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L’écologisme, une religion laïque. Par Jacques ABOUCAYA

 

 

A l’évidence, notre monde a perdu le sens du sacré. Le mot lui-même devient incompréhensible aux jeunes générations. Comme, du reste, toute notion de transcendance. Conséquence, le religieux revient en force. Sous d’autres formes. « Laïcisé », en quelque sorte. Ainsi l’écologie – ou, plus exactement, ce que j’appellerai l’écologisme, qui en est la forme exacerbée. Il présente tous les attributs, toutes les caractéristiques d’une religion. La plus exigeante, la plus intransigeante et, pour tout dire, la plus sectaire qui soit.

 

L’écologisme a son Ancien Testament et ses prophètes. Parmi eux, Jean-Jacques Rousseau et son bon sauvage, l’Américain Henry David Thoreau, l’auteur de Walden que les adeptes du Flower Power remirent à la mode dans les années 60 et 70 de l’autre siècle. C’est dans leurs œuvres qu’il faut chercher les textes fondateurs. Les Tables de la Loi de la religion nouvelle. Une vulgate inlassablement reprise et déclinée sous toutes ses formes par les prédicateurs de l’écologisme moderne. Ceux qui vouent un culte, sans parfois en avoir pleine conscience, à  Gaïa, la déesse mère des anciens Grecs.

 

Figures de proue, chez nous, José Bové, Eva Joly, Cécile Duflot et quelques autres aussi ouverts au dialogue, sympathiques, avenants, et dont la future canonisation ne fait aucun doute. En attendant, toujours prêts à fulminer des anathèmes contre quiconque ose contester ce qu’ils tiennent pour une vérité intangible, leur Vérité. Ces apôtres font l’objet, de la part de leurs militants, d’une véritable vénération, n’hésitant pas, du reste, à se  muer en Savonaroles pour se livrer au saccage des constructions des infidèles, comme le fameux McDo de Millau ou, plus récemment, le projet de barrage de Sivens, dans le Tarn. De quoi entretenir le fanatisme de fidèles prompts à se changer en prosélytes agressifs.

 

De telles expéditions, qui font penser aux Croisades de jadis et recrutent pillards et soudards, engendrent, fatalement, des martyrs. Bien utiles, au demeurant, pour valoriser la cause.  La conforter. Lui fournir, en quelque sorte, une légitimité à la mesure de l’émotion suscitée. Ainsi certaines bavures policières sont-elles systématiquement montées en épingle, exploitées ad nauseam par des media relayant, non sans complaisance, un manichéisme simpliste : d’un côté les bons écolos, doux comme des agneaux, prêts à se laisser immoler pour défendre la Nature. De l’autre les méchants flics, suppôts d’un capitalisme sans foi ni loi. Ainsi se constitue la Légende dorée de ce culte d’un genre nouveau.

 

Aux religions traditionnelles édictant des interdits alimentaires, nos modernes écologistes ont emprunté des ukases de même nature que l’on ne saurait transgresser sous peine de déclencher les dix plaies d’Egypte. Les plus purs d’entre les militants prônent un strict végétarisme. Les autres, jouant sur la hantise de la maladie, largement partagée, se contentent de promouvoir le Bio sous toutes ses formes. Du reste, à l’instar des religions reposant sur les tabous, l’écologisme joue volontiers sur la peur. Peur du nucléaire. Du trou dans la couche d’ozone. Du réchauffement climatique. Des OGM. Peu importe si des études sérieuses ont montré que certaines de ces peurs étaient parfaitement infondées et irrationnelles. Il s’agit seulement de les entretenir pour terroriser les foules. Recette bien connue.

 

Cette forme de millénarisme permet de désigner les démons contre lesquels il urge de se mobiliser. Au premier rang desquels Monsanto et les OGM, les tenants du nucléaire et, d’une manière générale, tous ceux qui refusent de souscrire au dogme d’un ordre « naturel » nourri avant tout de fantasmes. Seule voie de salut, battre sa coulpe. Se repentir de tous les crimes passés et à venir perpétrés contre les valeurs écologiques. Vous ne vous en sentez nullement responsable ? C’est que vous faites bon marché d’une tache indélébile que d’aucuns nommeraient péché originel. Il frappe, en l’occurrence, quiconque a la malchance d’être né Blanc et Occidental. Il n’est, de nos jours, tare plus lourde à porter.

