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Tsipras vend la Grèce… et démissionne

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Il a longtemps feint, mais comme dirait sa probable idole de jeunesse, Lénine : "Les Faits sont têtus".

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En septembre dernier, les Toulousains apprenaient, consternés, que l’État avait décidé de céder 49,99 % du capital de l’aéroport Toulouse-Blagnac, sur les 60 % qu’il détenait, à un consortium sino-canadien au pedigree plus que douteux. Les Grecs ont appris la même chose récemment, mais il s’agissait de 14 aéroports qu’Aléxis Tsíipras avait pourtant promis de ne pas privatiser. Mais ce dernier a pris l’habitude de trahir ses promesses. Entré avec fracas sur la scène internationale par ce coup d’éclat remarquable qu’était le référendum, il a, depuis, multiplié les coups bas, donnant l’image de ce qu’il a toujours été, au fond : un banal politicien, doublé d’un lâche. Aujourd’hui, il démissionne, espérant se faire à nouveau élire, fort d’une majorité nouvelle, de type UMPS… Espérons que les Grecs ne se laisseront pas prendre, et balaieront cette marionnette.

Digne frère des caciques du parti sociétaliste français, Aléxis Tsípras a trahi consciencieusement tous ses engagements électoraux pour complaire à ses maîtres bruxellois. Non content de laisser la Grèce ouverte à la prédation de l’immigration clandestine, le Premier ministre grec ne s’oppose aucunement à la colonisation économique de la patrie de Platon. Il a refusé le « plan d’aide » de la Troïka pour mieux s’y soumettre, et accepté un pacte encore plus contraignant. De plus, s’il s’était opposé au plan de privatisations présenté par son prédécesseur Antónis Samarás, c’est pour finalement y succomber et, pire, l’accélérer. Aléxis Tsípras n’avait pas les épaules requises pour sortir la Grèce du marasme dans lequel elle se trouve. Cet homme s’est dévoilé en traître absolu, ne respectant jamais le vote d’opposition de son peuple aux desiderata de la Troïka. Il a longtemps feint, c’était pour mieux se soumettre.

Louvoyant sur la question de la privatisation des aéroports grecs, Aléxis Tsípras a multiplié les déclarations contradictoires ces six derniers mois. Les choses sont désormais claires : 14 aéroports régionaux seront privatisés, avec l’aval de l’ex-champion de la gauche « alternative » (sic) européenne. Incapable de s’opposer à la vente des aéroports, Tsípras a fait de nouveaux mécontents au sein de sa majorité, s’exposant à une véritable fronde. L’homme a dû compter sur les voix de l’opposition pour faire adopter le troisième « plan d’aide » ou, en termes moins policés, le troisième plan de soumission de la Grèce à des intérêts qui dépassent son peuple. Un tiers des députés de SYRIZA se sont abstenus de voter ou ont carrément voté contre. Certains ont même estimé qu’il s’agissait de la première pierre du grand œuvre d’Aléxis Tsípras : vendre la Grèce dans son ensemble. Cette attitude a un peu plus affaibli son image au sein de SYRIZA.

Le consortium gréco-allemand Fraport-Slentel, détenu en partie par l’État allemand, va désormais gérer les 14 aéroports privatisés. Tout un symbole. Tsípras n’a pas résisté à Merkel, il lui a cédé la Grèce sur un plateau ! Le groupe Fraport-Slentel ne semble pas moins corrompu que le consortium sino-canadien qui a racheté l’aéroport de Toulouse-Blagnac. En effet, la société Hochtief, filiale d’une société de BTP, entretenant des liens étroits avec Fraport et gestionnaire de l’aéroport d’Athènes, est accusée de ne pas payer sa TVA en Grèce depuis 20 ans ! Cet accord a-t-il été négocié après le référendum récent ? Nul ne le sait, mais les petits ruisseaux forment les grandes rivières. Cette vente n’est qu’un petit ruisseau de plus dans la grande rivière de la liquidation de la Grèce, et un clou de plus dans le cercueil de Tsípras, qui ne restera dans l’Histoire que pour avoir livré son pays à un putsch financier.

Pour se sortir des crises qui l’affligent, l’Union européenne doit être déconstruite pour faire place à l’Europe réelle, l’Europe des nations. Seules des nations souveraines, collaborant sur des sujets précis, pourront permettre à notre continent de retrouver sa grandeur passée. Cette Europe nouvelle ne se fera pas avec des dirigeants ayant une colonne vertébrale idéologique internationaliste. La gauche n’est donc pas une alternative, elle est le cœur du problème. Le salut passera par des dirigeants enracinés et résolus à lutter contre le globalisme, tel le Hongrois Viktor Orbán. Pour lors, l’accumulation de tragédies variées, tant sur les plans économiques que moraux ou migratoires, rappelle tristement la chute de Rome.

 
BOULEVARD VOLTAIRE

Commentaires

  • le sieur Tsipras a du suivre à la lettre les conseils et recommandations de ses maitres mondialistes , mais une partie du peuple votera encore pour cet individu s,il se représente . .!!
    la bateau européen prend de l,eau de toutes parts . .!!
    salutations.

  • Ce fut une erreur de la part du FN d'apporter son soutien à ce personnage, un "traître absolu", qui n'a jamais voulu sortir de la zone euro. Plus rien ne distingue la "gauche" des ultra libéraux de l'UE, mais ce n'est pas nouveau . Ils sont cul et chemise également sur la question du GR (les soi-disant "migrants") !

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