Communiqués / 18 mai 2015
Communiqué de presse de Nicolas Bay, Député français au Parlement européen, Secrétaire général du Front National
Alors qu’en octobre 2014, Manuel Valls affirmait que la reconnaissance des enfants nés par GPA resterait « interdite en France », Christiane Taubira, garde des sceaux, a tombé hier le masque en se disant favorable à l’inscription à l’état civil des enfants nés par gestation pour autrui (GPA), pratique pourtant interdite en France.
Des déclarations inacceptables qui font directement écho à la décision du TGI de Nantes qui a ordonné le 13 mai la transcription sur les registres d’état civil des actes de naissance d’enfants nés de mères porteuses à l’étranger. Malgré la position du Parquet, le TGI a invoqué « la primauté de l’intérêt supérieur de l’enfant »conformément aux arrêts rendus par la CEDH (Cour européenne des droits de l’homme). Cette décision revient de facto à légaliser la GPA puisque les couples français seront libres de se rendre dans un pays étranger et de revenir ensuite afin de légaliser la situation de leur nouvel enfant. Elle constitue en outre une véritable incitation à la transgression de la loi française.
Manuel Valls s’est toujours prétendument opposé à ces pratiques. Il doit donc sortir de son silence hypocrite et clarifier sa position. Le Front national est catégoriquement opposé à la légalisation de cette pratique qui porte atteinte à la dignité de la femme et favorise la marchandisation des corps, en particulier ceux des plus vulnérables et des plus fragiles. La circulaire de janvier 2013 visant à faciliter l’obtention de certificats de nationalité pour les enfants de pères français, nés de mères porteuses à l’étranger doit donc être abolie. La GPA n’est pas une pratique ordinaire : elle entre en contradiction totale avec les principes de dignité de la femme et tend à faire de l’enfant un objet de commercialisation. Face à ces graves dérives, la vigilance du Front National demeure totale.