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EN DIRECT. Grèce : manifestation contre l'austérité devant le Parlement

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V.G., J.C. et M.-L.W. (avec agences) | 10 Juil. 2015, 06h35 | MAJ : 10 Juil. 2015, 23h12

 
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                                                     Sept à huit mille personnes contre l'austérité vendredi devant le Parlement à Athènes. «Pas d'autres mémorandums», «La Grèce n'est pas une colonie!», «Syriza soutient le capitalisme», pouvait-on lire sur les banderoles. 

Après avoir transmis ses propositions de réformes à ses créanciers jeudi soir, le Premier ministre grec doit maintenant convaincre son Parlement.

 

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Les députés vont être amenés à voter pour permettre ou non à Alexis Tsipras de négocier le paquet de réformes, qui sera également examiné dès samedi par les créanciers d'Athènes : l'Union européenne, la Banque centrale européenne (BCE) et le Fonds monétaire international (FMI). Ces propositions seront ensuite soumises aux ministres des Finances de la zone euro samedi, avant le sommet extraordinaire des 28 pays de l'UE dimanche à Bruxelles. Contre ces réformes, la Grèce compte obtenir un nouveau programme d'aide sur trois ans.

La partie ne s'annonce pas gagnée d'avance pour Tsipras, car la copie rendue jeudi risque de faire grincer des dents dans son propre camp. Dans le document de 13 pages, le gouvernement s'engage en effet à adopter une grande partie des mesures proposées par les créanciers le 26 juin. Ce sont ces mesures qui ont été rejetées par les Grecs lors du référendum de dimanche. La hausse de la TVA, pomme de discorde entre Athènes et ses créanciers depuis plusieurs mois, est ainsi acceptée par le gouvernement qui propose «un système unifié des taux de la TVA à 23%, incluant aussi la restauration», qui jusqu'ici était à 13%.  Privatisations et réformes des retraites sont aussi au programme. Certains médias estimaient qu'une dizaine de députés Syriza et quatre de son partenaire de coalition Grecs indépendants (Anel) pourraient voter non ou s'abstenir, mais Nouvelle démocratie, le parti de son prédécesseur Antonis Samaras, devrait voter pour le texte du gouvernement ainsi que d'autres partis d'opposition.

Le texte comprend également un «paquet de 35 milliards d'euros» consacré à la croissance. Et il y a un point sur lequel Tsipras n'entend pas transiger : le Premier ministre veut une solution «pour régler» le problème de la dette publique qui atteint 180% du PIB (environ 320 milliards d'euros). Jeudi encore, Angela Merkel, la chancelière allemande, a réaffirmé son opposition à toute réduction de la dette. Il semble toutefois y avoir de la friture sur la ligne à Berlin puisque le ministre des Finances, Wolfgang Schäuble juge que la restructuration ou le rééchelonnement de la dette grecque est un «passage obligé».

>> Suivez les événements en direct >>

22h30. Les débats devraient débuter à 0h01 (23h01 à Paris).  Le vote est prévu autour de 3 heures du matin à Athènes (2 heures samedi à Paris). Ce report est dû à des raisons de procédure. A priori, les parlementaires ne peuvent pas voter le jour où le débat a lieu en commission. Ils s'exprimeront donc samedi.

21 heures. Une leçon de Schäuble destinée à la France, selon Varoufakis. 
Dans une tribune publiée dans le «Guardian», Yanis Varoufakis accuse le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble d'avoir notamment souhaité un Grexit pour imposer à la France plus de discipline budgétaire.

Commentaires

  • Et pourquoi la France, d'après Varoufakis, serait-elle dispensée de respecter une discipline budgétaire ?
    Pourquoi certains peuples seraient-ils condamnés à entretenir d' autres peuples ?
    Ce Varoufakis, comme son compère Tsipras, ne sont pas des " leaders ", mais des " young leaders " chargés de monter les peuples les uns contre les autres, surtout si ces autres sont trop prospères . Les peuples sérieux, travailleurs, honnêtes , dérangent ceux qui veulent régner sur le bétail.
    L'action du gouvernement Samara commençait à produire quelques effets positifs et voilà que débarque Syriza, dont les chefs ont tous fréquenté les universités anglaises et américaines , qui bien que marxistes, ont des chaires dans ces universités.
    Tsipras, fils d' un milliardaire .... communiste , promet monts et merveilles à un peuple qui malheureusement cède à la démagogie.
    3% de récession depuis son arrivée il y a 6 mois, alors que la Grèce commençait à connaître la croissance.
    Et ce soir on apprend qu' on va accorder à cette crapule 74 milliards , sur le dos des contribuables européens.

  • Tsipras a dû demander conseil à Sarkozy pour appliquer le contraire du résultat du référendum, et j’avoue que Sarko semble avoir été un très bon professeur !
    Les Grecs peuvent maintenant manifester : tout le monde s’en fout ! Les mondialistes ont gagné, seul ce résultat compte !

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