Sa mère et son frère aîné l'ont retrouvé pendu à l'escalier de sa chambre mercredi soir. Un collégien de 11 ans s'est donné la mort dans la maison familiale de Louveciennes (Yvelines). « Un drame tout à fait imprévisible » selon une source proche de l’enquête.
Julien Constant | 02 Avril 2015, 16h44 | MAJ : 02 Avril 2015, 17h41
Effroyable découverte, mercredi soir, à Louveciennes. Un enfant de 11 ans a été retrouvé pendu à l’escalier de sa chambre dans la maison familiale.
Il est environ 19 heures lorsque la maman rentre à son domicile. Le frère aîné cherche son cadet, qui n’a pas assisté à son cours de musique.
Il se rend dans sa chambre et découvre son petit frère pendu. « Il avait attaché un lien sur la rambarde de l’escalier avant de se laisser tomber dans le vide », précise une source proche de l’affaire.
L’adolescent appelle à l’aide sa maman, qui décroche aussitôt son fils. Mais l’enfant ne respire déjà plus. Elle prévient les secours. L’équipe médicale arrive rapidement, tente de ranimer l’enfant. Sans succès : le garçon est déclaré décédé à 20 h 15.
Aucune lettre d’explication n’a été retrouvée par les enquêteurs. « Mais le petit avait raconté un peu son mal être sur son cahier de texte, rapporte une autre source. Il y avait simplement écrit ces quelques mots : « ma vie pourritte ». Il semble qu’il était entré en conflit avec d’autres adolescents au collège. Mais il s’agissait de disputes très ordinaires. Contrairement à ce qu’on a pu observer dans d’autres affaires similaires, aucune conversation ou phénomène de harcèlement n’a été relevé sur un réseau social ».
Les parents de la victime, une famille de 3 enfants, décrite comme « ordinaire » ont été entendus ce jeudi, ainsi que le professeur principal du collégien, pour tenter de trouver une piste. « C’est un drame tout à fait imprévisible », glisse un proche de l’enquête.
Dans les Yvelines, on en dénombre un ou deux suicides d’enfants et de jeunes adolescents par an. « A cet âge, ce sont souvent des garçons qui se tuent par pendaison, souligne un spécialiste. Et même après l’enquête, il est très difficile de se prononcer sur le degré de conscience de la mort qu’il avait au moment de passer à l’acte ».
Selon le psychiatre Boris Cyrulnik, qui a réalisé un rapport sur le sujet en 2012, « 40 % des enfants pensent à la mort quand ils sont anxieux ou malheureux ».
Le corps du collégien a été conduit à l’unité médico-légale de Garches (Hauts-de-Seine) où il va être autopsié.
Le Parisien
Commentaires
La mauvaise opinion qu' ont des Américains blancs à l' égard d' Américains noirs n' a rien à voir avec leur apparence physique mais avec leur comportement en société.
La sénatrice noire tente d'occulter cette réalité et en outre n' a pas à donner des ordres aux autres parents.
les ados de notre époque sont plus fragiles que par le passé , le monde dit "moderne" est sûrement une des causes . .!!
salutations.