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Pas de femme assurant la sécurité sur sa plage. Le roi Salmane d’Arabie Saoudite aurait demandé, par le biais d’un émissaire, qu’une femme CRS chargée de la surveillance soit éloignée de la plage. « A la prise de service, la consigne a été passée de ne pas mettre de femmes sur la plage », explique auprès de 20 Minutes Sylvain Martinache, délégué Unsa-CRS pour la zone Sud, confirmant une information de Marianne.
Selon nos informations, une autre policière, celle-ci issue du commissariat de Vallauris, avait été écartée dimanche matin du dispositif de sécurisation de la plage. En tout, trois « points » de sécurité mobilisent environ 40 CRS qui se relaient 24h/24. Les femmes sont donc affectées sur les deux autres postes en amont de la villa du roi, notamment à l’entrée, en bordure de la nationale et sur un passage piéton menant à la plage.
Surveillance de la villa
La recrue féminine appartient à la compagnie de CRS n°3. « C’est surprenant car nous n’avons eu aucune explication. Est-ce parce que le roi ou ses invités ne veulent pas voir de femmes assurant leur sécurité ? Est-ce parce qu’ils veulent se baigner à l’abri des regards des femmes ? », questionne Sylvain Martinache.
« C’est assez choquant. Mais c’est de la diplomatie. Il y a tous les soirs près d’un millier de personnes dans cette villa. Ça fait vivre l’économie locale », conclut-il.
Démenti du DDSP
Selon Marianne, c'est un émissaire du roi qui a spécifiquement demandé à la policière en question de ne plus surveiller la plage. Cette version a été démentie par le directeur départemental de la sécurité publique des Alpes-Maritimes Marcel Authier. «La famille royale ou son entourage n'a jamais demandé à ce que soit écarté du dispositif un personnel féminin. Des femmes policières sont régulièrement envoyées sur ce dispositif, sans aucune remarque de la famille royale ou de son entourage. J'ai demandé à ce que le dispositif soit reculé lorsque le roi et sa famille viennent se baigner, pour protéger leur intimité», a assuré Marcel Authier.
Sollicités par 20 Minutes, les services du ministère de l'Intérieur n'étaient pas joignables dans l'immédiat.
Commentaires
Si la privatisation de la plage de Vallauris pouvait trouver comme prétexte la nécessité de garantir la sécurité de ce " monarque ", l' éviction de ces deux femmes policières ne trouve aucune justification , même tirée par les cheveux.
Les Français peuvent juger de la nature des crapules qui sont aux manettes du gouvernement français.
la diplomatie-business est une raison d,état, les fonctionnaires doivent se plier aux injonctions et autres instructions données par leur ministère . . .
le silence des féministes est "parfaitement normal" dans ce cas de figure . .!!
salutations.