 

Jacques Aboucaya -  2 août 2015

 

Commentaires

  • Certes une 'tare ' lourde mais préfabriquée et formatée à porter que d'être Blanc et Occidental, mais les envahisseurs viennent pour jouir et profiter de la qualité bienfaisante des Occidentaux, Blancs de surcroît , s'il n y a plus 'bon banania ", y a toujours photo, Kofy Yamgnanne ne s' y est pas trompé : "C'était mieux du temps des Blancs " itou en Algérie dans les années 1970 " quand donc finira l'indépendance".
    On nous bassine de repentance ou de honte d'être Blancs et Européens , ne tombons pas dans ce piège dialectique, c'est une inversion accusatoire à laquelle il faut répondre avec un mépris et la tête haute, le bilan est précis, les Pays colonisateurs ont laissé des plumes en abondance au profit des autochtones et à nos détriments. La symphonie de la connerie médiatique n'est qu'une cacophonie qui ne mérite que nos crachats...en sont-ils seulement dignes ??
    Ecologie, piège à connerie, çà ne vaut pas mieux, mais le filon est bon pour s'empiffrer de subventions et autres " acquis " juteux dispensant de travailler comme tout le monde en en bavant et trimant durement pour certains avec des salaires aléatoires au gré de CDD, CDI et autres trucs et le mépris souverain des ténors auto-proclamés de la bienpensance.
    Basta !

  • Pas tout à fait d'accord avec Jacques Aboucaya.
    Il n'y a rien de religieux - au vrai sens du terme - chez les écolos-trotskos ! On peut parler éventuellement de secte…
    et il y a encore moins d'expression d'un quelconque "sacré" chez eux. Le sacré est une notion indépendante de toute religion, comme le divin est indépendant de tout dieu. Ces notions n'ont pas besoin d'un filtre déformant et réducteur inventé par l'homme pour exister. Elles préexistaient à la diffusion des monothéismes, sans doute déjà dans les cavernes du paléolithique il y a 30 000 ans. Il n'est pas nécessaire d'être croyant pour être religieux ni pour ressentir le sacré et le divin.

    Il y a écologie et écologie. Rappelons que cette notion est fondamentalement de droite à l'origine ! Combattre Monsanto et la malbouffe n'est pas du monopole des gauchistes, et la Nouvelle Droite a toujours combattu à mort le totalitarisme véhiculé par McDo et Coca Cola (infiniment plus que les écolos !)…ce qui n'empêche pas qu'on puisse être favorable au nucléaire, ou de douter du trou dans la couche d’ozone ou du réchauffement climatique, ni d'être du côté des éleveurs contre les loups, ni d'être du côté des agriculteurs à Sivens, etc.

    La véritable écologie doit être totale, elle doit en priorité lutter contre la disparition des races humaines et de leurs biotopes. Ces derniers, à la différence des biotopes des animaux, ont également une dimension culturelle. Comment "lutter" pour la sauvegarde des espèces animales et végétales et simultanément favoriser le métissage de masse ? C'est une escroquerie idéologique !
    Le 1er acte écologique est de lutter contre le Grand Remplacement et le métissage . Peu m'importe l'état du monde et de la nature, si ma race et mon peuple ont été dilués dans un magma café au lait et si mes descendants se retrouvent déracinés dans le territoire de leurs ancêtres ! Ce monde là, désenchanté, aura perdu tout intérêt !
    Lutter pour une meilleure qualité de la vie de notre peuple et pour la sauvegarde de la nature fait fondamentalement partie d'un combat de droite et ce n'est pas parce que les gauchistes s'en sont emparés, qu'il faut tout leur abandonner ni prêcher tout le contraire avec le même sectarisme.

  • ces hypocrites d,écolos , bien que certains lambda de cette mouvance soient sincères et honnêtes dans leurs actions , leur but n,est pas de sauver la planète ,( d,ailleurs qui peut dire que la vie sur terre va perdurer dans les siècles à venir) , mais surtout de conserver leurs prébendes . .!!
    par contre , les tarés de blancs on les connait , leur disparition serait vraiment écologique . .!!
    salutations.

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