01/06/2015 à 17h58 Mis à jour le 01/06/2015 à 19h
En avril, le nombre de demandeurs d’emploi a de nouveau augmenté de 0,7%, établissant un nouveau record. La France compte ainsi 614.000 chômeurs de plus qu'en mai 2012.
La statistique fait mal. D’autant plus à un président de la République qui a mis son bilan en matière d'emploi dans la balance en vue d’une éventuelle candidature à sa succession en 2017. Au mois d’avril, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A a de nouveau augmenté de 0,7%. Ces 26.200 chômeurs supplémentaires contribuent malgré eux à établir un nouveau record, puisque la France en compte désormais 3,536 millions.
Mais c'est un autre chiffre qui devrait faire grincer des dents à l'Elysée. Depuis la prise de fonction de François Hollande en mai 2012, le nombre de demandeurs d’emploi a en effet connu une hausse de 21%, soit 614.000 personnes venues garnir les rangs de Pôle emploi. Le tout alors que l’inversion de la courbe du chômage, promise pour 2013, se fait toujours attendre. Maigre lot de consolation pour le chef de l’Etat: Nicolas Sarkozy, son prédécesseur, n'a pas fait mieux. Durant ses trois premières années de mandat, le nombre des demandeurs d'emplois en catégorie A avait progressé de plus de 25%.
Le chômage augmente aussi chez les jeunes
Dans le détail, au mois d’avril, le tableau n'est pas reluisant, catégorie par catégorie. Sur trois ans non plus: alors que les efforts du gouvernement se sont régulièrement portés sur les jeunes, le nombre de demandeurs d’emploi de moins de 25 ans a lui aussi connu une forte hausse (19,4% sur trois ans). Les chômeurs qui doivent se contenter d'un emploi à temps partiel n’échappent pas à la tendance, puisque leur nombre a augmenté de 15,6% pour les catégories B et C réunies, toujours depuis la victoire de François Hollande. En comptabilisant l’ensemble des catégories (A,B, et C), le nombre d’inscrits à Pôle emploi s’établit aujourd'hui à 5,344 millions en France métropolitaine, et 5,645 millions en comptabilisant les départements d’outre-mer.
Commentaires
Il n'en a rien à f...aire, il peut dire aussi : quand même, quand même.
Partout et à toutes les époques le socialo-communisme provoque les mêmes catastrophes économiques et sociales. Mais comme la terrible et incessante propagande que nous infligent les merdiats aux ordres anesthésie le peuple, celui-ci continue à voter pour son malheur en le laissant au pouvoir. Jusqu’à ce qu’il se révolte ?
je suis très inquiet , plus de travail , donc plus d,argent , plus de retraites , qui va payer pour les millions de clandos qui se bousculent au portillon pour gagner l,europe , peut-être que les souchiens devront vendre leurs biens , pour assurer l,accueil et la solidarité envers ces pauvres migrants . .!!
salutations.