Point de Stéphane Hessel ou des membres assassinés de l’équipe de Charlie hebdo pour répondre aux vœux de certains députés socialistes ou de figures de la gauche. «Pierre Brossolette, Geneviève de Gaulle-Anthonioz, Germaine Tillion, Jean Zay, prenez place ! », a déclaré François Hollande pour conclure hier son discours marquant l’entrée de ses quatre personnalités au Panthéon, lors de la Journée nationale de la Résistance. Une panthéonisation annoncée dés février 2014 par le chef de l’Etat au Mont-Valérien à Suresnes (Hauts-de-Seine ), à l’occasion d’une cérémonie marquant le soixante-dixième anniversaire de l’exécution de 22 membres du controversé groupe communiste FTP-Moi dit Manouchian, qui regroupait «immigrés » et «apatrides». Comme nous le notions alors, Germaine Tillion, Geneviève de Gaulle-Anthonioz furent deux résistantes authentiques, admirables, toutes deux déportées à Ravensbrück. Pierre Brossolette se signala par son grand courage. Homme de gauche, franc-maçon, membre de Conseil National de la Résistance, proche de Jean Moulin, il se défenestra le 22 mars 1944 pour être certain de ne pas dénoncer ses camarades.
Quant à Jean Zay, ministre de l’Éducation du Front populaire, franc-maçon de la loge Etienne Dolet du Grand Orient, il fut abattu en juin 1944 par des miliciens. L’entrée au Panthéon de ce dernier, qui était réclamée officiellement par le Grand Orient depuis 2007, est un choix plus clivant. Nous l’écrivions aussi, malgré sa fin tragique, ce benjamin de l’Assemblée nationale, élu à 27 ans, ministre très dynamique non sans mérites parfois (notamment lors de son passage au ministère des Beaux-Arts), fut beaucoup de choses mais certainement pas un modèle de résistant… malgré les 150 établissements scolaires qui portent son nom.
En juin 1940, Jean Zay quitta l’armée sans « l’accord de ses supérieurs », contrairement à ce qui est écrit dans sa biographie officielle, pour gagner le Maroc sur le Massilia en compagnie de Mendès-France, Daladier, Mandel et une vingtaine d’ autres parlementaires –le récit qu’en fait l’historien Jacques Benoist-Méchin dans « Soixante jours qui ébranlèrent l’occident» est très éclairant. Il fut arrêté le 15 août pour désertion, condamné à la déportation à vie et à la dégradation militaire. Les radicaux-socialistes ralliés à Philippe Pétain ont certainement usé alors de leur influence car sa peine sera finalement commuée en peine de prison à Clermont-Ferrand, jusqu’à son assassinat le 20 juin 1944. Comme le notait l’année dernière Paul Véglio sur le site Boulevard Voltaire, « Agnès de La Barre de Nanteuil, ardente patriote, chrétienne exemplaire, chef scout et authentique résistante (…) officier du deuxième bureau de l’état-major départemental de l’Armée secrète », « tuée en 1944 dans un train de déportés » à l’âge de 22 ans, « aurait mieux mérité que Jean Zay » d’entrer au Panthéon.
Zay, auquel M. Hollande avait rendu hommage le jour de son investiture à l’Élysée en mai 2012, comme incarnation de « la République », de « l’école de la République», de «la laïcité», était, comme Brossolette, un ardent propagandiste belliciste en 1938 au moment des accords de Munich dans le but de sauver la Tchécoslovaquie, Etat artificiel présidé alors par l’humaniste président Edvard Benes. Et ce, avec une légèreté assez effrayante, dans un contexte où le gouvernement du Front Populaire avait terriblement désarmé la France face à l’Allemagne. Jean Zay fut pourtant dans sa jeunesse un antimilitariste de choc. Dans son très médiocre poème Le Drapeau écrit en 1924 à l’âge de vingt ans, il fustigeait en effet celui-ci, «cette immonde petite guenille », « terrible morceau de drap coulé à ta hampe, je te hais férocement », « je te hais dans l’âme », « tu es pour moi de la race vile des torche-culs » écrivait-il notamment.
Il ne fallait pas compter sur le républicain Hollande pour rappeler hier une vérité historique largement tue, celle qui commande dire que la Résistance fut très largement menée sur le terrain par des hommes et des femmes appartenant à la droite nationaliste. Et non pas seulement, selon la légende officielle, par des démocrates-Chrétiens, des socialistes ou des communistes, hommes de gauche dont beaucoup rallièrent aussi le régime de Vichy. Ce que De Gaulle résumait avec un sens de la formule très lapidaire: « Je n’ai trouvé à Londres que La Cagoule (mouvement clandestin d’extrême droite des années 30, NDLR) et la synagogue ».
