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Brighelli : Immigration, invasion… La chute de l’Empire romain : « De quoi meurent les civilisations ? »

13h45

Alors que le thème de l’immigration s’impose dans les programmes, Jean-Paul Brighelli a lu le livre de Michel De Jaeghere, « Les Derniers Jours », qui relate la chute de l’Empire romain d’Occident. Il fait des rapprochements avec la situation actuelle de l’Europe.

L’empereur Caracalla : son édit en 212 accorde la citoyenneté romaine à tout homme libre de l’empire. Une mesure délétère, selon Michel De Jaeghere.

Évidemment, ces étrangers infiltrés, bien qu’ils se soient parfois romanisés à l’extrême, ont accueilli favorablement leurs anciens congénères lorsqu’à partir de la fin du IVe siècle les frontières ont commencé à craquer de toutes parts. Si cela vous évoque quelque chose et si vous pensez soudain que l’étude de l’histoire est pleine d’enseignements politiques pour le temps présent, ce n’est pas ma faute. Ni celle de l’auteur.

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Michel De Jaeghere n’a pas besoin d’inciter aux rapprochements : ils se font tout seuls. Les Romains ne font plus d’enfants, contrairement aux barbares. De grands latifundiaires ont accaparé l’essentiel des richesses, et envoyé dans les villes des foules désœuvrées et affamées. Le manque de bras explique le recours à l’immigration, et à la servitude volontaire de barbares qui travaillent les champs de leurs nouveaux patrons avant de s’en rendre maîtres. L’école romaine n’est plus accessible qu’à des élites, le reste de la plèbe parle une langue de jour en jour plus corrompue. Les intérêts individuels l’emportent sur l’intérêt collectif. Si les appareils photo existaient à l’époque, les Romains de la décadence ne feraient plus que des selfies.

Parmi les gros pavés à apporter en vacances, je ne saurais trop vous recommander Les Derniers Jours-La Fin de l’Empire romain d’Occident, paru à la fin 2014 aux Belles Lettres. En 600 pages érudites et fort bien écrites (est-ce parce que l’auteur, Michel De Jaeghere, est d’abord journaliste avant d’être historien qu’il sait raconter ?), on nous dit tout sur l’un des plus grands bouleversements civilisationnels de l’histoire de l’humanité : comment en 200 ans, entre les IVe et Ve siècles, un empire sûr de lui et dominateur, comme aurait dit de Gaulle, a cédé sous les coups d’une nuée de barbares, qui auraient laissé aux anciens Romains leurs yeux pour pleurer s’ils ne les leur avaient préalablement arrachés.

Invasions ou migrations ?

Comme nous vivons nous-mêmes dans un monde en proie à toutes les menaces et que, comme le disait si bien Valéry, « nous autres civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles », Mme Vallaud-Belkacem a pensé qu’il fallait vraiment insister sur la question de l’immigration « chance pour la France » : nos bambins, si l’on en croit les programmes miraculeusement issus en avril dernier de ce que la France a de pire en matière d’historiens, étudieront la question en CM1 (les vagues migratoires du Ve au Xe siècle), en sixième (un tiers de l’année est censé être consacré à « la longue histoire de l’humanité et des migrations », thème repris plus tard dans « romanisation et débuts du christianisme » ) et en cinquième (« l’islam : débuts, expansion, sociétés et cultures » et « les empires byzantin et carolingien entre Orient et Occident »). Il fallait au moins ça. [...]

 

Qu’apprenons-nous, béotiens que nous sommes ? Que, comme le disait René Grousset en 1946 dans son Bilan de l’histoire, « aucune civilisation n’est détruite du dehors sans s’être tout d’abord ruinée elle-même, aucun empire n’est conquis de l’extérieur qu’il ne se soit préalablement suicidé ». Il ne s’agit plus, cette fois, d’un « suicide français » : c’est une civilisation entière qui est poussée vers la sortie.

