11 Juil. 2015, 17h10 | MAJ : 11 Juil. 2015, 17h23
Nouveau grand cru pour le baccalauréat : 87,8 % des candidats ont obtenu le précieux sésame pour cette année 2015 selon les chiffres quasi-définitifs fournis par le ministère de l'Education nationale après les dernières épreuves de rattrapage.
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Ce taux est en légère baisse par rapport à 2014 (-0,1 point). Au total, 617 900 élèves sont désormais détenteurs du diplôme.
Dans le détail, le taux de réussite progresse de 0,6 point pour le bac général à 91,5 %, il est stable pour le bac technologique à 90,6%, et recule de 1,6 point pour le bac professionnel à 80,3 %. Au sein de la voie générale, le taux de réussite a atteint 91,8% en série scientifique (S), 90,6%, en série littéraire (L) et 91,2% en série économique et sociale (ES).
La ministre de l'Education nationale Najat Vallaud-Belkacem a félicité dans un communiqué «les élèves et leurs enseignants pour ces très bons résultats de l'ensemble des voies du lycée». Les chiffres définitifs seront publiés après la session de remplacement de septembre, réservée aux candidats qui ont eu un empêchement en juin.
Commentaires
Le Bac à sable ou le Bac du chat ?
Ah, le Bac à Najat - ça ne vaut rien ça; pauvre jeunesse française ;o)
J'ai lu un tweet d' un lauréat avec mention très bien digne du dernier de la classe de Cm2 de mon époque .
Rien d'étonnant! C'est tromper les candidats que de leur donner bac et mentions sans valeur.
Quand on donne un diplôme à tout le monde, ce diplôme n’a plus aucune signification et ne sert à rien. Il y a déjà plusieurs années, les employeurs et les enseignements universitaires ou des classes préparatoires aux grandes écoles ne tenaient plus compte du bac, mais exigeaient au moins la mention Bien voire Très bien. Les correcteurs du bac s’en sont rendus compte et ils ont vivement réagi : cette année les mentions sont été très généreusement accordées. Désormais les mentions aussi ne signifieront rien et seul comptera le piston que les relations des parents pourront obtenir au jeune bachelier ! C’est ça la Ripoublique de notre pays où la liberté est déjà réduite à une peau de chagrin, l’inégalité est devenue la règle, et la Fraternité est remplacée par l’égoïsme le plus débridé ! Voilà le résultat de plus de 40 ans de gouvernement de l’RPS !
C'est cela même.
De mon temps, on avait la fierté d'avoir obtenu son bac du premier coup, car on ne le donnait pas, ni à l'écrit ni à l'oral.
1) Le bac ne vaut plus rien et sa réussite ne valorise plus celui qui a travaillé et qui révèle des qualités intellectuelles supérieures à la moyenne. L'égalitarisme est une injustice faite aux meilleurs.
2) Ce bac pour tous doit culpabiliser terriblement les 12% qui ne l'ont pas obtenu et qui doivent se sentir particulièrement nuls !
Je suis d'une époque où la réussite avoisinait les 50%, oraux compris (et de l'époque où il y avait deux bacs !), et le réussir était un motif légitime de fierté.
à notre époque plus besoin de bac pour réussir , il suffit de vendre de la cam dans sa cité , un véritable boulot d,avenir , avec parfois des séjours de tourisme carcéral. . .!!
salutations.
En effet, nous ne pouvons pas nier que le niveau du bac s'est légèrement effondré mais vos propos frôlent tout de même le catastrophisme voir la mauvaise foi :
« J'ai lu un tweet d' un lauréat avec mention très bien digne du dernier de la classe de Cm2 de mon époque . »
Ben alors avec un tel niveau déjà en CM2, si vous avez poussé vos études jusqu'au bac et au supérieur, vous devait être aujourd’hui une personne extrêmement brillante ! Mais à la lecture de votre message, je ne vois aucun éclat intellectuel et littéraire, seulement une expression écrite banale, correcte. Je veux bien admettre que les programmes ont été revu à la baisse mais faut pas exagérer !
Et puis, en règle générale, on écrit pas un tweet pour faire des belles lettres ! Énormément de personnes publient des tweets « à la va vite » et oublient de faire un effort sur leur écriture. Alors qu'en temps normal ces derniers savent écrivent. Pour les SMS, c'est la même chose. Le fameux langage SMS ne provient pas du fait que certains ne savant pas écrire initialement mais plutôt d'un effet de mode. D'où, une régression de la maîtrise du français chez les élèves !
Je suis surpris du constat que vous tirez. Ayant rencontré dans ma scolarité un nombre non négligeable d'étudiants ayant eu mention TB au bac général, je peux vous affirmé que tous avaient un niveau littéraire fort honorable. Jusqu’à preuve du contraire, ont intègre pas une prépa ou une Grande École en ne sachant pas écrire, faut pas rêver !
Les considérations de l'administrateur de ce blog valent aussi leurs pesant de cacahuètes :
« Organisez un simple "jeu du baccalauréat" avec des jeunes fraîchement diplômés - vous savez, ce jeu qui consiste à trouver des villes, des pays, des animaux, des fleurs, commençant par une lettre de l’alphabet - et vous vous rendrez compte immédiatement du faible niveau de ces jeunes. »
D'où tenez-vous ça ! Je veux bien admettre que certains manquent de culture mais ne le généralisons pas. Ayant obtenu un simple bac professionnel (avec mention AB), je pense cependant être capable de placer n'importe quel pays, villes, fleuves sur une carte. Plus généralement, je pense avoir une bonne culture générale. Mon cas étant loin d'être isolé !
Et puis le niveau ne se limite pas qu'à la culture générale et à l'expression écrite. Il y a aussi le raisonnement, la qualité d'analyse, l'intelligibilité d'un travail. Prenez par exemple des géographes universitaires, pour en avoir côtoyé un bon nombre, je peux vous garantir qu'ils sont loin d 'être incollable pour situer des pays. En revanche, scientifiquement ils sont très bons… au final leur niveau est excellentissime.
"Il est dit que d’une mule, on ne fera jamais un cheval de course."
Autrement dit, si on suit le raisonnement de cet adage, il y a d'un côté les bons élèves et d'un autre les mauvais qui ne parviendrons jamais à réussir et on ne pourra rien faire pour eux. Qu'est ce qu'il faut pas entendre ! N'oublions pas que la réussite scolaire dépend avant tout de l'origine sociale des élèves. Et puis en affirmant cela vous niez également toute possibilité d'évolution, de progrès. Or dans sa scolarité, un élève peux très bien démarrer timidement, en obtenant des notes moyennes au bac, puis finir ses études sur les chapeaux de roues en claquant un master ou un diplôme d'ingénieur.
Personnellement, je suis issu d'un bac professionnel et j'ai terminé mes études avec un master 2 de géographie (obtenu avec mention). Preuve que le système scolaire n'est pas du tout objectif. Combien de fois j'ai vu certain étudiants issu de bac généraux ne sachant pas situer un fleuve sur une carte ! Ce serait un pur scandale que de faire croire aux gens que si un élève va en BEP/bac pro c'est qu'il est nul...