Non, le président de la République a préféré emprunter hier un chemin plus balisé en recyclant les vielles antiennes, les vieux gimmicks, à, la lumière de l’esprit du 11 janvier : « Haine du franc-maçon et du libre-penseur. Haine du Front Populaire. Haine de la Ligue des droits de l’homme. Haine de la démocratie (…) 70 ans plus tard, ces haines reviennent. Avec d’autres figures, d’autres circonstances, mais avec toujours les mêmes mots. Elles frappent des journalistes, des juifs, des policiers. Toujours des innocents » a-t-il insisté
La vérité là aussi, incline plutôt à penser que ce sont les patriotes authentiques, les réfractaires au système à tuer les peuples libres, les résistants au rouleau compresseur du Nouvel ordre mondial, les défenseurs des identités et des souverainetés nationales qui sont trop souvent entourés d’une haine vigilante dans notre pays. En témoigne encore l’ahurissant battage autour de l’article du magazine féminin Grazia paru le 13 mai. Celui-ci a commis la faute impardonnable de présenter quatre très jeunes militantes frontistes, « Mathilde, Orlane, Anaïs et Iléna », « qui ont adhéré dans les pas de Marion Maréchal-Le Pen », par des photos les montrant sous un jour trop avantageux et glamour, malgré les analyses critiques du politologue spécialiste es FN Joël Gombin.
Interrogé par les Inrocks, Joseph Ghosn, directeur de la rédaction de Grazia, explique que ce « qui fait peur aux gens (aux détracteurs de cet article, NDLR) ici, c’est de voir que finalement, ces femmes sont comme toutes les autres (…). Toute l’idée du papier était de laisser les propos parler afin que les gens se fassent leur opinion. On n’est pas là pour les stigmatiser ».
Et au nombre des propos litigieux , l’article des Inrocks s’émeut de ceux d’Orlane, 19 ans « (justifiant) son engagement par sa volonté de lutter contre le racisme anti-blanc » et de la remarque d Iléna, également 19 ans, qui assure qu’ «au vu de l’histoire de France, Jean-Marie Le Pen n’a pas forcément tort quand il parle de détail ».
Ce qui n’en est pas un, pour le coup, c’est aussi la demande de la Commission européenne adressée mercredi aux Etats membres de l’UE d’accueillir un nombre croissant d’immigrés clandestins demandeurs d’asile. Une aberration pour notre pays ravagé par la crise, le chômage, la pauvreté et soumis déjà à l’immigration de peuplement. Comme l’a noté Marine Le Pen dans un communiqué dénonçant ce « plan scandaleux », « en plus de tous ceux qui arrivent par milliers sur son territoire, notre pays devra ainsi prendre à sa charge plus de 9000 migrants supplémentaires en deux ans, actuellement hébergés pour l’essentiel en Grèce et en Italie». Le FN « exige le rejet immédiat de ce plan et le renvoi systématique des clandestins, sans quoi les flux ingérables de migrants en provenance d’Afrique et du Moyen-Orient ne cesseront de grossir, aggravant un problème déjà énorme », a indiqué Marine.
Cette incapacité de la Caste qui nous dirige à prendre les décisions fermes qui s’imposeraient face aux flux migratoires fait écho à la lucidité qu’Alain Peyreffitte prête dans ses écrits à De Gaulle sur ce point. Mais aussi à cette remarque de Bruno Gollnisch qui notait que « les dirigeants actuels sont 100 fois plus coupables, si tant est qu’il l’ait été, que le Maréchal Pétain. Il avait au moins une excuse, celle d’une armée victorieuse et implacable qui campait sur le territoire national. Tandis que les traîtres qui sont aujourd’hui au pouvoir, c’est en toute connaissance de cause qu’ils bradent la France, qu’ils livrent son économie, qu’ils livrent son identité à l’étranger, portant atteinte à la sûreté intérieure et extérieure de l’Etat, pour le seul profit de leurs intérêts abjects. »
Le souci des patriotes de toutes origines, de diverses sensibilités, venus de tous les horizons politiques, qui sont entrés en résistance au sein du FN contre l’inféodation de notre pays est bien en effet de dénoncer pour ce qu’ils sont «nos» dirigeants actuels : des collabos de l’euromondialisme qui n’ont certainement pas de leçons de droiture, de moralité et de probité à nous donner.