Les barbares (rappelons encore une fois que ce mot grec signifiait, à l’origine, « ceux qui ne parlent pas grec ») ont été invités dans l’empire. Plus d’un million d’immigrés (des Goths, des Huns, des Alains, des Vandales) sont entrés pacifiquement en deçà du limes, cette ligne de fortifications naturelles (Rhin et Danube) ou artificielles qui jalonnait la frontière nord de l’empire. Ils sont venus faire à Rome toutes sortes de métiers, à commencer par celui des armes : après l’édit de Caracalla (212) qui donnait la citoyenneté romaine à tous les habitants de l’empire, les candidats à l’enrôlement se sont raréfiés – puisqu’on n’avait plus besoin d’avoir recours à un très long service sous les aigles romaines pour acquérir une citoyenneté que l’on vous avait décernée d’emblée. D’où la nécessité de faire appel à des mercenaires : les Huns, ces Asiates, qui ont poussé devant eux les multiples peuplades effarées de leur férocité, ont été à maintes reprises des auxiliaires précieux des armées romaines, avant de leur tailler des croupières pour leur compte. [...]

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Commentaires

  • les " faux prophétes " qui gouvernent savent bien "refaire" ce scénario criminel pour ROME....GAUTHIER M .

  • Bien des auteurs ont écrit sur les raisons de la chute de l'Empire romain. Elles sont connues et Michel De Jaeghere les rappelle (encore qu'il faudrait affiner sérieusement sur les invasions "barbares" !).
    Parmi ces raisons, il en est une que l'écrivain chrétien oublie de citer, c'est le rôle du premier christianisme, qui agit comme un "véritable bolchevisme de l'Antiquité" sur les masses d'esclaves, qui étaient devenues plus nombreuses que les Romains proprement dits à Rome. Relire Renan, Louis Rougier…
    Sur ce point également, il faut faire le rapprochement avec l'idéologie actuelle, partagée d'ailleurs par l'Eglise !

  • C'est vrai, mais ils etaient blancs!
    Quand je vois l'Afrique nous envahir ca me fait froid dans le dos...
    Qu'on les aide a rester chez eux, d'accord, mais les accepter chez nous, c'est du delire.
    Et nos dirigeants sont ils devenus fous?
    Nous allons nous suicider.

  • Oui, le rapprochement entre la chute de l’empire romain, donc la disparition de la civilisation gréco-latine, avec notre propre disparition que nous voyons se produire sous nos yeux est saisissant ! Mais il y a une différence : la disparition de l’empire romain s’est produite d’elle-même. La nôtre se produit en application d’un plan prévu depuis longtemps par les mondialistes qui ont la haine des Européens et des chrétiens, et dont ils veulent la disparition. Et ils ont méticuleusement mis en place tous les outils, juridiques et autres, pour nous interdire de s’opposer à ce plan

  • Vous avez raison. Votre analyse est pertinente. Et la situation est différente car au temps de Rome le plan Kalergi- Coudenhove n'existait pas.

  • "qu,on les aide à rester chez eux" , ce qui veux dire que l,on doit encore passer à la caisse , mais en vertu de quoi ??
    le petit blanc n,a pas mission sur terre de verser son écot à tous les crève la faim sur cette planète . .!!
    salutations.

  • Les coupables,c'est nous en premier lieu;nous avons perdu nos vertus;pas d'enfants ou très peu, tous les vices liés au mariage contre-nature,la dislocation de la famille et regardez tous ces Français qui épousent des femmes africaines et qui leur font des enfants accentuant le métissage porteur de catastrophes imparables!
    Il fait bien admettre que le désordre le plus complet est dans les esprits s'ajoutant à une perte de vitalité des races blanches,à une dévirilisation profonde de nos peuples!
    Dans ces conditions,il est sûr que l'islam est conquérant et que si nous nous reprenons pas,nous allons succomber et que notre civilisation indo-européenne,le christianisme n'étant finalement qu'un vernis,va disparaître!
    Et le christianisme au moins conciliaire justement se présente aujourd'hui comme le cheval de Troie dans la cité ouvrant tout grand la porte aux envahisseurs par sa collaboration!
    Certains,il y a quelques décennies avaient bien vu le problème mais ils sont diabolisés!

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