Propos recueillis par Olivier Beaumont | 28 Juil. 2015, 19h24 | MAJ : 28 Juil. 2015, 20h36
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ARCHIVES. Marion Maréchal-Le Pen au Pontet le 31 mai 2015. La petite fille de Jean-Marie Le Pen affirme que si son grand-père venait à se présenter en Paca, où elle est tête de liste FN pour les régionales de décembre 2015, ce serait «un motif de droit statutaire pour une exclusion. Personne ne peut y couper. Pas même lui.»Elle dit n'être pas surprise par la décision de justice confirmant la suspension du congrès du Front national par correspondance voulu par la présidente du FN, sa tante, et censé supprimer le statut de président d'honneur dévolu à l'ex-président, son grand-père.
La justice confirme en appel la suspension du congrès du Front national
Dans une interview donnée au «Parisien»-«Aujourd'hui en France», la nièce de Marine Le Pen et petite-fille de Jean-Marie Le Pen estime que la seule issue à la crise que traverse le parti frontiste consiste à redonner la parole aux adhérents en organisant un «congrès physique».
Vous attendiez-vous à la décision de la cour d’appel de Versailles ?
MARION MARECHAL-LE PEN. Honnêtement, oui. Ce résultat n’est pas vraiment surprenant car c’est assez rare d’avoir des décisions contraires en appel.
C’est donc une nouvelle victoire judiciaire pour votre grand-père. Le vote des adhérents est annulé, il reste président d’honneur...
M.M-L.P. - Je ne peux pas dire le contraire. Mais cela reste une victoire sur la forme, sur la procédure. La justice nous enjoint de réunir un congrès physique, le vote électronique est suspendu. A nous d’organiser ce nouveau congrès, même si cela va être compliqué avant les élections régionales.
En dehors de ce congrès, une exclusion de Jean-Marie Le Pen reste-t-elle possible ?
M.M-L.P. - C’est possible. Mais il faut avoir des motifs de droit bien cadrés. S’il venait par exemple à conduire une liste dissidente en Paca, contre moi, ce serait bien sûr un motif de droit statutaire pour une exclusion. Personne ne peut y couper. Pas même lui.
Le dialogue est-il encore possible ?
M.M-L.P. - Non, le dialogue est même rompu. Tout le monde constate que la cohabitation politique entre Jean-Marie Le Pen et Marine Le Pen est très compliquée au sein du mouvement. C’est une évidence, une certitude. Je ne pense pas qu’on puisse tout annuler et repartir de zéro, comme si de rien n’était.
C’est une souffrance pour vous toute cette affaire ?
M.M-L.P. - Je ne suis pas particulièrement fière du spectacle qui est offert. C’est même franchement l’inverse, j’ai honte. Tout cela a un aspect pathétique, au sens littéral du terme, c’est grotesque. Je ne suis pas entrée en politique pour cela. Je me retrouve dans une situation que je n’ai pas voulue. J’en suis une actrice malgré moi. Mais je le déplore. Dans une période si grave pour la France, je suis triste qu’on perde autant de temps dans cette querelle.
Vous attendiez-vous à la décision de la cour d’appel de Versailles ?
MARION MARECHAL-LE PEN. Honnêtement, oui. Ce résultat n’est pas vraiment surprenant car c’est assez rare d’avoir des décisions contraires en appel.
C’est donc une nouvelle victoire judiciaire pour votre grand-père. Le vote des adhérents est annulé, il reste président d’honneur...
M.M-L.P. - Je ne peux pas dire le contraire. Mais cela reste une victoire sur la forme, sur la procédure. La justice nous enjoint de réunir un congrès physique, le vote électronique est suspendu. A nous d’organiser ce nouveau congrès, même si cela va être compliqué avant les élections régionales.
En dehors de ce congrès, une exclusion de Jean-Marie Le Pen reste-t-elle possible ?
M.M-L.P. - C’est possible. Mais il faut avoir des motifs de droit bien cadrés. S’il venait par exemple à conduire une liste dissidente en Paca, contre moi, ce serait bien sûr un motif de droit statutaire pour une exclusion. Personne ne peut y couper. Pas même lui.
Le dialogue est-il encore possible ?
M.M-L.P. - Non, le dialogue est même rompu. Tout le monde constate que la cohabitation politique entre Jean-Marie Le Pen et Marine Le Pen est très compliquée au sein du mouvement. C’est une évidence, une certitude. Je ne pense pas qu’on puisse tout annuler et repartir de zéro, comme si de rien n’était.
C’est une souffrance pour vous toute cette affaire ?
M.M-L.P. - Je ne suis pas particulièrement fière du spectacle qui est offert. C’est même franchement l’inverse, j’ai honte. Tout cela a un aspect pathétique, au sens littéral du terme, c’est grotesque. Je ne suis pas entrée en politique pour cela. Je me retrouve dans une situation que je n’ai pas voulue. J’en suis une actrice malgré moi. Mais je le déplore. Dans une période si grave pour la France, je suis triste qu’on perde autant de temps dans cette querelle.
LE PARISIEN
Commentaires
Réflexions d' une autre classe que celles de Philippot et Collard.
Elle analyse sans fioritures la décision de la Cour d' appel, regrette, en la sous-entendant, la légèreté du service juridique du FN, et la perte de temps.
Quand on est aussi jeune que Marion, on a des ideaux tres eleves en general et ce triste spectacle doit etre une dechirure pour elle
On peut remercier Phillipot qui aura bien contribue a mettre de l'huile sur le feu et a excite JM
Quand a celui ci, il n'aura bientot plus de famille a aimer s'etant fache avec tout le monde!
Et nous? il y pense?
un bien triste spectacle et un régal pour les ennemis du FN , pourvu que ces déchirements se terminent vite et bien . .!!
salutations.
Ce serait bien dommage que Marion ait a souffrir des bravades de son grand pere.. Tout cela serait parfaitement ridicule, si la situation n'etait aussi tragique!
Bonne chance en Paca, Marion!
Et Mr Le Pen, vous avez perdu dans mon estime, arretez vos niaiseries et reposez vous!