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Viktor Orban ne veut plus de multiculturalisme en Hongrie

 

Publié le 03-06-2015 à 11h31
 
 Le temps du multiculturalisme est révolu et la Hongrie doit à tout prix éviter d'en subir les conséquences, estime Viktor Orban. Dans un entretien à un journal, le Premier ministre hongrois durcit encore sa position sur l'immigration en disant rejeter tout mélange "à grande échelle" des croyances religieuses. /Photo prise le 29 mai 2015/ REUTERS/Bernadett Szabo (c) ReutersLe temps du multiculturalisme est révolu et la Hongrie doit à tout prix éviter d'en subir les conséquences, estime Viktor Orban. Dans un entretien à un journal, le Premier ministre hongrois durcit encore sa position sur l'immigration en disant rejeter tout mélange "à grande échelle" des croyances religieuses. /Photo prise le 29 mai 2015/ REUTERS/Bernadett Szabo (c) Reuters
 
 

BUDAPEST (Reuters) - Le temps du multiculturalisme est révolu et la Hongrie doit à tout prix éviter d'en subir les conséquences, estime Viktor Orban.

Dans un entretien accordé au quotidien Napi Gazdasag, publié mercredi, le Premier ministre hongrois durcit encore sa position sur l'immigration en disant rejeter tout mélange "à grande échelle" des croyances religieuses.

"Le multiculturalisme, cela veut dire la coexistence de l'islam, des religions asiatiques et du christianisme. Nous ferons tout notre possible pour épargner cela à la Hongrie", assène Viktor Orban. "Les investisseurs, artistes et scientifiques non chrétiens sont les bienvenus mais nous ne voulons pas de mélange à grande échelle", ajoute-t-il.

Le Premier ministre hongrois, dont le parti, Fidesz (conservateur), cède du terrain dans les sondages au profit du parti d'extrême droite et anti-immigration Jobbik, se heurte régulièrement à ses homologues européens, notamment sur les questions d'immigration. Le mois dernier, il a estimé devant le Parlement européen que les propositions de la Commission européenne sur la mise en place quotas de migrants en réponse à la crise en Méditerranée "confinaient à la folie".

Dans l'entretien publié mercredi, il s'en prend à Jobbik, un parti qu'il juge dangereux "parce qu'il offre la tentation constante, la capitulation intellectuelle (de choisir) des solutions simplistes", assurant que son propre parti saura tenir un "discours plus conciliant" aux électeurs.

 

(Marton Dunei, Tangi Salaün pour le service français)

 

L'OBS

Commentaires

  • Il a le grand tort d'être très lucide, car ce désordre est un outil , parmi d'autres, forgé par les cosmopolites , les pires tourmenteurs que l'humanité entière ait subis .
    Isabelle et Ferdinand sont des exemples à suivre sans état d'âme.

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