Curé rouge ou homme de paix ?
- Publié le : dimanche 20 septembre 2015
- Commentaires : 6
- Source : lefigaro.fr
- E&R
Dès son arrivée, samedi soir à Cuba, le pape a cité le rapprochement entre Cuba et les Etats-Unis où il est attendu mercredi, comme un « exemple » de dialogue à suivre pour lutter contre « la guerre », cause de la « vague migratoire »
À peine le pape François a-t-il posé, samedi soir (22 heures européenne) le pied sur l’île de Cuba qu’il a tenu à rendre hommage à Fidel Castro. A Raul, le frère qui l’accueillait en tant que président, il a demandé – dès les premiers mots de son discours – de « transmettre mes sentiments de spécial considération et de respect à votre frère Fidel ». Comme Jean-Paul II le fit en 1998 et Benoît XVI en 2012, le pape argentin devrait rencontrer, à titre privé, ce dimanche, cette figure historique de l’aventure Cubaine, aujourd’hui âgée de 89 ans.
En attendant, la première journée du dixième voyage de François hors d’Italie, dimanche, est dense. Avant de rencontrer les jeunes cubains, en fin d’après-midi (il sera 1h30 du matin heure de Paris quand le pape ira se coucher) François priera les vêpres dans la magnifique cathédrale baroque de la vieille ville de Cuba, construite par des Jésuites en 1748 et adressera aux prêtres, religieux et religieuses, une méditation attendue, en particulier sur la liberté de religion.
Dans son discours d’arrivée, samedi soir, François a certes noté les « liens de coopérations et d’amitié » aujourd’hui entretenus entre l’Eglise et le gouvernement qu’il rencontre ce dimanche après-midi au Palais de la Révolution mais il a demandé un « renouvellement » de cette coopération « pour accompagner et encourager le peuple cubain » dans « ses préoccupations » mais avec « la liberté, les moyens, les espaces nécessaires pour que l’annonce du Royaume [donc l’annonce de l’Evangile , ndlr.] puisse atteindre les périphéries existentielles de la société. »
Une façon pour François de demander davantage de liberté religieuse – même si l’étau marxiste se desserre sur ce plan au fil des années – et de pointer la misère humaine qui gangrène cette île avec une explosion de la prostitution qui permet à beaucoup de… familles de survivre. Le salaire moyen oscille entre 15 et 20 euros, l’accès à la viande et aux meilleurs fruits de mer, est réservé au tourisme, dont l’industrie et les revenus sont dans les seules mains du régime même si la libéralisation toute relative et récente de l’économie, permet une amère subsistance du petit peuple.
Commentaires
Fidel ne fut communiste que par défaut . Défiant la puissance US il était contraint de se raccrocher au camp opposé .
Il n'avait pas le choix . Nombre de régimes hostiles à l'Occident furent dans ce cas . N'évoquons que l'Egypte de Nasser , les régimes baassistes de Syrie et d'Irak .
Les esprits un peu aventureux iront beaucoup plus loin que le timoré que je reconnais être .
Fidel a su remarquablement retomber sur ses pattes lors de la décomposition du système socialiste . Certains ne manqueront pas d'invoquer les réseaux f.m. qui l'ont constamment soutenu , voire ses racines familiales marranes .
Sur François,c'est le pape conciliaire de l'invasion,il n'y a rien à en sortir!
Sur Fidel,il a eu au moins l'immense mérite de résister aux yankees et cela ne saurait lui être enlevé!
Sur Raul,son frère,c'est un traître qui comme Bastia a réouvert la porte de Cuba aux puissances d'argent,personne ne s'y trompe!
Sur la prostitution à Cuba,nous sommes revenus à la période de Bastia,rien de nouveau sous le soleil!
Ce Pape est une pastèque : il est rouge-vert (dans tous les sens du qualificatif ‘vert’). Ce n’est pas avec lui que le catholicisme se redressera !
abad: je ne pense pas que ce soit son but , car il s,agit d,un anti-pape , donc ouvert sur le mondialisme .
salutations.
@Pierre
Avant l ' arrivée des communistes, Cuba était une île heureuse.
Après l ' arrivée des communistes, précurseurs du mondialisme, Cuba est devenue une île misérable, aux mains d ' apparatchiks apatrides et Franc-maçons torturant et massacrant les résistants.
L ' ennemi de l ' empire judeo américain, ce sont des gens comme Pinochet et Franco, pas les Rouges.
C'est pourtant facile à comprendre, tout ce qui peut affaiblir un pays est l ' allié du dominant.