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Délit de faciès, arme politique de l’anti-France ? – Par Fabrice Robert

  

 

Nombreuses sont les associations antiracistes qui exultent depuis quelques jours. L’État a été condamné pour “faute lourde” pour cinq cas de “contrôles au faciès” par la cour d’appel de Paris. Pour expliquer les faits, les médias n’hésitent pas à parler de 13 hommes “noirs ou d’origine arabe” ayant décidé de dénoncer des contrôles d’identité qu’ils estimaient discriminatoires. Le choix des mots est assez surprenant. D’habitude, les journalistes préfèrent parler de “jeunes” tandis que les responsables politiques veulent nous faire croire que les races n’existent pas. D’ailleurs, pour appuyer sa décision, la cour d’appel de Paris précise que les contrôles litigieux auraient été réalisés “en tenant compte de l’apparence physique et de l’appartenance, vraie ou supposée à une ethnie ou une race”.

Le Collectif Stop le Contrôle au Faciès, qui fédère un certain nombre d’associations antiracistes en lutte contre les “violences policières”, parle d’une victoire inespérée. Dans son communiqué, le message est très revendicatif. “Du terrain au tribunaux, une victoire historique : les associations se battront jusqu’à la victoire politique !“. Pour rappel, le Collectif Stop le Contrôle au Faciès avait lancé, en octobre 2014, un guide d’action à destination du grand public. Ce document était, tout de même, présenté comme la première étape d’une semaine de sensibilisation destinée à rendre hommage à Zyed Benna et Bouna Traoré, morts en 2005 après être entrés dans un site EDF à Clichy-sous-Bois pour avoir fuit un contrôle de police.

Pour certains militants associatifs de la “diversité”, l’uniforme, c’est l’ennemi. Les policiers sont des hommes à abattre, mais pas seulement : les pompiers se font régulièrement caillasser au coeur des cités. Dans une société où les violences explosent, tout semble bon pour désarmer un peu plus l’État. “Je suis noir donc tu ne me contrôles pas. Sinon, je porte plainte pour racisme !“. “J’ai une barbe et je porte la djellaba donc pas de contrôle d’identité. Sinon, je porte plainte pour islamophobie !“. Voici la France de l’assimilation qui n’assimile plus grand chose à part les germes de la haine entre les différentes communautés présentes sur notre sol. Les contrôles de femmes en niqab provoquent déjà régulièrement des émeutes. Les policiers peuvent-ils alors être poursuivis pour contrôle au faciès alors que ces femmes voilées refusent – il faut le rappeler – de se soumettre à la loi ?

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Commentaires

  • seuls les petits blancs doivent être contrôlés , une belle étape du Plan .
    si un jour je suis interpellé par un policier qui n,est pas Blanc , je crierai aussi au délit de faciès , ah bon . . ce n,est pas prévu par la loi??
    salutations.

  • A quand une politique de quotas des contrôles, qui devront être établis en proportions égales entre Blancs, Noirs, Arabes et Asiatiques, en fonction de leur poids démographique ? C'est ce que demandent certaines associations "antiracistes", avec tenue d'un registre de ces contrôles…pour contrôler les contrôleurs) !
    "Les races n'existent pas" selon la propagande, mais on n'a pas encore réussi à supprimer les faciès !
    On nage en plein surréalisme orwellien !

  • J’aime bien le titre de cet article, sauf qu’il y a un point d’interrogation en trop !

    PS : on peut aussi ajouter que les ambulanciers, les services d’urgence et les médecins se font aussi caillasser dans les quartiers ou fleurissent les talents des cités !

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