03/07/2015 – MONDE (NOVOpress)
l’ONU a sorti la dernière version de son rapport sur les « migrations de remplacement », ou comment pallier le déficit de naissance des pays développés par l’immigration de masse.
Dans les bureaux climatisés de l’ONU à New York, on aime bien les chiffres et statistiques. C’est tellement plus simple à manipuler que les hommes, avec leur culture, leur identité, leur histoire… à moins que ce ne soient précisément ces points qui posent problème et demandent à être « corrigés » par « l’immigration de remplacement » ?
À grands coups de statistiques démographiques et de projections économiques, la Division de la population des Nations Unies nous explique donc que la solution au déficit de naissance dans les pays développés consiste à ouvrir toujours plus grand les vannes de l’immigration. Si certains pouvaient taxer M. Camus de « complotisme » ou dénoncer ses « fantasmes », il leur sera difficile d’appliquer la même stratégie de stigmatisation et de déni à une instance aussi respectable que les Nations Unies, qui ne cache de plus pas son jeu : il s’agit bien d’un rapport sur les « migrations de remplacement » !
Pour l’organisation internationale, ce concept correspond à la migration internationale dont un pays aurait besoin pour éviter le déclin et le vieillissement de la population qui résultent des taux bas de fécondité et de mortalité. Et le document est clair : l’Europe a besoin d’une immigration importante pour maintenir son niveau de population et éviter le vieillissement de celle-ci. Il s’est penché sur huit pays à basse fécondité (Allemagne, États-Unis, Fédération de Russie, France, Italie, Japon, République de Corée et Royaume-Uni) et deux régions (Europe et Union Européenne) et estiment que la plupart ont et auront besoin d’une immigration importante. Les ronds-de-cuir de la Division de la population des Nations Unies reconnaissent toutefois que les niveaux migratoires sont déjà trop importants dans certains pays :
Dans quelques cas, comme ceux de la République de Corée, de la France, du Royaume-Uni ou des États-Unis [le nombre d’immigrants] sont de deux à quatre fois plus grands [que nécessaire]. Si de tels flux d’immigrants se produisaient, les immigrants d’après 1995 et leurs descendants constitueraient une fraction impressionnante de la population totale en 2050 – entre 30 et 39 pour cent dans le cas du Japon, de l’Allemagne et de l’Italie.
La division de la population de l’ONU tire donc les conclusions suivantes de ses travaux :
- Le déclin de la population est inévitable, en l’absence de migration de remplacement.
- Tous les pays et régions étudiés dans ce rapport auront besoin d’immigration pour éviter que leur population ne diminue.
- Les nombres d’immigrants nécessaires pour éviter un déclin de la population totale sont beaucoup plus grands que ceux qui ont été envisagés dans les projections des Nations-Unies
- Les niveaux d’immigration nécessaires pour éviter le vieillissement de la population sont beaucoup de fois plus élevés que ceux qui sont nécessaires pour éviter le déclin de la population.
Si cette approche purement comptable évacue tous les problèmes sociaux, culturels et civilisationnels liés à l’immigration, elle a tout de même le mérite de pointer du doigt la faiblesse de notre démographie, estimant que son redressement à des niveaux suffisants n’est pas une hypothèse réaliste – d’autant que les politiques nationale font tout pour décourager la natalité des « souchiens »-. Citons à ce titre la promotion de l’avortement, des unions homosexuelles -donc non fertiles- ou des comportements hédonistes et carriéristes, pour lesquels l’enfant est vu comme un obstacle.
Dans le même ordre d’idées, soulignons que la France vient encore de réduire les allocations familiales en en changeant les règles au profit des plus démunis seulement, catégorie où se rassemblent les immigrés clandestins ou non. Les allocations familiales ont été créées après la guerre pour encourager la natalité nationale. Or elles ne servent plus désormais qu’à encourager l’immigration et le Grand remplacement, parmi de nombreuses autres mesures incitatives.
Crédit photo : Manuel Menal via Flickr (CC) = Siège de l’ONU
Commentaires
La baisse de la natalite en Europe n'est qu'un pretexte pour les instances mondiales
A l'ere des robots et des machines agricoles qui remplacent l'homme, avons nous besoins de millions de gens supplementaires?
Nous n'avons meme plus besoin de chair a canon grace aux techniques nouvelles
Alors, a quoi bon surpeupler nos pays europeens
C'est en Afrique qu'on a besoin de main d'oeuvre, plus chez nous!
le Machin avait déjà préconisé , il y a plus d,une décennie , l,apport de 150 millions de nouveaux arrivants extra-européens , afin de combler le déficit démographique de l,europe et de pallier ainsi au problème du paiement des retraites pour les vieux blancs toujours en vie . . .!!
le Plan .
salutations.