Commentaires
Hollande a la mentalité d'un commissaire politique soviétique.
Il déforme la vérité historique aux fins de voir placer les " franc-maçons " et tout ce que compte la " gauche " dans le camp du Bien, les nationalistes et tout ce que compte la " droite " dans le camp du Mal.
Lutter contre les franc-maçons qui s' activent à la destruction des peuples européens et de la civilisation occidentale, ce serait vouloir le retour des heures les plus sombres.
Et comme le rappelle Gollnisch, Hollande inverse la réalité.
Ce sont les nationalistes qui sont persécutés par les franc - maçons.
Jean Zay repose désormais au Panthéon par la grace de M. Hollande
et, pourtant ,Jean Zay est une piteuse figure de nos années noires.Il a fui les combats de Juin 40 face à l'ennemi et qui feront 100 000 morts dans le mois..Il n'a pas tiré un seul coup de feu contre l'ennemi pendant la dure période de l'occupation et de la Résistance .Il aura passé la guerre en prison pour désertion face à l'ennemi et condamné pour cela à la dégradation et à la déportation à vie par un tribunal en Octobre 1940.Il n'a jamais tenté de s'évader pour rejoindre le maquis . C'est dans sa prison que les miliciens viendront le chercher pour l'abattre .
Jean Zay était d'origine juive . Il fut un excellent élève et par deux fois lauréat du Concours général . Tres tot il entra en politique.Il était franc maçon et d'esprit radical . Il rejoignit tres vite le Front populaire avec toute sa conviction anti militariste . Il fut avec Léon Blum un de ceux qui réduisaient constamment le budget militaire alors que dans toute l'Europe on sentait monter la Guerre . A 20 ans il s'était illustré déjà par un poème fameux " le drapeau '' qu'il percevait en toute sincérité comme '' une saloperie tricolore avec lequel il se torchait le cul " " ;.En juin 40 ,il était au front non pas comme volontaire comme il a été dit mais comme appartenant à une classe d'age mobilisable . Au plus fort des combats il abandonna ses frères d'armes pour rejoindre ses confrères de la députation en fuite à Bordeaux ;Ceux là meme qui accordèrent les pleins pouvoirs à Pétain .Ayant fui jusqu'à Casablanca ,il fut arrété là bas puis transféré en France pour comparaitre devant un tribunal militaire.Parcequ'il était juif ou parcequ'il était francmaçon ou ancien ministre socialiste ,sa condamnation à la déportation à vie fut rapidement changé en simple emprisonnement sur le territoire national.Dans sa prison il s'occupera essentiellement à rédiger des propositions de lois pour réformer davantage l'éducation nationale quand il reviendrait au pouvoir .C'est dans sa prison que les miliciens sont venus le chercher .Le malheureux Jean Zay n'avait participé à aucun acte de sabotage ,à aucune embuscade ,à aucun sacrifice .Il repose désormais au Panthéon.
Alors qu'un Helie Denoix de Saint Marc ,résistant et déporté dans un camp de la mort à 17 ans ,légion d'honneur pour les services rendus dans l'armée française ,est oublié comme des milliers d'autres véritables patriotes
Nous sommes tous conscients du fait que le peuple dont les démocrates patentés se réclament avec une insistance suspecte , ce peuple qui justifie leurs prébendes , n'existe pas .
Le véritable peuple aspire à un régime autoritaire . Point de pouvoir sans autorité . La philosophie libérale est une galéjade mise au point à l'usage des adolescents boutonneux de nos lycées et collèges de jadis par des farceurs du genre d'A. Burdeau .
Le peuple ne s'enquiert point de ce que les vocables magiques de droite et de gauche recouvrent . Il aspire à l'autorité et il se rit des rhéteurs nécessiteux qui s'évertuent vainement à lui faire prendre des vessies pour des lanternes
Le peuple estime la force et il méprise les verbeux qui depuis plusieurs siècles font vivre les mirages du libéralisme .
Ce n'est pas aujourd'hui que tous les esprits fêlés , tous les quêteurs de chimères s'agglomèrent , formant des confréries haineuses et redoutables .
Leur ôter le droit à la parole c'est le seul moyen de protéger une société de ce rebut de l'Intelligence .
Le dévergondage mental annonce la décomposition sociale .
justement le Système se sert des collabos et autres idiots utiles pour combattre les patriotes qui refusent l,ordre nouveau sous la bannière du Mondialisme . .!!
salutations.
Bruno Gollnisch est un homme exceptionnel, qui meritait une meilleure representation au FN..
C'est autre chose que Florian Philippot!