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Un diplôme supérieur de hip-hop pour lutter contre le chômage !

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Après sa visite aux Mureaux, le gouvernement de M. Valls vient de prendre une mesure forte pour lutter contre le chômage des jeunes : l'instauration d'un diplôme national de hip-hop !

Après sa visite aux Mureaux, le gouvernement de M. Valls vient de prendre une mesure forte pour lutter contre le chômage des jeunes : l’instauration d’un diplôme national de hip-hop ! Et pour que ce diplôme serve à quelque chose, on annonce des crédits afin de financer un grand nombre d’œuvres de « street art ».

On peut trouver sympathiques les danses hip-hop, mais je ne vois vraiment pas en quoi créer un diplôme dans ce domaine va changer les choses pour une jeunesse en proie au sous-emploi. Le hip-hop est, par nature, une œuvre sans contraintes où chacun joue la partition qu’il souhaite, sans suivre de règles établies. Le faire entrer dans un moule académique et sanctionner par un examen où des critères devront être respectés est une hérésie et n’a aucun sens ! Quant à commanditer des œuvres de « street art », pourquoi ne pas financer à la place des activités plus susceptibles de générer des activités économiques ?

Ces mesures montrent le mépris du gouvernement, et de la gauche en général, envers les banlieues. On réduit leurs élites à des danseurs, à des créateurs de graffitis, à des artistes soi-disant rebelles à la société. Dans l’imaginaire bien-pensant, l’intermittent du spectacle joue le rôle du prolétaire chez Georges Marchais. Il constitue la base du peuple, figure tutélaire au nom de laquelle on se bat, figure qui détient seule la vérité, mais figure dont on confisque la parole afin d’être sûr qu’elle reste dans le giron bien-pensant.

Non, le métier que la gauche réserve pour un jeune issu de milieux défavorisés est comédien, danseur, souffleur de feu ou joueur de tambour. La gauche ne le voit pas du tout ouvrier, ingénieur ou cadre. Il s’agit là d’un déterminisme social exacerbé, signe d’une forme de « racisme » !

Une politique efficace pour les banlieues consisterait à serrer les boulons dans les établissements scolaires de banlieues, à n’y tolérer aucun débordement (quitte à renvoyer une partie des élèves), à y pratiquer une politique scolaire basée sur la compétition et le culte du meilleur, tout ceci afin de dégager une élite capable de suivre des études supérieures normales (et non de hip-hop !). Une forme de discrimination positive basée sur les notes obtenues par les élèves permettrait de remettre en marche l’ascenseur social désespérément bloqué.

Mais cette politique est aux antipodes de celle préconisée par M. Valls et Mme Belkacem.

 
BdV

Commentaires

  • On ne parle jamais du racisme bestial subit par les Pieds-noirs, mais toujours d'un ultra-racisme français vis à vis des indésirables venus du Maghreb, le procédé est malhonnête et ne mérite que le mépris.
    Il n' y a qu'une issue, renvoyer tout ce monde chez lui pour enfin vivre en paix.
    Nous pouvons créer un diplôme de la connerie, nous pouvons même envisager un Nobel certain.

  • Laissons-les avec leurs singeries ! Et préoccupons-nous de donner une solide culture classique et des formations réellement "supérieures" à nos propres enfants "de souche" ! On ne peut rien pour les autres, on ne les a pas invités !
    Si ces salauds de socialistes se préoccupaient vraiment des "défavorisés", cela se saurait ! Les ouvriers français l'ont parfaitement compris, qui votent massivement FN !

  • face au constat d,échec des djeunes de banlieue , les socialos leur ont trouvé un hochet , qui sera subventionné par le con-tribuable toujours heureux d,écouter cette merveilleuse musique qui chante les louanges de la France et son peuple . .!!
    salutations.

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