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Du jeu d’échecs pour les nuls à la démocratie pervertie !

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La municipalité d’une petite ville de la banlieue parisienne vient d’avoir une idée pour le moins géniale : faire apprendre la démocratie à nos chères petites têtes blondes à l’aide du jeu d’échecs! Il faut dire que cette ville est située au cœur d’un ensemble d’établissement scientifiques : Faculté des sciences, CNRS, Centre d’Etudes nucléaires, grandes écoles scientifiques, laboratoires scientifiques privés ou publics, etc… Elle a donc favorisé, dans les écoles élémentaires, un enseignement du jeu d’échecs, réputé formateur pour les sciences !


Mais, depuis ces deux dernières années, la suite des élections totalement catastrophiques pour la gauche a dû traumatiser la majorité de gauche et d’extrême gauche de cette municipalité. Pour ces responsables municipaux, la raison est claire : le peuple vote mal parce que dans sa grande ignorance, il ne comprend pas ce qu’est la démocratie : il devenait donc urgent de la lui inculquer. Mais comment ? Et ces édiles, dans leur immense sagesse ont trouvé la solution : en les faisant jouer, car l’urgent c’est de jouer, n’est-ce pas ? Mais jouer à quoi ? Aux échecs : voilà leur dernière trouvaille !


Le jeu d’échec se joue à deux joueurs jouant l’un contre l’autre à tour de rôle. Chacun possède 16 pièces de six sortes différentes : les 8 pions, les deux cavaliers, les deux fous, les deux tours, un roi et une reine. Les pièces sont disposées sur un damier carré de 64 cases. Chaque adversaire déplace, d’une case à l’autre, une de ces pièces selon des règles strictes et extrêmement simples et claires : il n’y a jamais d’incertitude ou d’ambiguïté pour vérifier la validité de ces mouvements. Quand une pièce est déplacée sur une case occupée par une pièce de l’adversaire, cette dernière est prise et ôtée du jeu. Quand un roi est en position d’être pris quel que soit le mouvement qu’il puisse faire, on dit qu’il y a échec et mat et le joueur auquel il appartient a perdu la partie. Mais si ces mouvements sont simples à effectuer, la méthode  que chacun des joueurs peut utiliser pour mettre son adversaire en position d’échec et mat est très compliquée et difficile à trouver au cours de la partie : élaborer une telle stratégie dans l’espoir de gagner est extrêmement complexe, exige une grande expérience et une capacité de mémorisation et de raisonnement très développée. Et il faut savoir qu’on ne connait pas de stratégie gagnante à coup sûr (même si l’on sait qu’il en existe). C’est tout l’intérêt de ce jeu, ce qui explique l’engouement pour les parties jouées par les champions, internationaux ou locaux.

 

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Pour faire rentrer la démocratie et la citoyenneté (sic !) dans le crâne de nos enfants, la municipalité ne pouvait pas s’appuyer sur un jeu aussi élitiste et "aristocratique", où seuls la réflexion et le raisonnement comptent : en effet les mouvements possibles sont extrêmement nombreux et la détermination du meilleur coup pouvant espérer conduire au gain de la partie exige une analyse complexe et très fine de la situation. Pour cet apprentissage de la démocratie, la municipalité a donc décidé de la remplacer par une procédure collective bien chère aux socialistes, comme dans les kolkhozes soviétiques. Ainsi chacun des deux joueurs est remplacé par un groupe d’élèves et pour choisir le mouvement à jouer il suffit de mettre aux voix les mouvements possibles par un vote « démocratique » ! Le groupe vote pour choisir le coup à jouer et celui qui a la majorité est adopté : rien de plus simple, et foin de la réflexion, de l’élaboration d’une stratégie, de la logique et de l’intelligence du jeu ; billevesées que tout cela ! Voilà comment on transforme nos enfants en moutons de Panurge.


On s’attend à ce que d’ici peu, dans ces écoles, les mathématiques aussi deviennent enfin démocratiques : au lieu de s’acharner à trouver et à comprendre des démonstrations de théorèmes, il suffira de mettre aux voix leurs énoncés (bien ou mal construits, cela n’aura plus aucune importance) pour décider s’ils sont vrais ou faux ! Voilà de belles mathématiques bien populaires !


Lavage de cerveau et bourrage de crâne sont les deux mamelles du socialisme !

G.R. 

18/04/2015

 

 

Commentaires

  • Je croyais qu'on avait tout vu ! Ces zozos n'ont pas fini de nous surprendre ! Faut-il en rire ou en pleurer ? Moi je ne sais plus !
    Il est urgent en tout cas de virer cette engeance néo-bolchevique à coups de pompe dans le train !

  • Cet article est fort intéressant et nous montre à quel point la démocratie a été dévoyée pour devenir la démocrassie !

  • LENI : je dirais quant à moi : démocrassouille . .!!
    salutations.

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