Les journalistes font parfois preuve de complaisance en matière d’information. En ce 1er mai, ils ont battu des records ! Le Front national organisait son traditionnel défilé en hommage à Jeanne d’Arc, clôturé par le discours de sa présidente. Cette année, malgré la pluie et les températures polaires, les Femen sont venues y faire leur show, sûres d’y trouver un public et des médias avides de sensation.
On remarquera que les manifestations de ces drôles de dames culottées ne sont jamais choisies au hasard et on attend encore que ces hystériques du monokini viennent s’inviter à la Fête de l’Huma, au congrès du Parti socialiste, ou perturber le prêche d’un imam à l’heure de la grande prière. On a le féminisme « sélectif » chez les Femen.
Ainsi, à l’heure où Marine Le Pen commença son discours place de l’Opéra, nous avons donc vu arriver sur le balcon du Grand Hôtel trois Femen perruquées, à défaut d’être courageuses et téméraires, s’installer tranquillement comme au spectacle. Elles ont alors déployé deux banderoles rouges portant l’inscription poétique : « Heil Le Pen », la même que celle qu’elles avaient peinturlurée entre leurs deux mamelons.
Pendant huit minutes, ces trois femmes ont brandi le salut nazi du haut du balcon. Huit longues minutes d’exhibition fasciste où le ridicule de leur posture l’emporta sur le fanatisme dérisoire de leur slogan.
Et bien entendu, nous attendions que s’applique immédiatement la « jurisprudence Roucas » que son « Heil Hollande » avait privé de travail, sacrifié sur l’autel du politiquement correct. Eh bien non : par un tour de passe-passe dont seuls les médias dopés à la mauvaise foi ont le secret, c’est même tout le contraire qui s’est produit !
Ejectées du balcon par le DPS – le service d’ordre du FN (mais que fait la police pendant ce temps ?) -, les Femen l’auraient été « violemment », « brutalement ». Et la presse de s’emparer de l’occasion trop belle : voilà que le DPS s’en prenait, lit-on, « manu militari » à ces donzelles. Parce qu’il aurait fallu leur demander gentiment – et sans les mains – de bien vouloir arrêter leur slogan haineux et leur salut d’un autre âge… pour que madame Le Pen puisse reprendre le discours d’une manifestation publique dûment autorisée, elle ?
Selon France TV Info, les Femen ont décidé de porter plainte contre X pour « violence, violation de domicile et arrestation arbitraire ». Si on n’a même plus le droit de se balader seins nus avec un slogan sympa sur la poitrine en faisant le salut nazi place de l’Opéra, où va-t-on ?
La seule chose que pourraient reprocher ces Femen serait d’avoir été privées de la fin du discours de Marine Le Pen – seule femme française à la tête d’un parti politique d’ampleur -, venue rendre hommage aux femmes de France : Jeanne d’Arc, Marie Curie, Olympe de Gouges , auteur de la déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, et emblème des mouvements de libération des femmes.
Commentaires
Bien lu , merci. GAUTHIER M.
Comme j'aimerais les voir enfermées dans un harem d'Arabie Saoudite !
Peut-on le dire ? On s’est bien rincé l’œil pendant ce court instant de franche rigolade ! Dommage qu’elles n’aient pas enlevé le bas !
Ces " femen " sont évidemment des agents du système umps.
"Femen", en araméen pré-glaciaire signifie "foie de veau" ;o)
ce ne sont pas des féministes , mais des comédiennes stipendiés , pour jouer leur pièce face au FN et à l,église , parfaitement correctes dans leur fausse révolte , elles tiennent leur rôle à merveille . . .!!
salutations.