Elections régionales: le FN prend la tête par leparisien
6 018 672 électeurs (27,73%) ont voté en faveur du Front national dimanche au premier tour des élections régionales, une progression de 170% par rapport aux régionales de 2010 (2,223 millions d'électeurs), selon les résultats définitifs communiqués à la mi-journée lundi par le ministère de l'Intérieur.
C'est également un million de plus qu'aux élections départementales de début d'année (5,141 millions d'électeurs), mais 400 000 voix de moins qu'au premier tour de l'élection présidentielle de 2012 (6,421 millions pour Marine Le Pen).
Les Républicains, de leur côté, ont mobilisé 5 785 073 électeurs (26,65%) et le Parti socialiste a rassemblé 5 019 723 de suffrages (23,12%).
Sur les 45 298 641 d'électeurs inscrits, seuls 22 609 602 se sont rendus aux urnes, soit un taux d'abstention de 50,09%, en baisse de près de 4 points par rapport à 2010.
LE PARISIEN
NdB: l'erreur est rectifiée: 170%. Merci
Commentaires
Est-ce que les journalopes du parisien vasent compter ? S’il y a eu 6, 018 millions d’électeurs pour le FN cette fois-ci et 2, 223 millions en 2010, la progression n’est pas de 17% mais de 170% ou alors tous les chiffres donnés sont faux ; mais ces journalopes mélangent tout, et en particulier ils ne savent pas ce qu’est un pourcentage : le FN est passé de 10% en 2010 à 27%, ce qui fait bien une progession de 170%, et non de 17% !
34% des électeurs de moins de 24 ans ont voté FN. C'est peut-être cela le chiffre le plus intéressant de la soirée.
Les "vieux" (+ 65 ans) votent majoritairement UMP.
"Ils" sont foutus (l'UMPS) et ils le savent ! C'est une question de temps et de constance dans la défense de nos valeurs identitaires et patriotiques.
Ne lâchons rien ! Jamais !
Dirk, Estrosi a osé demander à Marion de retirer Philippe Vardon de sa liste de colistiers! Elle refusé bien sûr. C'est de la persécution.
Il a refusé de débattre avec elle Quelle lâcheté devant une jeune femme!
Il va falloir surveiller les urnes!
8.12.2015 | 8:30 Chronique de Vanf, Opinions1
Malgache, de père et de mère, je n’ai certainement pas la gueule de l’emploi pour parler familièrement de la nette victoire du Front National au premier tour des élections régionales en France. Mais, voilà, la France m’est cette étrangère intime. J’avais compris qu’il était inconcevable que des sans-papiers squattent l’église Saint-Bernard, et qu’il fallait les en déloger. J’avais compris qu’un Jean-Pierre Chèvenement ait voulu appeler «voyous» ceux que le politiquement correct s’entêtait à désigner par l’euphémisme de «jeunes». J’avais même compris que, Ministre de l’Intérieur, Nicolas Sarkozy ait voulu «nettoyer au karcher» ces banlieues devenues ghetto de non-droit, interdit aux policiers et aux pompiers. Certes, des questionnements doivent interpeller le modèle social français, mais on ne va pas non plus remonter chaque fois à la colonisation, et à son retour de manivelle, pour trouver chaque fois des circonstances atténuantes à une cohabitation désormais problématique, dans le hall de l’immeuble, au square du quartier, dans le RER, au hub de Châtelet, dans la rue dont certaines sont purement et simplement confisquées par des musulmans pour leur prière du vendredi. Plutôt que de refaire trop tard le monde, je préfère exhumer une Chronique d’avril 2014 (Chronique VANF, 05.04.2015, Carrefour d’un point de non-retour).
«Tu me mets quelques Blancs, quelques White, quelques Blancos» lâchait Manuel Valls dans l’allée d’une brocante tenue dans la ville d’Evry, dont il était alors le Maire. Sommé de s’expliquer par l’aile gauche du PS, Manuel Valls assuma ses propos : «Il ne faut pas avoir peur des mots, mais dire les choses telles qu’elles correspondent à la réalité». C’était avant les primaires socialistes à la présidence de la République, en France. Simple lambda dans la France des années 1990, j’avais été témoin des graffitis entre Port Royal et l’Observatoire depuis mon bus 91. Ils témoignaient d’un ras-le-bol, entre colère et peur. La peur d’une invasion diffuse. La colère de ne pas être entendu par les théoriciens du politiquement correct… Simple lambda dans ce RER C qui me conduisait jusqu’à son terminus de Dourdan, j’ai vu les rames se vider progressivement de leurs occupants blancs, white, blancos, à mesure que l’on s’éloignait de la gare d’Austerlitz. De quelle France pouvait-il s’agir quand les petits vieux blancs, white, blancos, craignaient de se rendre au supermarché dont les rampes d’accès étaient continuellement squattés par des jeunes «coloured people»
J’avais été convié à la soirée électorale de l’UMP, de l’élection de Nicolas Sarkozy. Les mêmes personnes étaient passablement déjà résignées, cinq ans plus tard, quand il était quasiment certain que François Hollande allait être élu. Mais, tous de protester de leur différence d’avec le Front National. Réflexions entre Français de Tana, blancs, white, blancos, l’un votant FN : «Mais, tu imagines que des Malgaches, chez lesquels tu te retrouves quand même aujourd’hui, peuvent être expulsés sur la base de l’idéologie FN Et que, toi-même, sur les mêmes bases, tu n’aurais pas ta place ici ?»
Justement, la voilà la grande question : «Le Front National est-il encore l’extrême droite ». Le FN se veut désormais un parti d’adhésion et pas seulement un vote de protestation. Les gens qui ont voulu confier la gestion de 11+1 villes de France aux Frontistes ont-ils bien saisi la métamorphose d’un parti qui n’est plus de réaction mais de proposition, de construction, de gestion, voire de gouvernement Je subodore que les auteurs des graffitis de 1998-1999, s’ils avaient voté FN à ces municipales de 2014, ne comprendraient pas qu’il n’y ait ni délit de faciès, ni expulsion par charter, ni création de ghetto type Varsovie 1942. Les candidats FN avaient passé en revue les mêmes enjeux qui concernent tous les Maires : voirie, logements, impôts locaux, emplois. Le FN de 2014, en se professionnalisant, a pris des distances décisives avec le dogmatisme des premiers élus Frontistes des années 1990. Quelque part, et de facto, les penseurs, stratèges et concepteurs du Front National ont fait leur les valeurs et principes d’un «Front républicain» et se retrouvent à un carrefour quasi croisée des chemins et point de non retour : avancer pour gouverner ou rester fidèle à un certain archaïsme qui ne sera jamais que d’appoint
6 millions, quand même, merde, quand même ;o)