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RÉFORME DU COLLÈGE : POURQUOI CETTE OBSTINATION ?

 

RÉFORME DU COLLÈGE : POURQUOI CETTE OBSTINATION ? -  On ne veut pas changer les programmes, on veut changer de France

 


On ne veut pas changer les programmes, on veut changer de France



Raoul Fougax
le 21/05/2015
Quand on ne comprend pas, il faut aller à la réponse la plus simple. La théorie du rasoir d’Ockam est toujours ou presque la bonne. On a du mal à comprendre en l’espèce, l’entêtement du gouvernement socialiste en faveur d’une réforme des collèges qui provoque l’opposition de la droite mais aussi d’une large partie de la gauche sans oublier le corps enseignant. Donner des munitions à ses opposants et se couper d’une partie de son électorat, c’est politiquement stupide. On tente donc de passer en force pour vite tourner la page.

La publication, mercredi, au Journal officiel du décret, qui énonce de grands objectifs, et surtout de l'arrêté, qui " fixe de façon autoritaire tout ", est ressentie " comme une provocation et une marque de profond mépris pour les professeurs qui étaient en grève" la veille, selon Frédérique Rolet, co-secrétaire générale du Snes-FSU, premier syndicat du secondaire. Cela "va rendre les suites très compliquées, il va falloir de la part du gouvernement un geste fort ", a-t-elle dit. Une intersyndicale se réunira jeudi matin et pourrait envisager, faute de changement, " une action nationale de type grève et manifestation ", a-t-elle prévenu.

Le tempo gouvernemental a aussi donné l'occasion à l'opposition de redoubler de critiques. Appelant à une "manifestation nationale", le président du MoDem, François Bayrou, ex-ministre de l'Éducation, a dénoncé "un passage en force", qui a aussi "choqué" le patron du PCF Pierre Laurent. L'ex-Premier ministre François Fillon a raillé une "mauvaise" réforme faite de "désordre" et d'"improvisation", tandis que le député UMP Bruno Le Maire, en pointe pour exiger son retrait, a dénoncé "provocation" et "mépris" à la veille de son débat avec la ministre sur Europe 1 et iTÉLÉ.

A Matignon, on assure toutefois que le timing de la publication des textes a été décidé "en parfaite adéquation entre le président de la République, le Premier ministre et la ministre" de l'Éducation nationale Najat Vallaud-Belkacem.

La suppression des options latin-grec, remplacées par un enseignement pratique interdisciplinaire, et celle de la plupart des classes bilangues (deux langues dès la sixième) qui inquiète les professeurs d'allemand a été un signal d’alarme de la volonté de niveler par le bas. A la place, la réforme propose une deuxième langue pour tous en cinquième.

Autres sujets d'inquiétude pour les enseignants: le pouvoir des chefs d'établissement dans le cadre de l'autonomie accrue accordée aux établissements et un grignotage des horaires des matières classiques à causes de l'interdisciplinarité (croisement de disciplines dans un même cours).

En fait, on veut réduire la place des racines européennes  dans une éducation qui n’aime pas le mot national, pour permettre dans certains territoires, au cas par cas, l’arrivée de matières liées à la sensibilité des nouveaux publics des  collèges. Tout est fait comme toujours comme si la France devait être alignée sur les identités et possibilités de la Seine-Saint-Denis. C’est bien la prise en compte des bouleversements de l’immigration qui sous-tend toutes les politiques de la gauche. C’est encore plus vrai pour la ministre issue de l’immigration et rappeler  l’importance de son identité multiple dans ses convictions n’est pas du racisme mais de la prise en compte d’une réalité.

On comprend bien qu’on aimerait interdire une clé pour expliquer les objectifs fondamentaux d’une réforme  qui s’inscrit dans une volonté politique d’un changement de la France par le formatage des collégiens. Mais cela passe bien sûr par l’abaissement des excellences et même les professeurs de gauche commencent à s’en rendre compte. Ils sont peut-être pour l’objectif politique, mais pas pour les moyens qui passent par la  négation de leurs croyances éducatives. Les enseignants ne peuvent accepter une négation de leur mission.

Alors peut-être demain pas de brevet…. Boycott de l’examen.  Un examen qui ne sert certes plus à rien depuis longtemps, mais qui pourrait permettre une action de subversion contre une réforme subversive.
 
Le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale Christian Jacob a violemment interpellé le premier ministre Manuel Valls, lui promettant qu'il «paierait cher» le «passage en force» du gouvernement. «La brutalité en politique est l'arme des faibles. Et publier ce décret cette nuit est un acte brutal», a-t-il estimé. «Nous vous demandons l'abrogation de ce décret, et la tenue dans les plus brefs délais, d'un véritable débat démocratique. Ici, dans l'hémicycle, projet contre projet!», s'est-il emporté.

La droite a trouvé un cheval de bataille…. Et ce dernier pourrait bien désarçonner la ministre trop obstinée.
 
METAMAG
 

Commentaires

  • c est bien , nous avons de plus en plus L INTUITION , le "feeling"...que ces individus font de nos jours , TOUT ce qu ils peuvent pour DETRUIRE la France..., c est un sentiment , une impression presque irrationnelle que tout est calculé pour amener le chaos et attiser la haine entre Français....l échéance me semble se rapprocher.......GAUTHIER MICHEL

  • Quand les rats tiennent un fromage de grande qualité comme la France, ils l'attaquent de tous côtés et le ruinent en une quarantaine d'années, en général.
    Si une majorité de parents de France prennent conscience de cela, la situation pourrait changer en corrigeant les monstruosités enseignées à l'école , en exigeant le retour en force du Latin et du Grec, source inépuisable de richesse intellectuelle, d'analyses, de sens critique et vocabulaire exceptionnel.
    D'autre part en Europe, l'Allemand est la langue la plus parlée, moins de place à l'anglais ( langue mondialiste s'il en est) pour assurer un bon niveau avec l'Outre-Rhin , et surtout faire en sorte que les Français sachent un peu mieux parler leur propre langue qui fut autrefois considérée comme étant la plus belle parlure du monde.

  • ces petits secrets vous auront peut etre échappés

    Nadjet Bel Kacem sur Beur Fm ,l'été dernier

    ""Tout comme mon frère Zinedine Zidane ,je considère la France comme une mère nourricière et non comme une mère patrie et je me considère personnellement comme une algéro-marocaine .La France pour moi n'était qu'un moyen pour m'élever mais, de coeur ,je ne suis que marocaine .":




    NB ;Christiane Taubira qui tous les vendredis affrète un hélicoptère de la république pour aller visiter son fils qu'ele a fait transférer à la prison modèle de Nancy ."

  • Cher tramoni, la maroco-maçonne! Je me doutais bien qu'elle n'aimait pas la France, mais là elle le dit ouvertement! Elle n'a pas HONTE!

    Quant à l'hélicoptère de Taubira, je ne savais pas.

    Bien amicalement

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