Yassin Salhi, l'homme soupçonné d'avoir perpétré vendredi un attentat terroriste en Isère et d'avoir décapité son employeur, a reconnu cet assassinat, a indiqué dimanche une source proche du dossier.
L'homme, interpellé vendredi sur les lieux de l'attentat, une usine de gaz industriels près de Lyon (est), a commencé à parler aux enquêteurs samedi soir après avoir gardé le silence depuis son arrestation. "Il a également donné des éléments sur les circonstances" de l'assassinat, a ajouté cette source, sans préciser lesquelles.
Le suspect devrait être transféré dimanche
Yassin Salhi, l'homme soupçonné d'avoir perpétré un attentat djihadiste en Isère, près de Lyon, et d'avoir décapité son employeur, devait être transféré dimanche vers le siège de la police antiterroriste près de Paris, après avoir commencé à parler aux enquêteurs.
D'abord mutique, il a commencé samedi dans la soirée "à s'expliquer sur le déroulé des faits", selon une source proche du dossier qui n'a pas donné plus de détails sur le fond des déclarations.
Les premiers éléments de l'enquête ont permis d'établir qu'il avait envoyé vers un numéro canadien un selfie macabre avec la tête de sa victime décapitée.
La localisation de son contact n'est pas pour autant établie, ce numéro pouvant être un simple relais avant un rebond vers une autre destination. Le Canada a annoncé samedi collaborer à l'enquête française pour tenter de retrouver le destinataire du selfie, sans préciser le type d'assistance fournie aux enquêteurs français.
Ces derniers vont étudier une éventuelle connexion syrienne, alors que selon les tous derniers chiffres, 473 personnes parties de France se trouvent actuellement dans les zones de djihad en Irak et en Syrie.
La garde à vue de Yassin Salhi, débutée vendredi soir a été prolongée, de même que celles de sa femme et de sa soeur, également interpellées vendredi. En matière de terrorisme, les gardes à vue peuvent durer jusqu'à 96 heures.
Les premiers résultats de l'autopsie de sa victime, Hervé Cornara, 54 ans, chef d'une entreprise de transport où travaillait le suspect, n'ont pas permis de déterminer les causes exactes de la mort, et notamment s'il était décédé au moment de la décapitation. Des examens complémentaires seront effectués.
Commentaires
J'ai entendu qu'un rapport d'autopsie avait déterminé qu'Hervé Cornara aurait été étranglé AVANT d'être décapité, comme s'il s'agissait d'atténuer l'horreur de la décapitation.
Par ailleurs, on insiste sur le fait que ce crime ne serait qu'une vengeance de nature professionnelle.
Les médias et le pouvoir font tout pour qu'on évite l'évident amalgame ! Le passé de l'assassin ainsi que les drapeaux de l'EI déployés sur la scène du crime parlent d'eux mêmes !
Ce crime a été commis par un musulman, adepte du coran, point barre !
Ca, c’est le résultat d’un interrogatoire « musclé » d’un simple musulman pieux et observant le Ramadan, mais qu’un pompier haineux et raciste a livré à d’abominables CRS. J’espère que ce pompier sera rapidement l’objet d’une garde à vue, suivie d’une mise en examen !
Oh oui, cher abad, c'est scandaleux! ;o)
silence toujours éloquent des ligues de vertu sur ce crime raciste . .!!
salutations.