’est qu’elle est la preuve que l’Occident ne sait pas penser le totalitarisme autrement que par référence au fascisme. C’est pénible, car d’une certaine manière, on peut arriver à minorer des idéologies totalitaires à partir du moment où on considère qu’on n’y retrouve pas les critères du fascisme. Les Khmers Rouges, Srebrenica, le génocide arménien, le Rwanda… il n’y a pas grand-chose à voir avec l’idéologie du national-socialisme. Il faut que nous arrêtions d’avoir cette référence ultime du fascisme et du nazisme, qui au fond est une référence à la Shoah. »
Roland Dumas qui a critiqué ce terme délirant en évoquant l’influence que subirait Manuel Valls de son épouse, de confession juive, a été aussitôt dénoncé comme « antisémite ».
Un sale fasciste encore.
Caroline Parmentier
Commentaires
Comme toujours ceux qui dénoncent la dictature, le racisme, la stigmatisation, l’amalgame, l’invective et n’ont à la bouche que les mots démocratie, liberté, laïcité, sont les pires dictateurs, les pires racistes, ne font que stigmatiser, amalgamer, invectiver leurs adversaires politiques et bien sûr imposent des lois antidémocratiques, liberticides et maçonniques ! Les fascistes, ce sont ceux qui traient de fascistes leurs opposants politiques !
La définition du fascisme pour Valls, Attali, Bhl et Cie crève les yeux : c'est la résistance au projet de la " République universelle ", avec comme capitale Jérusalem.
bien que n,ayant pas connu l,Âge d,or du Fascisme , étant né bien après- guerre , que l,on me jette à la figure ce terme , ne me dérange pas et en plus j,assume , et j,E . . . !! la bien-pensance . .!!
salutations.