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HOLLANDE : UN LEADER MINIMO À CUBA

HOLLANDE : UN LEADER MINIMO À CUBA -  Un pays marxiste à la population exilée , conseiller pour les migrants de François Hollande

Un pays marxiste à la population exilée , conseiller pour les migrants de François Hollande



Raoul Fougax
le 11/05/2015
Comment est-il possible que le président français ne se rende pas compte des contradictions de ses discours ? Le président de notre république autoflagellante s’est rendu à Cuba avant Obama. C’est aussi dérisoire que maladroit.
 
On voit bien que le pouvoir socialiste rêve d’avoir une part du gâteau capitaliste de l’ouverture cubaine. Mais griller la politesse au président américain, quelle ineptie diplomatique. François Hollande, après avoir célébré  la fin de la guerre et surtout la libération des camps, s’est rendu aux Antilles françaises avec de nombreux petits cadeaux dont raffolent ces départements. Il aura fait plaisir tout de même à Christiane Taubira en inaugurant un musée de l’esclavage très coûteux. Il l’aura sans doute déçu en refusant des compensations financières. Cela a mis en fureur les organisations noires dédiées qui remarquent que la réparation sonnante et trébuchante est imprescriptible pour l’holocauste des juifs mais pas d’actualité pour l’esclavage des noirs.

La bataille des mémoires victimisées va reprendre de plus belle

Il est de plus curieux que le président des droits de l’homme universel soit si content de parader au pays du goulag de la canne a sucre. Il préfère de loin Castro à Poutine. Enfin, évoquer les nouveaux esclavagistes à propos des clandestins des embarcations de fortune à cuba est paradoxal. Si une mafia a prospéré sur la fuite maritime, c’est bien  la mafia américano-cubaine. Cuba a été le pays fui massivement par la mer par ses concitoyens venus s’accumuler sur les côtes américaines avec la bénédiction de ses dirigeants.

Dénoncer à Cuba les profiteurs de l’exil des déséspérés est une insulte à la mémoire de ceux qui sont morts pour ne pas vivre dans le paradis du Che des bobos. Les États-Unis sont, en 1959, l'une des premières nations à reconnaître diplomatiquement le nouveau gouvernement, mais les rapports entre les deux pays se gâtent, dès le mois de mai de la même année, lors de la nationalisation des avoirs étrangers (dont ceux de United Fruit Co) à Cuba.

Par la suite, du 17 au 19 avril 1961, eut lieu la tentative de débarquement à la baie des Cochons de 1 400 réfugiés, recrutés, payés et entraînés par la CIA américaine, qui se solda par un échec. Les États-Unis mirent alors en place un embargo économique en 1962, mais renoncèrent à toute invasion de Cuba.
 
 
 
 
 
1,7 million de Cubains soit 15 % de la population totale vivent à l'étranger. Le comté de Miami-Dade est le principal foyer d'exilés cubains dans le monde. En valeur absolue, l'émigration cubaine vers les États-Unis est la deuxième ou la troisième du continent américain derrière le Mexique et le Canada . Le président John Kennedy fit adopter une disposition en 1963 qui donnait le statut de réfugié à toute personne cubaine en provenance directe de l'île. La loi d'Ajustement cubain, adoptée par le président Johnson le 2 novembre 1966, établit un statut spécial et exclusif : tout étranger né à Cuba ou au bénéfice de la nationalité cubaine pourra bénéficier du statut de résident permanent. Pour le gouvernement cubain, ces deux dispositions ne font que favoriser l'immigration clandestine, ceci dans un contexte où les USA n'accordent que très peu de visas aux cubains.

L'exode de Mariel eut lieu entre le 5 avril et le 31 octobre 1980. Le régime de Fidel Castro expulse près de 125 000 cubains, considérés comme contre-révolutionnaires. Ils embarquent au port de Mariel en direction des côtes de Floride. Le gouvernement cubain offre alors à tous ceux qui veulent partir le choix de le faire. L'exode commence peu de temps après et est organisé par des Américains d'origine cubaine avec l'accord du président cubain Fidel Castro.

Les États-Unis offrent l'asile politique aux émigrés que Castro expulse de Cuba par bateau en direction de Miami. L'exode prit fin par un accord mutuel entre les deux gouvernements en octobre 1980. À ce moment-là, plus de 125 000 Cubains avaient fait le voyage en Floride.

Avec une telle leçon d’histoire, on ne peut que redouter le pire de ce que notre leader minimo aura retenu de l’île du leader qui fut maximo.

Commentaires

  • Fidel Castré , voilà qui lui conviendrait bien !

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