- Publié le : lundi 27 juillet 2015
- Mots-clés : Grèce; International; Social
- Commentaires : 12
- Source : 24heures.ch
Le gouvernement a dû émettre des tickets d’approvisionnement alors que l’Eglise et les ONG amplifient leurs efforts.
« En Grèce, les enfants et les familles connaissent l’horreur de la faim et du dénuement », a alerté cette semaine Julien Lauprêtre, président du Secours populaire français, en lançant un appel à la générosité. La situation, qui n’a cessé de se dégrader ces derniers mois, devient en effet dramatique.
Le gouvernement a ainsi décidé de mettre en circulation des cartes alimentaires prépayées, utilisables dans 5 000 magasins d’alimentation. Elles sont destinées à près de 150 000 personnes : familles nombreuses, monoparentales, avec enfants handicapés, ou chômeurs de longue durée. Cette mesure a été prise en urgence, car le filet social existant ne suffit plus.
Le rapport 2014 des œuvres sociales de l’Eglise orthodoxe faisait pourtant déjà état de plus de 500 000 personnes secourues par 280 soupes populaires et plus de 75 000 Grecs aidés dans 150 « magasins sociaux », pour un coût total de 120 millions d’euros. Les mairies sont aussi impliquées, dont celle d’Athènes qui a vu la demande en aliments, médicaments et habits exploser ces dernières semaines.
Des associations offrent également des douches et des générateurs à ceux qui n’ont plus d’eau ou d’électricité. Avec l’aide de nombreux bénévoles, souvent démunis eux-mêmes. Mais pour eux, aider les autres est le seul antidépresseur qu’il leur reste.
Les entreprises s’y mettent à leur tour. Venetis, une chaîne boulangère de 80 magasins, distribue ainsi gratuitement plus de 100 000 pains par jour, le tiers de sa production. Car pour Panagiotis Monembasiotis, son directeur général, « avec ce 3e plan de rigueur qui commence, il n’y aura bientôt plus de consommateurs en Grèce, il ne restera que des mendiants ».
Dans les beaux quartiers, les gens vont discrètement le soir chercher leur pain offert. Ailleurs, on n’a plus cette honte. Fotis Pedikas, peintre au chômage, attend chaque jour la dernière heure pour aller au marché en plein air, quand les prix baissent de moitié.
Les plus mauvais jours, il ramasse les fruits jetés, ou récupère autour des poubelles les sacs plastiques avec les restes des repas que d’autres laissent exprès. Et dans un grand éclat de rire, il interpelle le premier ministre Alexis Tsipras, qui a signé le fameux accord avec les créanciers du pays afin de rester dans la zone euro : « Pour que la Grèce continue d’appartenir au Club, faut-il que les Grecs meurent ? »
E&R
Commentaires
La situation de la Grèce est exemplaire de la trahison d’une nation par son propre gouvernement et cette trahison restera dans les annales de l’histoire de l’humanité comme une trahison d’anthologie ! Mais pouvait-on attendre autre chose d’un gouvernement de gauche ?
L’UE peut se frotter les mains : le peuple grec, plongé dans une misère noire, va rapidement disparaître sous le poids de l’immigration !
Je me suis trompée de note.
" Merkel, où est ta victoire?"
Un génocide sans Nuremberg.
nous devons être aussi sur la liste . . .!!
salutations.
Comment les grecs ont-ils pu élire des gauchiasses trotskystes ?
Zeus va donc les punir !