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Pourquoi les Blancs sont-ils racistes vis à vis d’eux-mêmes ?

Ecrit le 8 oct 2015 à 9:00 par Le Scribe dans Poing de vue

 
 

 




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Pourquoi les blancs ne s’aiment-ils pas en tant que blancs ? Pourquoi les blancs ne veulent-ils pas se voir comme blancs ?

Lorsqu’on tape « homme de race blanche » sur Google traduction on obtient « white male » ; derrière la froide description biologique, presque policière, on sent peser sur un tel individu le soupçon d’un péché quasi-consubstantiel de sexisme aggravé, voire de « suprémacisme ». Lorsqu’on tape « homme de race noire » on obtient « black man », locution dont se dégage tout de suite une image sympathique et valorisante, issue à la fois de la dignité naturelle que revêt le qualificatif d’homme et de l’imaginaire positif véhiculé par la culture noire américaine.

A quoi cette inégalité de traitement ordinaire entre les couleurs de peaux est-elle due ? Pourquoi, pour Google, c’est à dire pour le monde occidental dominant, un Noir est-il un homme et un Blanc est-il un mâle ? (D’espèce indéterminée)

La raison de cette autoflagellation est la suivante : la seule façon de faire accepter la civilisation occidentale à la Terre entière, c’est de lui faire croire qu’elle n’est pas la civilisation des Blancs (car ce serait du colonialisme, et l’universalisme de bon aloi de nos gouvernements/élites/médias s’effondrerait immédiatement), mais qu’elle est LA civilisation tout court, la civilisation au delà des civilisations; c’est à dire, dans une perspective historique, la civilisation au delà des races.

Or dans les faits, c’est bien la civilisation occidentale née en Europe qui s’impose partout, ce n’est pas la civilisation indoue, chinoise, inuit, sioux, ou dogon qui s’impose, c’est la civilisation des philosophes d’Athènes, des légions de Rome, des moines du Moyen-âge, des artistes et savants de la renaissance, celle de Périclès, de Saint-Benoit, de Goethe, de Descartes et de Kant. Au delà de leurs différences, force est de constater que tous ces hommes sont, au regard de l’ensemble des hommes vivant sur Terre, tout de même plutôt… blancs. La prétention universelle de la civilisation occidentale est ce qui légitime son expansion à la Terre entière, or, si son concept clef de Raison peut se targuer d’être universel, sa couleur de peau ne l’est pas.

Il lui faut donc se départir de cette couleur trop visible, de ce blanc qui fait tâche, pour faire plus « citoyen du monde », et gagner ainsi véritablement cette universalité qu’elle revendique haut et fort. Plus il y aura d’Africains vivant à Paris ou à New York, plus il y aura d’indiens à Stanford et de Chinois à Polytechnique, plus il y aura d’assimilés de toutes couleurs, plus la civilisation occidentale sera légitime pour vampiriser l’Afrique, et vider le reste du monde de sa substance culturelle.

L’argument de l’anti-racisme est en réalité l’argument ultime de légitimation du colonialisme occidental. « Vous voyez, ce ne sont pas des Blancs qui vous disent ce qu’il faut faire, c’est l’homme post-racial, l’homme métissé et émancipé des contraintes liées à l’appartenance à une race spécifique. Le post-racial n’est possible que dans l’extinction des races par leur mélange. D’ailleurs ce mélange est la preuve qu’il n’y a pas de race spécifique, il n’y a qu’une race humaine, les différences s’il en y a, sont le signe, la preuve même, d’un retard dans votre développement. » L’homme du futur ne peut être que métissé, symbole, dans sa chair, de l’universalité victorieuse des identités multiples. Celui qui s’oppose à cet horizon est fatalement un fasciste.

Le problème c’est que cette logique, ce système de pensée, comme toute pensée systémique, aboutit à une contradiction : le post-racial a besoin pour se légitimer de supposer préalablement l’existence des races ; s’il n’y avait pas de races, alors l’anti-racisme ne serait ni une nécessité ni un progrès. Or, en allant aujourd’hui jusqu’à poser l’inexistence des races, le politiquement correct sape les fondements mêmes de son existence. « Vous dites que les races n’existent pas, qu’il n’y a qu’une race humaine, mais alors dans ce cas pourquoi vouloir un monde post-racial ? Pourquoi vouloir la disparition de quelque chose qui n’existe pas? Vous dites que les Blancs ça n’existe pas, mais qu’il faudrait moins de Blancs à la télé? » « Ah oui mais non… » Oui mais non, tu parles. Elle est où l’arnaque ?

L’arnaque c’est que combattre le racisme n’est pas combattre l’existence des races, de même que combattre l’alcoolisme n’est pas combattre l’existence de l’alcool, de même que combattre le sexisme n’est pas combattre l’existence des sexes, de même que combattre le scientisme n’est pas combattre l’existence de la science, de même que combattre la pensée malveillante, stupide ou butée, n’est pas combattre l’existence de la pensée.

La vérité est que le post-racial est un projet de Blancs, tout comme le post-sexuel, et demain le post-humain. La vérité c’est que ce ne sont que des Blancs qui imposent à la Terre entière leur vision du monde, leur mode de vie, et finalement leurs produits, leur coca-cola et leur désespoir.

Enfin pas tous les Blancs, seulement ceux qui n’osent pas dire qu’ils le sont.

NDF

Commentaires

  • Certes la propagande antiraciste et antiblancs est conçue par certains Blancs pour imposer subtilement au monde entier leur vision du monde et le modèle occidental.
    Mais en France cette propagande est à prendre au premier degré. Des gens comme Hollande, Mélenchon, Attali, Bhl, et tant d ' autres haïssent vraiment les Blancs, sans parler de Taubira et Belkacem.
    Quant à la civilisation post raciale voulue par certains Blancs qui eux ne haïssent pas les Blancs, elle aboutira à la disparition des Blancs et donc de la civilisation occidentale.
    C'est déjà en partie le cas, car le " mariage homosexuel " et la livraison d' enfants à des personnes de même sexe sont contraires à l ' esprit cartésien du monde occidental et à son esprit chevaleresque.

  • si le blanc n,existait pas ,il faudrait l,inventer , tellement il est parfait dans son rôle de bouc émissaire planétaire . .!!
    salutations.

  • Cet article est évidemment en trope l’œil. Comment faire autrement si l’on ne veut pas se retrouver au trou demain matin ! Et encore ce n’est pas sûr que son auteur en réchappe ! C’est comme avec l’immense duperie que furent les manifs après l’attentat de Charlie-Hebdo ; tout le monde voulait être charlie mais en réalité le pouvoir a transformé ce mouvement en une vaste propagande anti-blancs, insinuant que cet attentat était dû au racisme des blancs !

  • Peut-on être "blanc comme neige", être "marron" et avoir les "idées noires" ?

  • Non, non: les couleurs doivent disparaître! Faut être logique!

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