04/06/2015 – FRANCE (NOVOpress)
Bien sûr, Sa Majesté a fait cette véritable déclaration d’amour à notre pays. Bien sûr, elle a émis le souhait de voir se maintenir en Europe « une France sûre d’elle-même, fidèle à ses valeurs et déterminée à les défendre ». Bien sûr encore, elle s’est engagée à ce que nos deux pays avancent « main dans la main »… Mais comment pardonner à Felipe VI, dont le père n’a dû son trône qu’à Franco, d’avoir rendu hommage aux Républicains espagnols en participant à l’inauguration du Jardin des combattants de la Nueve ?
Un roi très républicain
Il est vrai que l’intervention du monarque dans l’enceinte même du Palais Bourbon avait fait grincer des dents quelques nostalgiques de la guillotine. Une grogne cependant vite ensevelie sous les nombreux applaudissements qui ont ponctué le discours de Felipe VI.
S’exprimant dans un français impeccable, le roi devait d’abord se souvenir que son père avait été le premier souverain étranger invité à prononcer un discours dans cette enceinte en octobre 1993, et, ce faisant, rappeler que par ce geste, la France et l’Espagne avaient alors exprimé « leur loyauté sans faille envers des valeurs que nos deux nations partagent : la défense de la liberté, le respect et la promotion des droits de l’homme, l’équité sociale et le respect de la justice ».
Après quoi, Felipe VI devait exprimer à notre pays sa « reconnaissance face à la leçon de fermeté et de dignité dont ont fait preuve le peuple français et ses institutions lors des tragiques attentats » de janvier. « Les Espagnols, devait-il préciser, savent très bien ce que le peuple français a subi (…), car pendant des décennies, nous avons subi et combattu le terrorisme, et grâce à votre aide, nous l’avons vaincu ». Et le roi d’ajouter : « Je vous assure ici et maintenant que face à toute agression, l’Espagne sera à vos côtés ».
Puis, évoquant longuement l’Europe et la crise économique qui la bouleverse, Felipe VI devait déclarer qu’« en tant qu’ami et admirateur de votre pays, je tiens à vous dire que sans la France, il n’y a pas d’Europe. Sans une France sûre d’elle-même, fidèle à ses valeurs et déterminée à les défendre, l’Europe et le monde perdraient (…) une référence fondamentale. Voilà pourquoi nous voulons plus de France. Pour nous rappeler que la liberté, la fraternité et l’égalité ne sont pas une évidence, mais que nous devons lutter chaque jour pour les préserver ».
Une injure au Caudillo
Bref, un discours mêlant bon et mauvais, et qui n’aura pas suffi à chasser de notre mémoire l’hommage que le souverain avait rendu le matin même aux Républicains espagnols de la Nueve. Lui, dont le père n’a dû son trône qu’à la volonté de Franco, et règne donc aujourd’hui sur l’Espagne grâce au Caudillo, devait non seulement accepter de participer à cette cérémonie orchestrée par Anne Hidalgo, mais y expliquer en outre que ce jardin sera le symbole de… « la liberté et de la tolérance » ! A croire que l’ingratitude coule dans le sang des Bourbons d’Espagne.
Franck Delétraz
Commentaires
Il faut rendre justice à Franco, il a sauvé l'Espagne du malheur communiste qui nous aurait conquis facilement, Adolf n'est pas pour rien avec la légion Condor dans cette délivrance, les républicains espagnols furent la pire canaille comme celle de la Révolution dite française, il n'est pas acceptable, après étude de la guerre civile anti Catholique en Espagne de parler avec mépris déguisé (Caudillo) de Franco. Je l'ai en estime, après sa mort, beaucoup de ses ennemis ont compris leur erreur et l'ont regretté.
Franco a sauvé son pays de l' horreur communiste et a fait beaucoup aussi en matière sociale pour son peuple .
Pas du socialisme, du vrai social, pas de l' assistanat.
Hidalgo inaugure des " lieux de mémoire " pour ses amis idéologiques , qui plus est étrangers . Ce sectarisme, cette instrumentalisation partisane des guerres sont la marque des petits esprits et des grands sal..ards.
Franco était un grand chef d'état. L'Espagne lui doit énormément.
Les Espagnols qui sont à Marseille ne disent que du bien de Franco! Ils l'admirent et respectent sa mémoires. C'est leur grand homme.
Quelle couille molle ce Felipe !