Maxime Tandonnet analyse la déconnection de plus en plus grande entre les peuples européens et leurs dirigeants face à l’immigration.
Un sondage vient de révéler que l’immigration était aujourd’hui, désormais, la première préoccupation de 38% des Européens bien loin devant les questions économiques (Eurobaromètre, juillet 2015) . Ce n’est pas la venue régulière en Europe de personnes du monde entier, désireuses d’y travailler en respectant ses lois et d’y élever leurs enfants, disposant d’un logement et d’un emploi, qui suscite cette réaction, ni l’asile offert aux authentiques victimes de persécutions. Non, ce que rejettent les Européens, c’est le chaos migratoire, le sentiment largement partagé de l’impuissance tragique des autorités politiques – nationales comme européennes – face à des arrivées non maîtrisées de migrants qui forcent le passage par tous les moyens dans une Europe qui compte 20 millions de chômeurs et confrontée à des difficultés gigantesques, sociales, financières, politique. [...]
L’Europe «d’en haut», politique comme intellectuelle, est dans l’impossibilité absolue de penser, de concevoir, d’essayer de comprendre ce malaise populaire.
Pour elle, il est le fruit d’un obscurantisme, que reflète l’usage du mot méprisant «populiste» , d’une vue de l’esprit puisque le phénomène migratoire, par définition, se confond avec le bien. Elle réagit exactement comme un apparatchik du Soviet suprême, dans les années 1950, auquel on aurait voulu expliquer que le «socialisme scientifique» n’est pas forcément l’avenir radieux de l’humanité.
Que peut-il sortir de ce gouffre entre l’Europe d’en haut et l’Europe des peuples ?
– Scénario 1 – le pourrissement: tout continue comme si de rien n’était, sur la ligne actuelle, en essayant d’enfouir les problème et de détourner l’attention des peuples et de traiter leurs inquiétudes par le mépris.
Peu à peu, à la faveur d’un chaos qui se répand, aux frontières comme dans les zones urbaines, nous assistons à un retour des nationalismes en Europe, une montée des tensions entre les Etats (France/Italie, France/Royaume-Uni); la défiance envers les politiques se généralise, s’exacerbe, les partis nationalistes, venus parfois de l’antisémitisme et du racisme, poursuivent leur vertigineuse ascension partout. Sur une vingtaine d’années, peut-être moins, on peut envisager l’arrivée de régimes autoritaires sur le continent, sinon de dictatures, un rejet viscéral de toute forme de solidarité européenne, des phénomènes de repli autarcique et une résurgence des haines nationalistes de la pire espèce. [...]
- Scénario 2 – la prise de conscience : les autorités politiques nationales et européennes réalisent enfin le danger auquel elles exposent le continent européen. Elles s’affranchissent des dogmes, des idéologies, de l’ordre moral qui conditionnent leur comportement sur ces sujets depuis plusieurs décennies. Un principe simple doit dès lors effectivement prévaloir: l’Europe est certes un continent ouvert et hospitalier, en fonction de ses capacités d’accueil, mais personne ne peut entretenir le moindre espoir d’y entrer ou d’y rester illégalement, c’est-à-dire en dehors du respect de son droit et de ses lois (communautaires et nationales). En contrepartie de cette clarification, l’Europe entreprend un gigantesque effort d’aide au développement des pays sources de l’immigration.
Hélas, l’aveuglement obtus qui prévaut aujourd’hui, la terreur du qu’en-dira-t-on aussi, qui paralyse les élites politiques et intellectuelles, dans un climat de lâcheté et de narcissisme généralisé, me font plutôt pencher vers la première alternative mais comme souvent, je peux me tromper et je l’espère sincèrement…
Commentaires
En fait il faut que les Français le comprennent bien : depuis 40 ans c’est la volonté de nos dirigeants politiques de faire venir ces immigrés en France : en vertu du programme secret mais de plus en plus visible : à savoir le Grand Remplacement !
Pour mémoire le premier à avoir ouvertement pris les décisions dans ce sens c’est Giscard qui dès son élection à commencer à répandre sa propagande immigrationniste en faisant croire aux Français que les immigrés venaient tenir les emplois que refusaient d’occuper les Français ; c’est ainsi qu’il a même reçu dans son bureau élyséen les éboueurs qui, comme par hasard étaient tous des immigrés. Je me souviens avoir, ce jour là, ayant entendu cette propagande mensongère, rencontré les éboueurs de mon quartier : c’étaient, tous les trois, des Français et non des immigrés ! Après quoi, il a imposé le regroupement familial; mais le bouquet a été l'accord de Schengen resté secret plusieurs années!
En conséquence, le Fromage, Cazevide et Manolito Gazolini ont le problème suivant : comment faire venir toujours plus d’immigrés, tant que le plan n’est pas achevé, tout en faisant croire qu’on va lutter contre l’immigration ?
Pour eux, c'est la quadrature du cercle! D'autant plus que les Français sont de moins en moins dupes!
A part quelques vieilles folles gauchistes, les Français ne veulent pas de ces immigrés clandestins! Des clôtures et des charters comme dit Philippot!
Ces scénarios ne prennent pas en compte le poids des forces qui veulent le Grand Remplacement et le métissage de masse des peuples européens (cf.: le plan Kalergi, confirmé par l'ONU et par les vrais maîtres de la situation comme Attali (entre autres).
Le scénario 1 est possible et "la résurgence des haines de la pire espèce" (SIC) relève de la phraséologie utilisée habituellement justement par l'Europe d'en haut, dont le Figaro est un fidèle porte-parole.
Le scénario 2 ? Mais il est déjà peu ou prou mis en action, et relève d'un angélisme qui n'est plus de mise.
que pourraient craindre les collabos continuateurs du plan de Kalergi ?? un réveil des nations envahies ou en passe de l,être , qui passeraient à l,action , ce qui conduirait à une guerre civile sur une bonne partie de l,europe . .!!
salutations.